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Paris : reunion de reflexion suite a la manif du 8 mars
Publie le dimanche 20 mars 2005 par Open-Publishing1 commentaire
A l’attention des parents d’élèves, des lycéens et des professeurs,
Suite à notre appel sur internet et à nos déclarations dans la presse,
nous avons reçu de nombreux témoignages de lycéens, de parents et
d’enseignants sur les violences commises par les bandes durant la
manifestation du 8 mars à Paris.
Ce qui s’est passé ce jour-là est d’une gravité sans précédent. Pour la
première fois, des bandes sont venues en nombre (un millier sur une
manif de 9000 lycéens) pour attaquer les manifestants.
Cet événement pose au moins trois questions complémentaires :
1) combien de personnes présentes sur les lieux ont été l’objet d’une
agression, et avec quel degré de gravité ?
2) pourquoi la police, pourtant très présente sur les lieux,n’est-elle
pas intervenue pour protéger les lycéens ?
3) comment des jeunes exclus du système scolaire, pour la plupartissus
de l’immigration, peuvent-ils en arriver à considérer comme des
adversaires d’autres jeunes manifestant pour l’égalité des chances ?
Ces questions concernent aussi l’avenir. Nous avons pu, grâce à la
mobilisation des adultes, empêcher que ces violences ne se reproduisent
le 15 mars, mais nous savons que cette protection n’est pas une
solution. C’est la liberté même de manifester qui est ici remise en
cause.
C’est pourquoi nous vous convions à une réunion d’information,
d’échanges et de réflexion, qui aura lieu le vendredi 25 Mars à 19h 30
à la Passerelle, 3 rue St Hubert, 75011 Métro Saint Maur (sortie St
Hubert)
Merci de venir nombreux, et si possible, de confirmer votre présence par
retour de mail à l’adresse suivante :
tiopepe@wanadoo.fr
Brigitte Larguèze, Frédéric Godlbronn et José Reynes, parents d’élèves
agressés le 8 mars.
Messages
1. > Paris : reunion de reflexion suite a la manif du 8 mars , 21 mars 2005, 20:01
N’y -a-t-il un certain angélisme dans la troisième question ?
Tous les braqueurs ne sont pas exclus du système scolaire : parmi ceux qui ont été arrêtés, certains sont bel et bien scolarisés.
D’autre part, la tendance à nier ou à minorer la gravité de ce type de comportements, qui se sont multipliés dans certains établissements scolaires ces derniers années, n’aide pas à comprendre et à anticiper de tels faits.
Une certaine bourgeoisie découvre, hébétée, cette violence, parce qu’elle se produit à Paris, contre certains de ses enfants : certaines réponses auraient dû être apportées bien en amont, dans le cadre éducatif.