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PECHINEY fait-il « Main Basse » sur un complément de pension de retraite destiné aux veuves et veufs des salariés de l’ex usine de Noguères ?

Publie le mercredi 16 juin 2010 par Open-Publishing

« LA COMPAGNIE PECHINEY », c’est ainsi que s’appelait ce groupe au moment ou fut crée une « Retraite Maison ».

L’idée pouvait paraitre généreuse au départ ? Nous pouvons toujours nous poser cette question même si cette idée est issue de quelques relents d’un « paternalisme » qui n’a jamais garanti aux salariés une véritable « protection sociale » comparable à celle qui venait d’être acquise au sortir de la guerre, par la CGT, le CNR et le PCF.

En tout cas cet « acte de générosité ou pas » il ne fit pas long feu !
Après Mai 1968 et une importante augmentation des salaires, (surtout + 35 % pour le SMIC) suivit d’un ensemble de mesures, indigeste pour le patronat), la Compagnie Pechiney n’actualisa plus le plafond d’attribution de ce complément de retraite maison, (RO pour les ouvriers et IPC pour les collaborateurs et les cadres !

Dans la foulée de Mai 1968, la fusion de la « Compagnie Pechiney » avec « Ugine Kuhlmann » et l’augmentation des effectifs qui en découlaient, conduisit ce nouveau groupe qui venait de naitre (PUK), à annoncer que : « cette retraite maison » était devenue sans effets et que tout les nouveaux embauchés au delà du 31 décembre 1972 en seraient exclus » !

Il fut donc conservé pour les salariés embauchés avant cette date, car « Selon une disposition introduite en 1963 dans le règlement de ces régimes des retraites complémentaires, l’ors du calcul des droits à réversion, la pension de réversion de la CNAV n’est pas déduite de la garantie de retraite maison des veuves alors même que la pension CNAV à été déduite de la garantie de pension accordée à leur époux. De ce fait, ces veuves peuvent toucher un complément de pension alors que leur époux n’en touchaient pas ». Les veuves et veufs des retraités Pechiney pouvaient donc continuer à en bénéficier. Cette disposition permettait (surtout) de continuer à « prélever » les Cotisations sociales, y compris sur les nouveaux embauchés et de les détourner de leurs objectifs !!

Un fabuleux hasard, à permis à notre syndicat des retraité de Noguères, de constater qu’une veuve percevait, (sans pouvoir l’expliquer), un complément de réversion d’une pension que ne percevait pas son conjoint décédé, tandis qu’une autre veuve, qui présentait une situation identique, ne percevait pas ce complément !!!
Nos recherche pour comprendre les causes et les raisons de cette découverte furent longues, fastidieuses et ne nous ont pas été facilitées par les dirigeants de l’ex groupe PUK !

En conclusion, le bilan que nous pouvons faire à ce jour est le suivant :
1/- Quelques veuves perçoivent ce complément de retraite maison sans savoir, ni pourquoi, ni comment cela c’est produit !

2/- Très peu d’entres elles ont trouvé un document adressé à leurs époux leur recommandant en cas de décès de s’adresser au GIE-GPC du groupe Médéric-Malakoff ! Toutes les autres veuves, neuf sur dix, n’ont rien trouvé, ni ne se souviennent de rien concernant ce complément !

3/- Une très large majorité de veuves ou veufs ne perçoivent donc rien de ce complément, bien que toutes et tous aient fait leur demande de leurs pension de réversion.

Cette demande est normalement adressée au GIE- GPC du groupe Médéric- Malakoff qui gère les pensions de retraite complémentaire ! Comment peuvent-ils prétendre que ces ayants droits doivent faire une deuxième demande spécifique à cette antenne GIE-GPC pour un complément de pension de réversion alors quelles viennent d’y adresser leur demande de pension de réversion ? Soyons sérieux !
« Main basse » sur ce complément de retraité maison ?

Tout porte à croire qu’il en serait ainsi ! Et jusqu’à preuves du contraire cela ne toucherais que les ex-salariés de l’ex-usine de Noguères !!!
Cette Thèse est donc la plus crédible :

• D’autant plus que des retard à verser leur du à des veuves sont constatés au fur et à mesure que le nombre de réclamations évolue !

• D’autant qu’une lettre désobligeante, indécente et affligeante à été adressée à une veuves de plus de 80 ans qui à osé réclamer un versement en retard de plus de 7 mois !

• D’autant plus que les Dirigeants du nouveau groupe Rio Tinto Alcan tardent à répondre à notre courrier syndical !

• D’autant plus que nous n’obtenons pas la liste, des retraités, des veuves et des veufs, ayant droits.

Tous ces blocages témoignent que les intentions de la direction seraient bien de faire « main basse » sur cette manne financière alors que les salariés ont cotisé durant toute leur carrière à Pechiney pour ce qui fait partie des acquis sociaux !

Devrions-nous en être surpris avec tout ce qui se passe en cette période concernant la finance ?

Comment identifier les ayants droits ?

Nous lançons un appel sur tout le territoire pour savoir ce qu’il en est dans les autres secteurs de l’ex PUK.

Localement, ici dans les Pyrénées Atlantiques, afin de pouvoir régulariser cette situation : Nous invitons toutes les veuves et les veufs qui ne perçoivent pas cette RO ou IPC, ou qui ne la perçoivent pas depuis la date du décès de leur conjoint, nous invitons aussi tous les retraités qui seront forcément un jour confrontés aussi à ce problème, à se manifester, en s’adressant au :

Syndicat CGT des Retraités PECHINEY

UL- CGT. Maison du Pays

64150 MOURENX

http://www.frontsyndical-classe.org/article-appel-urgent-du-syndicat-cgt-des-retraites-de-l-ex-usine-aluminium-pechiney-de-nogueres-51835157.html