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PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !
Publie le mardi 19 septembre 2006 par Open-Publishing17 commentaires
PROF et NON-TITULAIRE DEPUIS 1999
A l’heure où nous nous entendons tous les jours le gouvernement dire qu’il met l’education et l’égalité des chances en priorité dans sa politique , Je vous écris cette présente à fin d’attirer votre attention sur la situation des non-titulaires de l’éducation nationale (20000 en France).
Il existe dans l’éducation nationale un contrat encore plus précaire que le CPE c’est le CDD reconductible à l’infinie grâce auquel les rectorats peuvent (en tant que prof),nous embaucher nous débaucher selon leur désir et en complète opposition avec le droit du travail français .Dans les faits , la période d’essaie peut durer une vie .
Pour ma part j’ai fait 3 vacations de 200h chacune (c’est le maximum légal dans une année) .Ensuite j’ai enchaîné 5 contrats de 1 an chacun (CDDs). D’aprés l’education nationale je ne peux pas etre titulaire car je n’ai pas le CAPES .Ce concours ne valide pas un enseignement sur le metier de prof et n’ai pas superieur à bac+3 .Donc pour ces bureaucrates de l’EN l’experience n’a aucun interet.Ils vous diront que je n’ai qu’a passer le concours. Pour cela il faudrait une formation et surtout que le concours soit ouvert ; dans ma discipline (éducation musicale) le concours interne (concours réservé aux non-titulaires exerçant depuis 3 ans) est fermé depuis 2 ans alors que l’externe (pour les universitaires sans expérience) est ouvert .Je tiens à signaler que d’autres disciplines sont dans le même cas.
J’accuse les rectorats et l’éducation nationale de non respect des droit de l’homme ,car le droit du travail en est un.
Les raisons :
– signature des contrats au delà du délai légal de 2 jours ( contrats antidatés)
– payement des heures de vacation irrégulier et ne correspondant pas au heures effectuées dans le mois
– non payement du chômage dans les délais légaux (+ de 2 mois ,bien plus !)
– aucune indemnité de licenciement
– nombre de CDD hors la loi
– aucun courrier de licenciement
– Non respect du droit à la formation (académie de Nice)
– non respect des barèmes de recrutement (Nice)
En conclusion , lorsque je vois ça j’ ai un gros doute sur l’honnêteté intellectuelle de nos dirigeants et de nos syndicats (inexistant dans la défense des non-titulaires de l’éducation voir collaborateur car ils participent au non respect des barèmes de recrutement à fin de placer leurs adhérents .
Remarque : tous les contrats sont des CDD, comme quoi l’état ne respecte pas les règles qu’il impose aux entreprises privées.
De plus, dans l’académie de Nice nous sommes restés plusieurs années sans inspecteur d’académie (éducation musicale) et lorsque enfin on en désigne un ,celui-ci prend comme première directive de ne pas faire de formation pour la préparation du concours réservé sachant que ce même concours ne sera pas reconduit l’année d’après ainsi que le concours interne. N’ayant pas respecté le droit de formation ,qui l’on retrouve comme jury au concours réservé 2005 ?Ce même IPR que l’on va payer à la journée. Ceci est un bon exemple de malhonnêteté intellectuelle.
Il faut savoir que le rectorat de Nice ne se soucie pas de l’avenir des enfants ; durant au moins 3 ans les élèves de Roquebilliere sont restés sans cours de musique et de dessin .De plus ,dans l’arrière pays niçois ,les différents IPRs de musique ne sont jamais venus dans la période Septembre 1999-juin 2005, sachant que sur le poste il y avait un contractuel qui aurait sans doute voulu être conseillé .C’était trop loin pour eux ,alors que certains profs montaient tous les jours (50km de montagne+ travaux sur la route).
De toute manière , le mérite importe peu pour ces gens là. Exemple , un prof de musique est absent pendant plus de 3 ans. Il habite à moins de 10 km du collège et ne peut ( d’après ses dires) assurer sa fonction .Par contre son problème de santé ne le gène pas pour faire des centaines de km avec sa chorale d’adultes pour ce produire au rectorat par exemple .Et bien ce prof on le retrouve à l’heure actuelle dans l’équipe pédagogique de l’IPR d’éducation musicale de l’académie de Nice. Donc le mérite n’est pas un critère de sélection pour ces gens là ,ils préfèrent le copinage .
Nous ,20000 precaires de l’EN nous n’avons pas la possibilité d’attaquer nos patrons comme dans le privé.Tout ceci provoquera des drames comme la prise en otage ,dans une école, des élèves par un prof contractuel qui a pété les plombs.
Ce n’etait sans doute pas la seule raison de son geste mais lorsque chaque fin d’année(aout) on ne sait pas si l’on aura du travail aprés les vacances(on le sait 2 jours aprés la rentrée),et que l’on ne peut pas prendre de credit ,et bien ! on ne se marie pas , on ne s’installe pas , on ne peut pas assumer des enfants( donc en avoir) ;En résumé on ne peut pas avoir de vie et il suffit de pas grand chose pour craquer. J’espere seulement que la prochaine fois le désèspéré s’en prendra aux fonctionnaires des rectorats et à notre ministre de l’education,qui sont de veritables negriers avec les non-titulaires (inspecteur d’academie) .
Cela fait des années que pour faire des économies, les différents gouvernements diminuent le nombre de professeurs.Pour information , je gagnais 1200 euros par mois.Si leur but était vraiment de mieux gérer le budget de l’éducation , ils regarderaient de plus prés les fortunes qui sont dépensées dans les IUFM où beaucoup de pêrsonnes sont payées à remuer du vent car les formations qu’ils proposent sont de plus en plus déconnectées des situations rencontées sur le terrain.Il faut savoir que la responsable de ces centres de formation a dit à la télè que les IUFM ne servaient pas à apprendre aux enseignants des methodes pédagogiques ;aussi on est en droit de se poser la question : à quoi servent ces gens et pourquoi les paye-t-on ? La grande majorité de ces formateurs sont des personnes qui ne veulent pas avoir à faire à des élèves , cela les obligerait à se remettre en question et à travailler. La deuxieme source de dépense que l’on pourrait réduire c’est celle allouée aux inspecteurs d’academies.Il y en a pour chaque matière et chacun d’eux a un nombre important de personnel sous ses ordres.Il ne faut surtout pas croire qu’ils font tout ; ils dechargent une partie de leur travail sur d’anciens profs qui , comme les formateurs d’IUFM, ne veulent plus avoir à faire aux élèves, il faudrait qu’ils corrigent des copies ,qu’ils préparent des cours, qu’ils remplissent des bulletains de trimestre,qu’ils assistent aux conseils de classe et surtout ,ils seraient obligés de fréquenter les parents d’élèves.
Tout ceci n’est qu’un état de fait , il n’ y a aucune exagération et si l’on vous dit le contraire ce n’est que de l’hypocrisie doublée d’un mensonge.
auteur : un prof non-titulaire depuis 1999.
http://www.ac-reseau.org/PROF-et-NON-TITULAIRE-DEPUIS-1999
Messages
1. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 19 septembre 2006, 21:50
Tout cela est malheureusement exact et pire qu’il y a quinze ans.
2. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 01:24
"En conclusion , lorsque je vois ça j’ ai un gros doute sur l’honnêteté intellectuelle de nos dirigeants et de nos syndicats (inexistant dans la défense des non-titulaires de l’éducation voir collaborateur car ils participent au non respect des barèmes de recrutement à fin de placer leurs adhérents ."
Il y a beaucoup de vrai dans ce témoignage. Néanmoins, je ne peux laisser passer trois choses.
1) Il est faux que les syndicats, et en particulier le SNES-FSU, ne se soient pas préoccupés du sort des maîtres-auxiliaires et n’aient pas agi pour leur titularisation. Cela a été obtenu à plusieurs reprises. Le problème est qu’on régularise et on s’empresse d’en engager d’autres. Alors, on n’en finit jamais.
2) Le SNES-FSU travaille pour la défense de tous, syndiqués ou non.
3) Il est quand même vrai, aussi, que le meilleur moyen de ne plus être maître-auxiliaire est d’acquérir la qualification suffisante et de passer le CAPES. Les concours sont ouverts à tout le monde.
Jean-Michel Hureau
Secrétaire du SNES-FSU Chili
1. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 11:12
l’affirmation du syndicaliste ci-dessus, selon laquelle "les concours sont ouverts à tout le monde" (et... prout ma chère ?), ne change rien, à l’utilisation des précaires, par l’Education nationale.
2. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 11:40
Réponse sur le CAPES : le CAPES est un concours d’une difficulté complètement folle, pour être gentille, et ne pas parler de sectarisme idiot. Les notes à l’écrit se situent pour le peloton autour de 2 à 3 sur 20. Est-ce bien raisonnable ? Il s’agit tout de même de personnes ayant obtenu au moins une licence, et qui, la plupart du temps, ont une expérience d’enseignement. Eh oui, les navettes ne filent pas toutes seules... comme le disait Aristote. Je n’ai pas d’explication. Cela dure depuis le siècle dernier, depuis que j’ai l’âge de raison, donc depuis les années 1955.
Pour ma part, j’ai hésité longtemps à seulement M’Y PRESENTER tant j’avais vu de larmes et de sanglots suite aux nombreux échecs dus, je pense, à la coquetterie intellectuelle des correcteurs. Je ne parle pas de l’oral qui vous jetait aux orties dès l’instant où vous sortiez d’un lycée dont le nom commençait par un saint ou une sainte. Et Saint-Exupéry alors ? De quel côté est-il ? Tout le monde l’ignore.
Ayant l’enseignement chevillé au corps et à l’esprit, j’ai donc enseigné, vaille que vaille... Au cours de l’année 1988-89, si ma mémoire est bonne, j’ai accepté un poste de MA de philo puisque j’en possède la licence. Je me suis présentée, enfin, à ce fameux CAPES de philo. Tandis que je "tenais tête" à une centaine de jeunes gens et jeunes filles presque majeurs, en étant près du programme, j’ai le BAC MATH-ELEM et je déteste les propos creux, mes deux dissertations écrites obtinrent des notes autour de 2 à 3, comme tout le monde. J’ai demandé la photocopie de mes deux devoirs grâce à l’amélioration des relations entre l’administration et les citoyens. Il n’y a aucune annotation qui puisse expliquer cela. Si j’écris mes mémoires un jour, j’en ferai un chapitre.
Quelques mois plus tard, ayant surmonté ma déconvenue, je me lançais à téléphoner au professeur correcteur lui-même, je ne me rappelle plus de son nom. Sa réponse fut : "Tout cela n’a aucun sens...". Je n’ai pas su s’il s’agissait de mes copies, ou du fait que je lui posais la question directement. Le sentant très contrarié, évidemment je n’ai pas insisté.
En revanche, j’ai été reçue à plusieurs concours administratifs, basés sur le français, les maths, la culture générale, le droit. Il s’agit :
– pour l’admission définitive, du concours catégorie C des Impôts, du concours catégorie B de la Ville de Paris ; pour la seule admissibilité à l’oral : catégorie A Ville de Paris, catégorie B Impôts et Télécom.
Le problème est qu’étant une femme et attendant un enfant au moment de la prise de fonction, j’ai dû surseoir pour certains et abandonner pour d’autres. Comment suivre une formation à Clermont-Ferrand, ex. des impôts, avec tout ce que cela comporte de frais, de problèmes de bousculade de vie ? Je n’aime pas Paris, mais c’est là que j’habitais à l’époque.
Voilà. J’aurai beaucoup de choses à ajouter. Et j’espère pouvoir l’écrire un jour.
Monique Renouard.
3. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 18:08
réponse au syndicaliste du snes :
caplp externe lettres-histoire 2007 : 225 postes !
ceci réduit la précarité dans l’Education Nationale ...
un coup d’oeil au nombre de postes toutes disciplines confondues suffit à en finir avec ce discours sur la fin de la précarité grâce aux concours...
http://www.education.gouv.fr/siac/siac2/postes/poste.htm
Les syndicats de l’EN vont-ils un jour obtenir un recrutement massif pour l’Education nationale ?
4. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 20:22
Mais je n’ai jamais dit que l’EN ne developpait pas la précarité ! Mais quand on met dans le même sac l’état et les syndicats. Je dis NON ! Parce que c’est faux, même si certains syndicats sont de bas vassaux du pouvoir. Et je n’ai jamais pensé "Prout ma chère" car c’est me faire un procés d’intention. Qu’on le veuille ou non, les syndicalistes sont des gens dévoués qui se mettent au service de tous. Et même quand quelques-uns bénéficient de quelques malheureuses heures de décharge syndicale, ce n’est pas de l’argent bien gagné. Ce n’est pas parce que les syndicats se battent sur tout les fronts qu’ils ont nécessairement gain de cause face à des ministres autistes. Désolé, mais mais je ne peux pas laisser dire n’importe quoi et transformer mes propos.
JMH
5. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 20:27
Je répète. On essaie et ça fait partie de nos demandes permanentes. Mais si nous avions plus de syndiqués motivés et prêts à engager des démonstrations de force, ça nous aiderait aussi à faire aboutir nos points de vue.
JMH
6. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 23:41
Les précaires sont soumis à la précarité. Seuls les titulaires peuvent s’engager dans des actions syndicales.
7. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 20 septembre 2006, 23:46
Ben oui, mais c’est ce qu’on fait. Alors, il faudrait aussi arrêter de nous tirer dessus à la première occasion.
JMH
8. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 21 septembre 2006, 00:24
"... est d’acquérir la qualification suffisante et de passer le CAPES"
L’idée est malgré tout tenace et peut-être inconsciente que la qualification suffisante est liée au CAPES et réciproquement.
Quand on a obtenu une qualification par le CAPES avec courage et difficultés, il est malaisé de penser que d’autres -au vu des besoins criants de l’enseignement- pourraient être admis sur des critères moins arbitrairement sélectifs.
Et que dire des concours de l’enseignement en collèges et dans le technique ? Il y a vingt ans, je me souviens d’une année où sept furent retenus sur des milliers de candidats, répartis sur toute la France... En plus les "retenus" avaient souvent passé d’autres concours pour lesquels ils avaient pu réussir. Par ailleurs, possédaient-ils les qualités pédagogiques nécessaires pour aller par ex. en banlieue parisienne ? Nul ne s’en souciait...
On a cru bon aussi de décourager par les concours internes des enseignants qui avaient des kilomètres de pédagogie derrière eux. Une honte.
Je ne ferai pas de procès d’intention aux syndicats, car je n’ai pas eu les moyens de connaître leur possibilité d’intervention sur tous ces dysfonctionnements.
A priori je ne voterai ni droite ni PS, je cherche une vraie gauche. monique renouard.
9. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 21 septembre 2006, 01:36
Je ne vais pas reprendre une à une toutes les revendications. On n’arrête pas de demander une augmentation du nombre de postes eu égard aux besoins. Et si le CAPES n’est effectivement pas un gage de compétence, le fait de ne pas l’avoir n’en est pas un non plus.
http://www.snes.edu/snesactu/une.php3
JMH
10. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 21 septembre 2006, 10:36
mais qu’est-ce que c’est encore que ces arguties de syndicalisme collabo ? A partir du moment où quelqu’un est jugé digne d’être embauché par l’Education nationale le problème n’est plus celui de ses compétences, mais de la défense de ses droits -hé oui.
11. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 27 septembre 2006, 22:05
Que vous demandiez plus de postes, c’est une bonne chose, mais vous n’êtes pas écoutés. Pour quelles raisons, je n’en sais rien.
Je n’ai pas écrit que le CAPES n’était pas un gage de compétence. J’ai côtoyé des titulaires du CAPES qui étaient très compétents. Ce que je voulais dire c’est qu’il ne devrait pas être la SEULE référence. Monique renouard.
12. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 27 septembre 2006, 22:11
Je suis toujours ébahie que l’on me donne de vilaines pensées que je n’ai JAMAIS EUES. Dans l’ensemble mes collègues titulaires du CAPES étaient compétents, communicatifs et de plus sympathiques. Le problème est effectivement le manque de suivi dans les postes et cela ne fait que s’aggraver. Si je parle, ce n’est plus pour moi, mais pour les jeunes, confrontés à ce terrible problème. Monique renouard.
3. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 1er octobre 2006, 08:59
j’ai mieux j’enseigne depuis 10 ans conmme non titulaire
début de carrière novembre 1996 dans le privé sous contrat avec l’état en tant que MA II
puis en 2000 coup de fil du public proposition d’un poste plus près de chez moi mais comme vacataire j’accepte car un BB travailler plus prés c’est plus pratique
depuis je suis dans le public comme vacataire chaque début d’année puis de nouveau comme contractuelle après 200h.
concours réservé aucun droit car mes dates correspondaient à mon enseignement privé donc non public
concours professionnel aucun droit car mon enseignement privé est pris comme public car payé par l’état
j’attend le cdi mais aura-t-on la sécurité de l’emploi
je viens de lire le concours réservé au handicapé
un diplôme et un entretien leur donnera 1 CDD suivi d’une titularisation
tant mieux pour les heureux élus
pourquoi pas nous qui avons déjà fait nos preuves,
je rêve d’une titularisation pour ne plus avoir à penser comment sera demain
rmq
si le job ne nous plaisait pas on aurait été voir ailleurs vu la précarité de l’emploi
4. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 2 décembre 2006, 10:28
"En conclusion , lorsque je vois ça j’ ai un gros doute sur l’honnêteté intellectuelle de nos dirigeants et de nos syndicats (inexistant dans la défense des non-titulaires de l’éducation voir collaborateur car ils participent au non respect des barèmes de recrutement à fin de placer leurs adhérents ."
Cela fait mal à lire, à entendre d’être assimilé à l’état "patronnal" et à des collabos...
Hormis le fait que la plupart entre nous ont connu la précarité, tant à leurs début dans l’Education Nationale, qu’aujourd’hui, en tant que titulaires, suite aux dérèglementations constantes et à la remise en cause permanente des statuts, la diffamation sous-jacente à certains messages de cette discussion est inadmissible.
On peut volontairement rester aveugle aux actions contre la précarité de certains syndicats, on peut volontairement rester sourd aux appel à l’action pour la refonte du capes et l’augmentation des postes aux concours, on peut volontairement se contenter d’être de mauvaise foi.
Libre à vous de ne pas lutter, de refuser la solution collective qu’offrent les syndicats, mais ne venez pas pleurnicher.
A. FP, enseignante et syndicaliste.
1. > PROF et NON TITULAIRE DEPUIS 1998 !, 14 décembre 2006, 17:00
Il n’est pas question de pleurnicher, mais de défendre son bifteck, comme tout le monde.
Mais quelle est donc la solution collective proposée par les syndicats ?