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"Paysanne", c’est une insulte, M. Mélenchon ? (video)

Publie le samedi 1er mai 2010 par Open-Publishing
34 commentaires

Militant du Parti communiste français, je suis de plus en plus interloqué par les "dérapages" et "sorties de route" de M. Mélenchon qui a fait campagne avec nous dans Le Front de gauche.

Je lis ceci de ces propos :

"Le président du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a fustigé ce matin la position de Berlin sur le plan d’aide à la Grèce, voyant dans Angela Merkel "une dame locale", "une paysanne d’un coin de l’Allemagne".

"Nous sommes en quelque sorte dans le cadre de l’Europe allemande. Et c’est auprès d’eux que l’on va demander, le béret à la main, s’ils veulent bien que l’on fasse ceci, que l’on fasse cela", a déclaré M. Mélenchon au micro d’Europe 1.

Selon le patron du PG, "cette situation" est due "au fait que les Allemands ont une élection dans un mois (le 9 mai, NDLR), que Madame Merkel a besoin de ses alliés libéraux et que, pour leur complaire et pour gagner une élection dans un land, on décide de tout reporter".

Sur la chancelière allemande, il a ajouté : "C’est pas une dame de fer, c’est une dame locale, c’est une paysanne d’un coin de l’Allemagne qui ne prend pas ses responsabilités devant l’Europe""

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...

Et lisant ceci je m’interroge sur deux points qui me trouble :

 En quoi "paysanne" serait il une insulte (puisque c’est manifestement dans un sens insultant que l’a utilisé M Mélenchon dans la mesure où Angela Merjekl ne cultive pas la terre)

 comment peut on prétendre que cette position allemande n’est due qu’à une échéance électorale en balayant d’un revers de mains toute analyse de classe, toute analyse marxiste ( je sais, jene suis pas dupe, que ce n’est pas la tasse de thé de M Mélenchon, Marx, même s’il dit adorer Hugo Chavez, mais quand même un léger effort d’analyse économlique et politique ça serait bien), toute analyse historique même, et que ce n’est pas une position constante et dominante du capitalisme euro-allemand dont Merkel est une des représentantes les plus zélées ?

Ca veut dire quoi ce charabia emporté que s’il n’y avait pas ces fameuses élections, Merkel aurait mis la main au portefeuille, aidé les grecs, et assoupli ses positions ? Si c’est ça c’est grave !

Ce genre de démonstrations nous entraine encore plus dans l’ornière. Il est temps de s’en débarrasser.

Salut fraternel


Messages

  • la provoc n’a jamais fait un programme.....elle peut juste aider à gagner quelques voix à la marge....et pour exister il faut bien bien faire le BUZZ permanent.....

  • Portrait 27/04/2000 à 23h45

    Jean-Luc Mélenchon, 48 ans, ex-grande gueule du PS, rentre dans le rang avec celui de ministre délégué.

    L’importuniste.

    SCHNEIDER Vanessa

    Il s’excuserait presque d’avoir un beau bureau, un fauteuil de

    ministre et des dorures aux murs. Jean-Luc Mélenchon, tout nouveau ministre délégué à l’Enseignement professionnel, aimerait penser que rien ne cloche, qu’il est à sa place dans cet hôtel particulier de la rue de Grenelle. « Ce n’est pas mieux qu’au Sénat », se persuade-t-il. Interrogé sur ses impressions, à la sortie de son premier Conseil des ministres, il jette aux micros tendus : « Je suis de gauche, je viens de banlieue, mais je suis bien élevé ! » Vexé qu’on ait pu le prendre pour un plouc. Il n’ira guère plus loin dans ses commentaires : « Je connaissais l’endroit et je connaissais tout le monde autour de la table. » Et jure avoir « trouvé ça drôle » lorsque Jack Lang s’emmêle les pinceaux et l’appelle « Jean-Pierre », à deux reprises, lors de leur première conférence de presse commune. L’animateur de la Gauche socialiste, la grande gueule de l’opposition à Lionel Jospin au sein du PS, est entré dans le rang gouvernemental. Il veut croire qu’il est taillé pour le rôle : « Il n’y a pas une minute où j’aie l’impression de faire quelque chose que je n’ai jamais fait avant », assure-t-il. Avant de balayer d’avance les difficultés qui le guettent : « Ce n’est pas plus dur d’être dans un gouvernement en étant en désaccord avec certaines choses que d’être dans un groupe parlementaire et de voter pour un texte alors que l’on est contre. » Mélenchon promet qu’il continuera à l’ouvrir. Il a d’ailleurs commencé. La semaine dernière, il traite le Premier ministre britannique Tony Blair de « lamentable » et de « traître au socialisme ». Lionel Jospin n’a pas apprécié. « Mon libre commentaire politique n’a pas de signification gouvernementale », s’est expliqué, mardi devant les députés à l’Assemblée nationale, celui qui rêve de conjuguer « radicalité et inscription dans le réel », liberté de parole et participation au gouvernement.

    Déjà sous haute surveillance, l’ancien trotskiste savoure sa nouvelle fonction. Il s’était déjà approché de l’entrée au gouvernement, sans parvenir à s’y glisser. En 1997, Lionel Jospin lui propose un secrétariat d’Etat au Logement. Le sénateur de l’Essonne estime que la Gauche socialiste et son représentant valent mieux. Il exige d’être à la table du Conseil des ministres et monte sur ses grands chevaux. Jospin préfère faire sans lui. Cette occasion manquée lui pèsera. Petite traversée du désert. Sentiment d’être « dans le ressac, de faire du surplace, de ne plus peser sur les événements. La pire des angoisses ». A 48 ans, il a enfin décroché la récompense d’une vie entièrement consacrée à la politique. Et estime y avoir droit.

    Jean-Luc Mélenchon se souvient d’avoir « toujours été à part ». Parce que pied-noir, fils de parents divorcés. Un père télégraphiste, « élevé à la force du poignet », une mère institutrice à Tanger. Puis « l’acte fondateur », 1962, le retour en métropole. Cassure d’enfance. « J’ai vécu ça très durement, nous avons été déportés dans le pays de Caux, c’était l’hiver le plus froid depuis longtemps, on vivait dans un grenier, on nous appelait les "bicots. » Sa mère est mutée, la famille découvre le Jura « avec enchantement ». Le fils cadet y fait ses études de philosophie, se marie, a une fille, attrape le virus de la politique. Dès le lycée, il s’engage dans le mouvement soixante-huitard. Il devient militant. A gauche, toute. « Par cette expérience radicale, charnelle, de l’arrachement du Maroc, j’ai appris que la politique peut tout remettre en cause. Le monde le plus stable peut tout d’un coup disparaître. J’ai voulu me dire : "Les choses vont cesser de m’échapper, on peut tout contrôler. » Il explique : « Le militantisme c’est l’engagement pour des idées mais aussi un acte de construction de soi. » La politique ne l’a pas grignoté. Elle l’a avalé d’un coup, et il s’est laissé manger avec délectation. « Je me remplis avec la politique. C’est toute ma vie, confie-t-il, je me souviens de toutes les dates de congrès, des discours importants, mais je suis incapable de me rappeler les anniversaires de ma famille ou de ma compagne. Tout s’est articulé autour de la politique. Tous mes goûts s’y trouvent : le contact, la fraternité, les changements de situation, la lecture, l’écriture, les discussions interminables. » Il dit n’avoir « aucun hobby ». Jean-Luc Mélenchon n’est pas un gai luron. « Comment voulez-vous que je sois drôle avec les modèles que j’ai : Saint-Just, Mitterrand ? » L’un de ses proches le décrit comme « un croyant de la politique qui aime le pouvoir ». Mélenchon précise : « La politique m’habite. Cela n’a rien à voir avec le crapahutage pour les sommets qui m’a été donné de surcroît. » Voir. Ce qu’il a eu, il l’a voulu, farouchement : plus jeune sénateur de France à 35 ans, patron de la fédération de l’Essonne, ministre. Contradictoire, complexe, il oscille sans cesse entre le doute ­ « Pourquoi moi ? » ­ et une surprenante assurance ­ « Et si j’étais un artiste ? ». Entre la tentation marginale et le goût de la majorité. Avec Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann, ses compagnons de la Gauche socialiste, il s’élève en censeur moral, garant de la pureté des idées de gauche. Dans la pratique, il trouve sa place dans toutes les directions successives du parti. « J’aime les mouvements de masse », reconnaît-il. Mélenchon s’est fait connaître sous l’étiquette minoritaire mais le statut le gêne aux entournures. Il aimerait être un fils prodige de la famille socialiste.

    Mitterrandien sous Mitterrand, rocardien sous Rocard, emmanuelliste sous Emmanuelli, jospinien sous Jospin, le raccourci le fait bondir de rage. Comme l’accusation d’opportuniste. « C’est une analyse superficielle des choses, se défend-il, chaque décision stratégique représente des heures de réflexion ; à chaque fois, il y a un sens politique. Moi, je n’ai jamais changé, ni de cap ni de discours. Je suis la mauvaise conscience de tous ceux qui changent de camp, de ceux qui se sont laissé séduire par les sirènes du capitalisme. » Mais les faits sont têtus. Entre 1988 et 1991, il ne cesse de taper sur Michel Rocard, alors Premier ministre. Il fustige l’« ouverture » et les centristes, qu’il qualifie de « prototypes de l’étouffe-chrétien » et d’« ectoplasmes politiques ». Après la défaite de la gauche en 1993, il aide pourtant Rocard à prendre la tête du PS et participe à l’exécutif du parti. « On pensait alors que les socialistes avaient décidé de sauter l’élection présidentielle et on s’est dit que Rocard au moins allait se battre. » Lorsque ce dernier échoue aux européennes de 1994, Mélenchon change son fusil d’épaule et sert d’intermédiaire entre Henri Emmanuelli et Laurent Fabius. Il se moule ensuite dans l’opposition au gouvernement Jospin, se moque du « Schtroumpf hilare » François Hollande. Ses ennemis le surnomment « Méchant-Con ». A chaque fois, le ministre découvre des qualités à ceux qu’il éreintait la veille. Fasciné par les puissants : « Tous ces gens ont quelque chose à m’apprendre. » Un soir de 1972, il est envoyé par ses amis trotskistes porter la contradiction lors d’un meeting de François Mitterrand. Subjugué, « empaqueté » par la rhétorique du « Vieux », il renonce à sa diatribe.Aujourd’hui, il reconnaît « écarquiller les yeux devant Jospin, car c’est un maître ». Jean-Luc Mélenchon est, finalement, un grand sentimental.

    http://www.liberation.fr/portrait/0101330781-jean-luc-melenchon-48-ans-ex-grande-gueule-du-ps-rentre-dans-le-rang-avec-celui-de-ministre-delegue-l-importuniste

    • il explique : « Le militantisme c’est l’engagement pour des idées mais aussi un acte de construction de soi. » La politique ne l’a pas grignoté. Elle l’a avalé d’un coup, et il s’est laissé manger avec délectation. « Je me remplis avec la politique. C’est toute ma vie, confie-t-il, je me souviens de toutes les dates de congrès, des discours importants, mais je suis incapable de me rappeler les anniversaires de ma famille ou de ma compagne. Tout s’est articulé autour de la politique. Tous mes goûts s’y trouvent : le contact, la fraternité, les changements de situation, la lecture, l’écriture, les discussions interminables. »

      Bravo, c’est classe. Y’a pas de quoi s’en vanter ...Heureusement pour lui maintenant y’a les ordinateurs qui bippent à chaque anniversaire.

      Il dit n’avoir « aucun hobby ». Jean-Luc Mélenchon n’est pas un gai luron. « Comment voulez-vous que je sois drôle avec les modèles que j’ai : Saint-Just, Mitterrand ? »

      Un mec pas drôle oui, ça, ça fait aucun doute. C’est pas bon signe d’ailleurs.

      L’un de ses proches le décrit comme « un croyant de la politique qui aime le pouvoir ».

      Tout à fait. C’est un ayatollah républicain, un cureton laïcard/.

      Mélenchon précise : « La politique m’habite.

      Aaaahhh c’est ça le coup du "GROS BATON SUR LA TABLE" :) ?

      Cela n’a rien à voir avec le crapahutage pour les sommets qui m’a été donné de surcroît. » Voir. Ce qu’il a eu, il l’a voulu, farouchement : plus jeune sénateur de France à 35 ans, patron de la fédération de l’Essonne, ministre. Contradictoire, complexe, il oscille sans cesse entre le doute ­ « Pourquoi moi ? » ­ et une surprenante assurance ­ « Et si j’étais un artiste ? ».

      Quand on sait ce qu’est une sénatoriale, quand on se dit "de gôche", y’a pas de quoi la ramener d’avoir été sénateur à 35 ans...
      Mais Bref.... Rappel intéressant et ooportun.

    • Bravo, c’est classe. Y’a pas de quoi s’en vanter

      et alors ? dans ma famille, on ne fête pas les anniversaires non plus...

      on n’est pourtant pas Melenchoniste :)

      franchement, vous n’avez pas autre chose à faire que de chercher la petite bête ?

  • Les principes de Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon est un homme de principe – nous dit-il. C’est au nom de ces principes qu’il affirme avoir quitté le parti socialiste. Pourtant, Mélenchon a souvent changé de principes, au cours de sa carrière politique. Il lui est même arrivé de les fouler aux pieds pour obtenir ou conserver une bonne place.

    En 1992, Mélenchon faisait campagne pour le traité de Maastricht, qui répondait aux intérêts des classes capitalistes européennes. Mais bon, les hommes n’ont-ils pas le droit de changer d’avis ? Si, bien sûr. Cependant, le sénateur de l’Essonne a usé et abusé de ce droit – et assez souvent dans le mauvais sens.

    Sous le gouvernement Jospin (1997-2002), Mélenchon animait la Gauche Socialiste, au sein du PS. Ce courant critiquait – très mollement – l’action du gouvernement de gauche et sa complaisance à l’égard des intérêts capitalistes. En 2000, les enseignants descendent massivement dans la rue pour protester contre les attaques du ministre de l’Education de l’époque, Claude Allègre. Affaibli, Lionel Jospin décide alors de remanier son gouvernement. Pour couvrir sa gauche, il propose à Mélenchon un poste de ministre délégué à l’enseignement professionnel. Mélenchon l’accepte. Et au sein de la Gauche Socialiste, il donne immédiatement pour consigne de cesser toute critique à l’encontre de Lionel Jospin. La nouvelle ligne est : « Feu contre Laurent Fabius ! ». Il explique que Fabius est désormais le représentant de l’aile « libérale » du PS.

    Au gouvernement, Mélenchon applique scrupuleusement sa nouvelle ligne. Il ne s’oppose ni aux privatisations massives, ni à la guerre en Afghanistan.

    Le matin du 22 avril 2002, alors que le PS est éliminé au premier tour des présidentielles, Jean-Luc Mélenchon est un homme en colère. Contre les dirigeants du PS ? Non : contre ce peuple ingrat qui n’a pas su apprécier le « très bon bilan » de Lionel Jospin !

    La capitulation politique de Mélenchon, en 2000, a affaibli la Gauche Socialiste au moment où la politique du gouvernement Jospin lui ouvrait la perspective de conquérir le PS. Mélenchon, Dray, Peillon, Montebourg et tant d’autres ont systématiquement marchandé l’autorité qu’ils avaient accumulée, au sein du PS, contre des postes ou des promesses de postes.

    Ainsi, en 2005, Mélenchon s’est opposé à la direction du PS sur la question de la Constitution européenne. Le 29 mai 2005, la victoire du « non » renforçait l’aile gauche du PS. Or, qu’a fait Mélenchon lors du congrès du PS, en novembre de la même année ? Il a soutenu Laurent Fabius – l’ennemi de la veille – et le texte de « synthèse » qui, deux ans plus tard, débouchait sur la défaite de Ségolène Royal aux élections présidentielles.

  •  Tu sais, Melenchon n’a besoin de personne pour "casser" son image, il le fait très bien-tout seul,aidé un peu il est vrais par les médias, qui en l’invitant chaque jour lui donne ainsi l’occasion de montrer à force de "dérapages" plus ridicule les une que les autres, l’étendu de son insuffisance : La grenouille qui veut etc.......

     Raymond

  • Quand vous aurez compris que ce type , n’est rien d’autre qu’un Mitterrand bis , mais celui la ne se contentera pas de bouffée le PC mais toute la gauche radicale , il nous faudra encore une décennnie pour s’en remettre , cela ne tiendrait qu’ a moi il aurais deja mon pied au cul , et qu’il aille faire sa sauce ailleurs .Ce social démocrate est encore plus dangereux qu’un Blair ou autre marionnette, le monde du travail rien a faire de ce genre de citoyen ; mais je parle encore dans le désert .... quand on aura été cocufier , on dira :merde mais ils avaient raison ...........

    J C Depoil

  • Melanchon montre que trop de medias est nocif pour la santé mentale

    il faudrait qu’il fasse une cure "zerotele" et qu’il se concentre sur ses mandats et pas sur 2012.

  • Mélenchon devrait se calmer ! Les incidents médiatiques sont de plus en plus fréquents et laisse apparaitre un personnage qui n’a pas l’envergure qu’il s’attribue.
    L’élection présidentielle est un piège en France. Ce n’est pas une raison pour y consacrer toute son énergie. Le PG prétend renouveler la démocratie. OK mais pas avec du cirque médiatique.

    • mais non !

      faut pas qu’il se calme,

      qu’il se montre tel qu’il est :(dans le texte et dans l’image).

      insulte,mépris,mégalomanie......
      tout est prétexte à faire parler de lui !!

      il devrait même pouvoir faire mieux en 2 ans !!!.

      mais qu’il continue,ne lui donnons pas l’occasion de dire"j’ai changé".

      alzheimer

      ps : ou alors,il essaierait pas de le faire à la Chavez ?

      là va falloir qu’il se rhabille.

      il est vraiment inquiétant ce petit mélenchon.

  • Un écart de Mélenchon ce n’est pas la première fois, pas non plus la dernière, pour un personnage qui prétend à des responsabilités nationales disons que ça manque de sang froid, de tact enfin de ce qu’on voudra, mais surtout de vérité.
    La décision de Merkel d’attendre le lendemain d’une échéance électorale pour dévoiler son plan, tous les politiques savent faire ça, c’est le b a ba.
    Par contre ce que Mélenchon ne dit pas c’est que cette dame respecte la Constitution de son pays et ça nous ne pouvons le lui reprocher. Elle ne fait pas comme les socialos qui votent avec la droite pour modifier les règles lorsque ça les arrange pour faire appliquer une politique européenne libérale, souvenons nous toujours du 04 février 2008 Versailles !
    Alors que s’est-il passé à la cour constitutionnelle de Karlshure le 29 juin 2009. La dite cour dénie par principe au Parlement de Strasbourg toute capacité à réduire le déficit démocratique dans la mesure où il n’est pas l’émanation d’un peuple déterminé. Le parlement allemand est donc fondé à exercer un droit de censure sur les décisions communautaires car c’est à lui qu’il appartient de garantir l’efficacité du droit de vote du citoyen allemand.C’est une décision souverainiste.
    La cour à introduit dans la loi fondamentale allemande une disposition limitant le déficit budgétaire à 0.35% du PIB à partir de 2016 et impose sa suppression à partir de 2020. Cette décision revient à priver la politique économique européenne de tout instrument de régulation. L’Allemagne sera soumise à un effort de rigueur démesuré entrainant les autres pays dans une longue période de stagnation et provoquera une différence de compétitivité entre ce pays et ses partenaires européens.
    La remise en cause de la monnaie unique et la dislocation de la zone euro seront les termes de ces décisions.
    Revenir aux monnaies nationales n’est pas une mauvaise chose si ça permet au politique la reprise en main des décisions économiques se serait une volonté démocratique. Les avantages de l’Euro comme la protection contre la mondialisation c’est du blabla quand il est fort les emplois partent quand il descend le pétrole augmente. Tout dépend de la nature des mesures prises. Si les banques continuent à avoir le monopole de la production de monnaie nous n’aurons pas avancé et le capital exercera toujours sa dictature, des mesures protectionnismes seront prises entrainant des conflits.
    Le PS est bien incapable d’appliquer une nouvelle politique son soutien au oui lors du vote du traité constitutionnel et au traité de Lisbonne en sont la preuve.
    Les vrais partis de gauche doivent bâtir un projet politique pour donner un espoir aux citoyens et prendre le pouvoir. Le temps presse. Pour le moment nous n’en prenons pas le chemin, il est urgent de cesser les querelles de clocher, la situation sociale est d’une gravité extrême. Lorsqu’il y a le feu à la maison attention à celui qui criera le plus fort "le pompier qui a la solution c’est moi !" un habitué des écarts de langage ou sa fille pourrait bien se présenter comme le sauveur suprême et arriver au pouvoir.

  • Mélenchon serait quand meme battu dans une primaire de la gauche radicale malgrés son appétit médiatique .

    • JL Mélenchon est un populiste qui utilise toutes les occasions pour faire parler de lui, c’est un politicien social-démocrate opportuniste de la pire espèce, qui a comme atout d’être, en meeting, un bon orateur (je ne dis pas que c’est le seul, mais bon ...), et vu le faible niveau de certains de nos dirigeants communistes dans cet exercice (depuis Robert Hue, MGB, Pierre Laurent, hélàs semble tout aussi faible dans ce registre ...) certains communistes ont cru voir en Mélenchon le "sauveur" capable de nous faire obtenir un bon résultat, dans le cadre du "Front de gauche".

      Or, non seulement, le résultat est médiocre (près de la moitié d’élus communistes en moins par rapport à 2004), même par rapport aux européennes, alors que les régionales traduisent un vote sanction sans précédent par rapport à la politique du gouvernement et du patronat ... mais en plus, le Front de gauche apparaît de plus en plus comme l’objet, dans les mains de Mélenchon pour une "OPA" hostile de ce dernier sur le PCF : il cherche à occuper tout l’espace, et se rendre incontournable en vue des présidentielles, avec l’aide de toute la presse bourgeoise et des instituts de sondage (qui a décidé de poser la question de la candidature Mélenchon aux sondés, plutôt qu’une candidature communiste, comme Bocquet ou Chassaigne, qui ont une toute autre envergure que ce pèlerin ???).

      Tous ses dérapages visent un objectif : faire parler de lui, voir l’épisode minable avec l’étudiant en journalisme, son petit numéro de duettistes avec Cohn-Bendit ... le numéro sur la Merkel vise évidemment le même objectif.
      Il est obsédé par la Présidentielle.
      Il faut lui faire comprendre au plus vite que nous n’en voulons pas, de lui et de ses petites salades politiciennes.

  • Le discours de JL Mélenchon ici, répété ce soir sur BFM TV, est un grand moment de prise de pieds dans la burqa idéologique.

    Comment peut-on faire semblant de croire, quand on sait quelle est la formation politique originaire de JL Mélenchon, que Merkel n’agirait ainsi dans l’UE et face à la Grèce que parce qu’elle a des élections dans qq jours ?!

    Qui trompe qui, là ? Qui se moque de qui ?

    Qui n’ose pas parler de la réalité des choses, qui se met un voile idéologique autrement plus exécrable et aliénant que celui des 2000 femmes que Mélenchon poursuit de sa vindicte "libératrice" avec d’autres Valls et Filipetti sur le sujet de la "burqa" (sic) ?!

    Où sont les gros mots là ?

    Paysanne ? Pfff....c’est minable, insultant, lamentable,a fortiori quand on prétend devenir "président de la république" avec un "gros bâton" (sic).

    Ma grand mère à moi, c’est une paysanne, une vraie. Une petite femme qui s’est courbée sur la terre toute sa vie jusqu’à 75 ans environ. Elle en a les marques dans tout son corps aujourd’hui, son épaule, sa hanche, ses mains abîmées, sa hernie à l’aine suite à un coup de sabot d’une vache, sa vie difficile, toujours, et dans son portefeuille, sa très maigre retraite, et je ne lui vois rien de commun avec Angela Merkel.

    Ma grand-mère, cette paysanne dont moi je suis si fière, et que j ’aime par dessus tout, elle sait planter, elle sait cultiver, elle sait récolter, elle sait faire vêler, elle sait se lever la nuit, qu’il neige, qu’il vente, elle sait regarder les étoiles pour dire le temps qu’il fera, elle connait les champignons, les oiseaux.

    Quand on va la voir, à 86 ans aujourd’hui, toute cassée, elle nous fait toujours la cuisine, comme si on n’avait pas bouffé nous les "parisiens" depuis des lustres. C’est son honneur et son plaisir. Chez elle même si on est pauvre, même si on est rien, on n’a pas faim. Et on rigole bien en regardant la télé, et elle me raconte des histoires politiques "de son temps", comme quand les nazis ont failli fusiller toute la maison parce qu’il cherchait le grand oncle, résistant, communiste. Et que sa cousine montait sur la table de la cuisine pour chanter, à 4 ans, "L’Internationale".

    Elle a trimé dur, sué, pleuré, toute sa vie depuis son plus jeune âge, sur la terre, sa petite terre ingrate à elle où elle "crèvera" comme elle dit, parce que sa terre, c’est "son sang". Angela, ça m’étonnerait qu’elle soit comme ça.

    Les vrais gros mots pour Merkel, les seuls appropriés c’est CAPITALISTE, IMPERIALISTE, et ceux là, Mélenchon refuse radicalement de les prononcer. Ce n’est pas une erreur ni un aveuglement. C’est un choix idéologique.

    Et on voudrait que je vote en 2012 pour un type qui non seulement insulte ma grand mère en la comparant à une prédatrice capitaliste comme Merkel, mais qui en plus, s’enroule dans des voiles idéologiques pour mieux nous rouler nous dans la farine ? Eh, j’suis pas un merlan moi ! Mélenchon n’aura JAMAIS ma voix et je ferai TOUT, à mon petit niveau, pour qu’il en ait le moins possible s’il devait, par malheur , être le candidat de "la gôche de gôche" en 2012. Oui.

    Fraternellement à tous les communistes où qu’ils se trouvent.

    LL

    • Melanchon est passé deux fois en deux mois chez Ruquier, le clown triste, .... dernière appartion, je cite Melanchon : " moi j’ai les masses avec moi ".... bien modeste, je trouve !... Il se prend pour Jaurès ? son ami c’est Zemmour, ils ont un numéro de cirque..... ils se vouvoient, puis se tutoient en un cours espace... C’est vrai, il y a du Mitterand là dedans....tout est dans le phrasé bien enrobé, avec un brin de populisme, d’assurance... il attend son heure et se contente du rôle d’amuseur public que lui concèdent les médias. Le concensus mou... Bref rien qui n’inspire ma confiance.

    • Sous le gouvernement Jospin (1997-2002), Mélenchon animait la Gauche Socialiste, au sein du PS.

      Le gouvernement qui a le plus privatisé de toute l’histoire de France :

      L’ensemble des privatisations sur la période 1997-2002 aurait rapporté 210 milliards de Francs en 5 ans.

      • Air France, 1999, ouverture du capital.

      • Autoroutes du sud de la France (privatisation partielle) Mars 2002 : mise en bourse de 49 % du capital, recette : 1,8 milliard d’euros.

      • Crédit lyonnais, 12 mars 1999 (décret)

      • France Télécom, 1997, ouverture du capital, 42 milliards de FF. Octobre 1997 : mise en bourse de 21 % du capital. Novembre 1998 : mise en bourse de 13 % du capital.

      • Eramet, 1999.

      • GAN, 1998.

      • Thomson Multimédia :1998, ouverture du capital. 2000, suite.

      • CIC, 1998.

      • CNP, 1998.

      • Aérospatiale (EADS), 2000, ouverture du capital.

  • Alors que j’aimais bien melenchon pour son bon sens et son franc parler , je me rend compte que c est plutot une personne sectaire et dogmatique ; Pourquoi a t il besoin d’insulter les gens pour affirmer son desaccord avec ces personnes ?

  • Nous ici, nous avons Georges Frêche, dans le même genre de personnage "ils" ont Mélenchon, grande gueule, irrespectueux de tous ceux qui ne lui baisent pas la main, il a raté l’OCI, il a raté le Parti Socialiste et maintenant, il va rater le Parti de Gauche et son Front.
    Continue Jean-Luc tu es un marrant et au moins on peut rire de toi ce qui est moins facile avec Frêche.
    Aiguelongue

  • Melenchon ne se rappelle pas la catastrophe des annees socialistes que nous avons essuye et a laquelle il nous promet encore.

  • Melenchon a reussi en deux semaines a se mettre à dos les journalistes et les paysans...

    Quelles sont les prochaines cibles ?

  • Quel mépris pour les paysans. Il faudrait songer à dire à M. Mélanchon que le mot "paysan" n’est pas une insulte.

  • Dès qu’un homme politique s’agite : c’est qu’il prépare la présidentielle...

  • Surprenante levée de bouclier sur se site.
    Surprenante surtout par ses raisons.

    La première chose qui devrait pourtant nous faire réagir, c’est la clarté de la première partie de l’explication. Je n’ai entendu personne à gauche être aussi clair.

    Les lecteur de bella ciao attaquent à juste titre mélanchon sur sa participation au gouvernement et sur les contradictions que celà implique. Si mes souvenirs sont bons, mélanchon n’était pas seul dans ce gouvernement ( et MGB et Gayssot ?). Dans ce domaine le PG la joue, tactiquement sans doute, plus clair que le pcf sur la participation aux éxécutifs. Si mes souvenirs sont encore bon, c’est ce qui a servi au PCF à justifier la mise à l’écart du NPA au dernier scrutin. Peut-être que celui-ci a eu tort de rester ferme dans la plupart des régions, mais c’est ce qui a exclu d’autres possibilités de limousin.

    Alors oui Mélanchon est mégalo et multiplie les sorties "douteuses".

    Ce qui m’inquiète c’est que la gauche en soit percutée. Si celà témoigne de quelque chose, c’est bien de sa faiblesse et du poids des appareils ou des individus électoraliste.
    Si nous étions moins divisés mélanchon se discréditerait comme individu.

    • Surprenante levée de bouclier sur se site. Surprenante surtout par ses raisons.

      La première chose qui devrait pourtant nous faire réagir, c’est la clarté de la première partie de l’explication. Je n’ai entendu personne à gauche être aussi clair.

      Tu te fous de la gueule de qui là, en essayant de faire croire qu’on n’a pas compris et qu’on s’est focalisés sur un détail ?

      Clair Mélenchon ? Mais oui, très, très clair , je suis d’accord, ARCHI clair sur son idéologie réelle, sur ses analyses et ce qu’elles sous tendent oui TRES CLAIR.

      Excuse moi mais en arriver à penser insulter Merkel en la traitant de "paysanne" plutôt que de "capitalo-libérale", mon pote, tu m’excuseras, mais faut vraiment être tordu et pas tant de gauche que ça !

      Alors s’il te plaît, le débat ok, mais les petits commentaires d’amateur mélenchonatre, tu les gardes, ça marche peut être sur "rue89" ou "Slate" mais ça ne marchera pas ici.

      Sauf à parvenir à nous démontrer que Mélenchon n’est pas ce qu’il est c’est à dire un eurolâtre, un soutien d’une certaine forme du capitalisme, un socialo, un fumiste et un arnaqueur idéologique qui représente la petite bourgeoisie dans ce qu’elle a, à terme, de plus nationaliste et fascisant.

      Sur ce,

  •  Mélenchon privatise avec Jospin.
     Mélenchon insulte les paysannes.
     Mélenchon défend Zemmour.
     Mélenchon phagocyte les communistes.
     Mélenchon insulte les journaleux.

    A compléter... on peut en faire une collection de livres pour enfants.

    PZ : Ce n’est pas parce que je critique Mélenchon que je n’oublie pas les autres, du PS à l’extrême droite.

  • Melenchon_regionales.jpg

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    « Dignitas gravitatum, et omnia vanitas !
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