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POURQUOI BUSH CHERCHE LA CONFRONTATION AVEC LA COREE DU NORD

Publie le mercredi 1er novembre 2006 par Open-Publishing

Ou ce que votre presse ‘démocratique’ vous a soigneusement caché

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Par Gregory Elich
29 octobre 2006

Le test Nord Coréen et les sanctions de l’ONU ont amené les relations entre les USA et la Corée du Nord à leur plus bas point depuis que Bush est entré en fonction. Pourtant il y avait un peu plus d’un an que de brefs moments d’espoir laissaient entrevoir un règlement diplomatique de la dispute nucléaire. Lors des discussions à six, le 19 septembre 2005, une déclaration de principes sur le désarmement nucléaire était signé entre les USA et la Corée du Nord. L’administration Bush, cependant, considéra sa signature sur le papier comme un moyen de retard tactique. Durant les négociations, elle avait fermement rejeté le contenu de cette déclaration et l’avait finalement signé du fait de la délégation Chinoise avait prévenu que la Chine considérerait que les USA devaient être blâmés si les négociations à six devaient échouer.

L’encre était à peine sèche sur le document, que les USA devaient violer l’accord sur un de ses points les plus importants. Alors que les USA devaient commencer à normaliser leurs relations avec la Corée du Nord, ils annoncèrent l’imposition de sanctions sur les comptes en banque détenus auprès de la banque de Macao’ Banco Delta Asia’, parce que prétendument, elle servait à faire circuler de la fausse monnaie.

S’il y avait de la substance ou non sur les accusations n’était pas prouvé, mais il y a quand même du terrain pour en douter. L’expert allemand en contrefaçon Klaus Bender croit que depuis que la monnaie U.S. est imprimé sur du papier spécialement fabriqué au Massachusetts, utilisant des encres basées sur des formules secrètes, "il est inimaginable" que d’autres que des américains "pourraient se procurer ces matériels." Les presses que la Corée du Nord a obtenu il y a trente années, dit Bender, sont "dépassées et incapable de fabriquer les billets actuels de la monnaie US, qui sont un produit de haute technologie."
Il impliqua fortement que la CIA pouvait être la source des billets contrefaits car elle "dispose d’une usine d’impression équipé avec de la technologie sophistiquée pour la production de ces billets."
Que la CIA aie la capacité d’imprimer ces faux billets ne prouve pas qu’elle l’ait fait.
Elle devrait avoir un motif, et la source n’a pas encore été tracée.
D’où que cette fausse monnaie provienne, l’ administration Bush désirait utiliser cette question comme d’un prétexte pour prendre action contre la Corée du Nord. Malgré cela, rapporte Bender, "l’opinion des experts" est que les allégations US contre la Corée du Nord " ne tiennent pas la route." (1)

La ‘Banco Delta Asia’ nia rapidement la charge, disant que ses relations d’affaires avec la Corée du Nord était entièrement légitime et commerciale.

Plus d’un an plus tard, les USA n’ont pas encore terminé leur enquête. Aussi longtemps que cette question n’est pas résolue, les USA peuvent geler les fonds de la Corée du Nord. L’ambassadeur russe en Corée du Sud, Gleb Ivashentsov, a appelé les USA à présenter leurs preuves. Pourtant, ce qu’ils ont reçu sont de « simples rumeurs du niveau du ragot ». Les officiels du Trésor U.S. ont rencontré une délégation Nord Coréenne à New York en Mars 2006, mais ne reçurent aucun élément qui appuyait la charge. La délégation de la République démocratique de Corée du Nord conduite par Ri Gun fit remarquer juste après la rencontre, "Il n’y a eu aucun commentaire ni aucune discussion " au sujet des preuves. Lors du meeting, il proposa de créer un organisme USA-Corée du Nord pour échanger des « informations sur les crimes financiers » et préparer des « contre- mesures." Les Nord Coréens dirent qu’ils répondraient devant les preuves en arrêtant ceux qui étaient impliqués et en saisissant leur équipement. "Les deux côtés peuvent avoir un dialogue au sein de cet organisme qui les aiderait à construire la confiance. Cela aurait un impact positif en ce qui concerne la question nucléaire de la péninsule Coréenne," ajoutait Ri. La délégation suggéra aussi qu’un compte Nord Coréen soit ouvert auprès d’une institution US et placé sous supervision américaine, pour dissiper les suspicions. (2)

Sans surprise, les offres nord Coréennes furent rejetées. En élevant la question de la contrefaçon, l’administration Bush cherchait à utiliser cette affaire comme moyen de mener une guerre économique contre la RDPC. Ce n’était pas un accord avec la Corée du Nord que l’administration Bush désirait, mais un changement de régime, et des actions ultérieures devaient survenir bientôt. Les USA continuèrent par imposer des sanctions sur plusieurs sociétés d’import- export, sur base de la charge non substantielle qu’elles étaient impliquées dans du trafic d’armes. Ensuite, plus de sanctions furent annoncées, cette fois contre des sociétés russes et indiennes faisant du commerce avec la Corée du Nord, de même qu’envers plus de sociétés nord Coréennes. (3)

Les mesures prises à l’encontre de la ‘Banco Delta Asia’ privèrent la Corée du Nord d’un point d’accès majeur avec le commerce international, et servirent de mécanisme pour accélérer l’effet des sanctions. En mettant ‘ Banco Delta Asia’ sur la liste noire, les USA obligèrent d’autres institutions financières de mettre fin à leurs relations avec cette banque, jusqu’à ce qu’elle mette fin à ses relations avec la Corée du Nord. La campagne prit bientôt une signification internationale. Le département du trésor US envoya alors des lettres de menaces aux banques tout autour de la terre, avec pour résultat que ces banques fermèrent leurs comptes en banque Nord Coréens. Craignant des représailles US, ces banques sentirent qu’il était plus prudent de fermer les comptes nord Coréens plutôt que de risquer d’être mis sur une liste noire et d’en subir les conséquences. Le sous secrétaire au trésor U.S. Stuart Levey observa que les sanctions et les menaces U.S. avaient mis la "pression haute" sur la Corée du Nord, conduisant à "une avalanche sous forme de balle."
Ces actions US signifiaient aussi que les USA minaient toute perspective d’un règlement pacifique.
Depuis lors, un officiel de haut rang de l’ administration Bush révélait que la stratégie était : "Mettez la pression sur eux tout en continuant à négocier." Mais les discussions, continuait cet officiel, ne serviraient qu’à n’accepter la capitulation de la Corée du Nord. Un second official U.S. décrivait le but de ces négociations que comme un "mécanisme de reddition."
En effet, même avant la signature de l’ accord du 19 septembre, les USA avaient déjà décidés "d’aller vers plus de mesures de confrontation," prétend un ancien officiel de l’administration Bush. (4)

En tant que directeur général de la « Daedong Credit Bank », une banque possédée par des étrangers opérant à Pyongyang et servant aux importateurs, Nigel Cowie fut en mesure de témoigner des effets de la politique du trésor US.

"Nous avons entendu de la part de clients étrangers ayant du business légitime ici, ce qu’ils ont entendu de la bouche de leurs banquiers à l’étranger à savoir qu’ils n’acceptaient plus les remises de la Corée du Nord, ou qu’autrement « leurs comptes seraient fermés ».

Pour illustrer avec quelles longueurs les officiels US avaient préparé leur coup, Cowie décrit une opération qui impliquait sa propre banque, à partir de laquelle « vous pouvez tirer vos propres conclusions." Un compte avait été ouvert auprès d’une banque de Mongolie. Des arrangements avaient été pris pour des transactions de cash légal. Mais lorsque les courriers de la ‘ Daedong Credit Bank’ arrivèrent en Mongolie, ils furent arrêtés par des officiels du renseignement Mongoliens, et leur argent confisqué. Des accusations furent faites selon lesquelles les courriers transportaient de la fausse monnaie depuis la Corée du Nord. Une fuite vers les médias à partir d’une source non identifiée conduisit la presse à rapporter que des ‘diplomates Nord Coréens’ avaient été arrêtés pour trafic de fausse monnaie.
Après deux semaines, les officiels du renseignement Mongolien " concédèrent dans un meeting avec la banque que les billets étaient vrais ; le cash fut donc rendu. Dans le meeting final, les renseignements Mongoliens "apparaissaient plutôt embarrassés d’avoir reçu des mauvais renseignements."

Il faut avoir peu d’imagination pour ne pas soupçonner la source de cette information. (5)

Les action US rencontrent des succès croissants. "Pour notre part," explique Cowie , "nous faisons du business propre, mais nous avons été affecté par ces mesures. Une grande partie de l’argent de nos clients -pas seulement en USD, mais dans toutes les devises -a été effectivement saisi, avec aucune indication de quand il sera rendu." Le sort de la’ Banco Delta Asia’ a servi de leçon. "Les banques de n’importe quelle sorte sont juste terrifiées de ne rien avoir de commun avec les banques Nord Coréennes," ajoute Cowie . Après que la majorité des intérêts dans la’ Daedong Credit Bank’ fut achetée par des intérêts de la banque possédée par les britanniques ‘Koryo Bank’, le nouveau propriétaire, Colin McAskill, demanda aux officiels U.S. d’examiner les opérations de la banque dans le but de prouver que ses fonds sont légitimes et devraient être débloqués. "Nous nous en prendrons aux USA après les sanctions," dit il. "Ils ont suivi leurs propres voies sans que quelqu’un ne les questionne sur ce qu’ils faisaient." (6)

Les lettres de menace du trésor US furent souvent suivies de visites personnelles d’officiels US. Les banquiers et les officiels US disent que les messages contenaient un mélange de menaces implicites et d’actions explicites. En conséquence, il ne fallut pas longtemps avant que presque tous les comptes nord Coréens tenus en dehors de ce pays ne soient fermés, avec un effet délétère sur le commerce international de ce pays. Les officiels U.S. créent un mal économique terrible sur ce pays, mais ont planifié de faire plus encore. "Nous ne faisons que commencer," déclare le sous secrétaire au trésor Stuart Levey il y a plusieurs mois. In many cases, no pretense was made that the actions were related to illegal financial transactions. U.S. officials were now openly pressing financial institutions to sever all economic relations with the DPRK. “The U.S. government is urging financial institutions around the world to think carefully about the risks of doing any North Korea-related business,” Levey said. En septembre 2006, les USA ont envoyé des dépêches officielles à chacun des membres de l’ONU, détaillant les plans pour des actions de sanction plus dures encore. Les mesures planifiées étaient si fortes que plusieurs états européens ont exprimé du souci, et il était dit qu’il s’agissait d’un blocus total de tout le commerce nord Coréen et transactions financières. (7)

Concerné sur la direction prise par les événements, Selig Harrison, directeur du programme Asie du Centre de Politique International, visita la Corée du Nord et rapporta ce qu’il avait vu. "J’ai trouvé des exemples authentifiés par des businessman étrangers dans lesquels des importations légitimes de matériels légers pour des industries légères fabriquant des biens de consommation avaient été bloquées. Les Nord Coréens voient cela comme une politique destinée à changer de régime au travers de la pression économique." Harrison said the message he heard from North Korean officials was essentially, “We want the U.S. to show us it is ready to move toward normal relations in accordance with the September 19 agreement. If the U.S. won’t lift all of the financial sanctions, all at once, then it should show us in other ways that it has got its act together and is giving up the regime change policy.” (8)

North Korean officials were understandably miffed at the Bush Administration’s immediate violation of the September 19 agreement on principles. As the U.S. continued to tighten the screws, North Korea announced that it would not return to the six-party talks until the U.S. honored the agreement it had signed. Sanctions would have to be lifted. At a minimum, dialogue should take place on resolving any questions surrounding the accusation of counterfeiting. U.S. officials said the sanctions were not up for discussion, and demanded North Korea’s return to the six-party talks. The image presented to the American public was of North Korean obdurate behavior and refusal to negotiate. Unmentioned was how the Bush Administration had deliberately torpedoed the talks.

Le président de Corée du Sud Roh Moo-Hyun visita Washington en Septembre 2006, demandant que l’enquête sur la « Banco Delta Asia » soit amenée à une conclusion rapide. Roh a déclaré qu’il était aussi important que les USA réfrènent l’imposition de sanctions supplémentaires puisque cela rendait impossible la reprise des négociations à six. (9) Sa demande ne donna aucune suite. A la place, les USA commencèrent à diffuser des nouvelles hostiles à la Corée du Nord au travers de trois stations radio fiancées par le département d’état . (10) "Je pense que nos sanctions ont un impact réel," trompette Stuart Levey dans un speech devant l’ American Enterprise Institute juste un mois avant que la Corée du Nord n’entreprennent son test nucléaire, "mais le but réel, je pense, est de voir un changement réel en Corée du Nord. Ainsi nous ne sommes pas satisfaits avec ce qui est arrivé." (11)

Any hope for a resumption of the six-party talks had vanished. L’administration Bush désirait un changement de régime en Corée du Nord et était susceptible d’accroître les tensions. Les Coréens avaient gagné une réputation pour leur productivité en réponse : par la diplomatie lorsqu’ approchés diplomatiquement et avec rudesse lorsque menacés. La Corée du Nord décida de répondre avec un test nucléaire de façon à décourager toute velléité d’action militaire de la part des USA. Un communiqué émana du ministère de la défense Coréen dénonçant l’ "internationalisation par les USA des sanctions et blocus contre la RPDC." Un test nucléaire serait une contre mesure afin de défendre la souveraineté du pays " contre les « actions hostiles » de l’administration Bush (12)

Le test nucléaire prit place le 9 octobre. Il y a encore quelque mystère au sujet de la nature du test. Le rendement était incroyablement faible, estimé à environ entre un demi kilotonne (500 tonnes de TNT) et 0.9 kilotonnes (900 tonnes de TNT). Les autorités Nord Coréennes avaient notifiées les Chinois d’un test tournant autour de 4 kilotonnes, largement au dessous des puissances des autres pays lors de leurs premiers tests. Il se pourrait que la RPDC essayait de conserver ses réserves limitées de plutonium et de réduire l’extension de ses retombées radio actives.

Le test est généralement considéré comme un échec partiel, due à une détonation incomplète de la charge nucléaire. Les officiels du renseignement US et les experts en armement estiment qu’un système nucléaire a été testé et n’a pas fonctionné correctement ou que le test a été fait seulement sur un composant nucléaire. La RPDC a du chemin à faire encore avant d’être capable de développer une arme nucléaire capable de fonctionner. Si la RPDC voulait signaler aux USA qu’elle avait des moyens de représailles nucléaires, alors elle a obtenu le résultat inverse, avec un test révélant qu’elle était aux premiers stades de son programme. (13)

Cela a toujours été le but de l’administration Bush de gagner le soutien international de sanctions de l’ ONU envers la Corée du Nord. Il y avait ceux qui admettaient au sein de l’ administration Bush qu’ils espéraient que les Coréens conduisent un test nucléaire. Après avoir manoeuvré la RPDC à exercer la seule option qu’elle avait a permis aux USA de saisir promptement leur chance. (14)

Les USA gagnèrent l’approbation du Conseil de sécurité pour les sanctions internationales contre la RPDC. La Chine et la Russie réussirent à éliminer toute formulation pouvant conduire à une action militaire, mais il y a toujours des dangers dans la résolution. Par exemple les états membres sont appelés à prendre des actions “de coopération au travers d’inspection de cargos allant vers ou provenant de Corée du Nord ». A la fois le Conseil de Sécurité et le Comité des Sanctions de l’ONU ont le droit d’allonger la liste de biens et technologies qui peuvent être bloqués, et le Comité des Sanctions se réunira tous les 90 jours pour recommander « des façons de renforcer l’effectivité des mesures » (15)

On peut s’attendre à ce que les USA presse davantage pour obtenir des mesures draconiennes. Les officiels US furent rapides pour promouvoir le fait que les mesures décidées par l’ONU permettaient l’inspection des navires Nord Coréens, et donner le feu vert pour une campagne plus agressive afin de forcer les institutions financières internationales de couper les liens avec la RPDC.

L’administration Bush regarde la ‘Proliferation Security Initiative (PSI)’, un programme décrit comme limitant le flot d’armes nucléaires, biologiques et chimiques, comme le nouveau centre de sa politique à faire respecter. (16)
[note du traducteur : reposant sur un ‘volontariat’ des nations du monde cette PSI mène des manœuvres dans le Golfe Persique au large de l’Iran ces 30 et 31 octobre 2006]

Peu après le passage de la résolution de l’ONU, l’ambassadeur US Alexander Vershbow et le secrétaire d’état adjoint Christopher Hill demandaient à la Corée du Sud de revoir ses relations économiques avec la Corée du Nord, avec pour but de limiter leurs contacts. Cela fut suivi par une visite du secrétaire d’état Condoleezza Rice, qui renforça le message. En particulier, les USA désiraient que la Corée du Sud arête ses projets de coopération dans le parc industriel Kaesong et le site touristique du Mont Kumgang . (17)

A son crédit, la Corée du Sud refusa d’abandonner les projets, tous deux étant essentiels aux plans à long terme de réunification de la péninsule coréenne. “The decision is South Korea’s to make,” stressed South Korean security aide Song Min-soon. (18)

Le voyage de Condoleezza Rice l’emmena ensuite à Tokyo, Pékin et Moscou, où elle admonesta les officiels d’ augmenter les mesures qui renforceraient l’effet des sanctions. Le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov senti que Rice allait trop loin dans ses demandes, et commenta après, "Tout le monde devrait montrer du réalisme et éviter d’avoir des positions extrêmes, sans compromis." (19)

De manière prédictible, les officiels US eurent plus de succès au Japon, qui a imposé récemment un ban total sur le commerce avec la RPDC. Les officiels japonais ont parlé de soumettre une nouvelle résolution à l’ONU si la RPDC devaient conduire un nouveau test nucléaire. La nouvelle résolution envisagée par le Japon conduirait les nations du monde de bloquer tout le commerce avec la RPDC. Plus alarmant, l’Article 42 serait invoqué pour permettre une action militaire. (20)

The furor over the partial failure of North Korea’s single, rather puny nuclear test made for an interesting contrast with the indifference that has greeted other nations’ nuclear arsenals. The U.S., of course, has a massive arsenal of nuclear arms at its disposal. There is no suggestion that the established nuclear states should disarm, nor have there been calls for sanctions against the newer nuclear states, India, Pakistan and Israel. The U.S. has even recently signed a nuclear deal with India. In all of these cases, the nuclear programs dwarfed that of North Korea’s. Yet only North Korea has been singled out for punishment and outrage. The basis for such a glaringly obvious double standard is that none of the other nuclear powers are potential targets for U.S. military forces. The operative principle is that no nation the U.S. seeks to crush can be allowed the means of thwarting an attack.
North Korea’s nuclear test was driven by the perceived need to reduce the risk of attack by the U.S., a real enough consideration given the fate of conventionally armed Iraq, Afghanistan and Yugoslavia. At the same time, the test played into the Bush Administration’s hands. The U.S. military is tied up to a large extent in the occupations of Iraq and Afghanistan, but UN sanctions are a cost-effective alternative for bringing ruin to North Korea and its people. How the Bush Administration interprets what the sanctions allow it to do is a question with potentially profound consequences. There have already been indications that the U.S. may go well beyond the letter of the resolution and implement measures that represent a real menace to peace. The UN resolution gives nations the legal backing to stop North Korean ships in foreign ports and waters. But U.S. Ambassador to the UN John Bolton has hinted at the possibility of stopping and searching North Korean ships in international waters, an act lacking in any legal basis. If the U.S. decides to pursue that course of action, it risks inviting a military clash at sea. Japan is considering contributing destroyers and patrol aircraft to the U.S. plan to harass North Korean shipping. (21) This would be seen as an especially provocative act, given the bitter memories associated with the many years Korea spent under harsh Japanese colonial rule.
But then, confrontation is surely what the Bush Administration wants, viewing it as an opportunity for further punishment of the DPRK.
En démolissant le cadre d’accords de 1994, l’administration Bush a fait tout ce qui était en son pouvoir pour renforcer les tensions. "Les USA n’ont jamais eu l’intention d’honorer le cadre d’accords (de 1994) et n’ont jamais rempli aucune de ses provisions," signale Alexander Zhebin de l’Institut Russe de l’ Extrême Orient. "Les USA voudraient placer une chaudière sur cette partie proche de la Russie. Les américains s’assiéraient et regarderaient à la TV la chaudière exploser et laisseraient les Russes, Chinois et Coréens en payer les conséquences." (22)

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Gregory Elich is the author of Strange Liberators : Militarism, Mayhem, and the Pursuit of Profit
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NOTES
1. "Sharply Increased US Sanctions are Based on the USD Supernote Accusation against North Korea. But Counterfeit Experts Say the Accusation is Baseless," European Business Association (European Chamber of Commerce in Pyongyang), April 2006. "An der Supernote' Stimmt Fast Alles," Associated Press, April 19, 2006. 2. "NKorea Nuke Talks Uncertain," UPI, December 6, 2005. "No US Evidence on Counterfeiting: NKorean Diplomat," Agence France-Presse, March 9, 2006. "N.K. Proposes Separate Negotiations to Discuss U.S. Sanctions," Yonhap (Seoul), March 8, 2006. Lee Chi-dong, "Russia Urges U.S. to Present Evidence of N. Korean Counterfeiting," Yonhap (Seoul), March 7, 2006. 3. Jeannine Aversa, "White House Targets N. Korean Companies," Associated Press, October 21, 2005. "US Slaps Sanctions on N.Korea, Russian Firms," Reuters, August 4, 2006. "U.S. Slaps Sanctions on Two N.Korean Firms," Chosun Ilbo (Seoul), August 7, 2006. 4. Christian Caryl, "Pocketbook Policing," Newsweek, April 10-17, 2006. Joel Brinkley, "U.S. Squeezes North Korea's Money Flow," New York Times, March 10, 2006. 5. Nigel Cowie, "US Financial Allegations - What They Mean," Nautilus Institute, May 4, 2006. 6. Nigel Cowie, "US Financial Allegations - What They Mean," Nautilus Institute, May 4, 2006. "North Korea's Nuclear Push May be Stymied by U.S. Banking Rules," Bloomberg, March 7, 2006. Anna Fifield, "Bankers Challenge US Sanctions on North Korea," Financial Times (London), September 5, 2006. 7. Steven R. Weisman, "U.S. Pursues Tactic of Financial Isolation," New York Times, October 16, 2006. "N.Korean Regime Feeling Pinch from Sanctions: U.S.," Chosun Ilbo (Seoul), April 3, 2006. "North Funds Lose Havens in Sanctions," JoongAng Ilbo (Seoul), August 24, 2006. "US Targets Business with North Korea," Associated Press, September 9, 2006. "US Reportedly Asks for Cooperation with Sanctions on DPRK from UN Member States," Chosun Ilbo (Seoul), September 13, 2006. 8 Selig S. Harrison, "N.K. Nuclear Test Depends on U.S.," Hankyoreh (Seoul), October 2, 2006. 9. "South Korea Asked U.S. to Suspend Further North Korea Sanctions: Source," Yonhap (Seoul), September 18, 2006. 10. "US Funds Radiocasts Aimed at North," Dong-A Ilbo (Seoul), September 28, 2006. 11. "U.S. Not Yet Satisfied with Impact of N.K. Sanctions: Levey," Yonhap (Seoul), September 9, 2006. 12. "DPRK Foreign Ministry Clarifies Stand on New Measure to Bolster War Deterrent," KCNA (Pyongyang), October 3, 2006. 13. Jungmin Kang and Peter Hayes, "Technical Analysis of the DPRK Nuclear Test," Nautilus Institute, October 20, 2006. Ivan Oelrich, "North Korea's Bomb: A Technical Assessment," Strategic Security Blog (a Project of the Federation of American Scientists," October 13, 2006. Ludwig De Braeckeleer, "N. K. Nuclear Test: Evidence and Unknowns," Ohmy News (Seoul), October 12, 2006. "Alleged Radioactive Debris from N.K. Nuclear Test Detected," Yonhap (Seoul), October 14, 2006. Greg Miller and Karen Kaplan, "Even if Device was Flawed, Test Crossed a Threshold," Los Angeles Times, October 10, 2006. 14. Interview with Selig S. Harrison, "Harrison Faults Bush Administration for Rejecting Step-by-Step Accords to Halt North Korea's Nuclear Program," Council on Foreign Relations, May 10, 2004. Glenn Kessler, "Rice Sees Bright Spot in China's New Role Since N. Korean Test," Washington Post, October 22, 2006. 15. "Text of U.N. Resolution on N. Korea Sanctions," CNN, October 14, 2006. 16. Warren Hoge, "Security Council Backs Sanctions on North Korea," New York Times, October 15, 2006. "U.S. Achieves Key Objectives in U.N. Resolution, with PSI as Centerpiece," Yonhap (Seoul), October 15, 2006. 17. Park Song-wu, "Vershbow Wants Seoul to Cut Economic Ties with N.Korea," Korea Times (Seoul), October 18, 2006. Richard Lloyd Parry, "US Demands the Closure ofCash Cow’ Projects for Kim," The Times (London), October 19, 2006. Lee Joo-hee, "Seoul Urged to Get Tough on N. Korea," Korea Herald (Seoul), October 19, 2006.
18. Chun Su-jin, "Testy Official Snaps Back at U.S. Sanctions Pressure," JoongAng Ilbo (Seoul), October 19, 2006. Kim Ji-hyun, "Seoul Digs in Over Projects with N. Korea," Korea Herald (Seoul), October 20, 2006.
19. Adrian Blomfield, "Russian Rebuke for Rice over N Korea," Daily Telegraph (London), October 21, 2006.
20. Ewen MacAskill and Jonathan Watts, "Japan Bans All Trade with North Korea," The Guardian (London), October 12, 2006. "Japan Eyes Tougher N. Korea Resolution," Kyodo News Service (Tokyo), October 22, 2006.
21. "MSDF Set to Monitor 2 Sea-Lanes to Check Ships Near Okinawa, Tsushima Strait," Yomiuri Shimbun, October 22, 2006.
22. Vladimir Radyuhin, "U.S. Provoked N. Korea : Russia," The Hindu, Chennai, October 22, 2006.
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Traduit par Marek Tysis