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Pendant les affaires, la droite s’affaire contre les jeunes et les étrangers

Publie le jeudi 4 mai 2006 par Open-Publishing
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Alors que l’actualité est marquée par l’affaire Clearstream, la droite poursuit son offensive régressive et réactionnaire. Comme si de rien n’était, la droite s’affaire contre les jeunes.

Devedjian parle de la volonté de l’UMP à s’attaquer sans hypocrisie - on leur fait confiance...- à la question de la « délinquance des mineurs » et se prononce pour « un abaissement de l’âge de la responsabilité pénale ».
Dans une même aspiration à combattre ce qui apparaît pour eux comme une sorte de nouveau crime organisé, P. Clément annonce l’ouverture de nouveaux centres éducatifs fermés.

Voilà donc la réponse de la droite suite à la victoire des jeunes et du monde du travail. Quant à Sarkozy, il va toujours plus loin dans la surenchère sécuritaire et la provocation en stigmatisant les étrangers et la jeunesse.

Après la victoire contre le CPE, la droite s’affaire contre les jeunes et les étrangers. C’est le scénario d’un mauvais film. Le clan des Siciliens est en fin de bobine mais le bonheur n’est pas encore dans le pré. C’est pourquoi nous voulons battre la droite et réussir à gauche.

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF.

Messages

  • Sarkozy a lié jeudi matin à Evry son prochain projet de loi de prévention de la délinquance, qu’il présentera "dans les jours à venir" à l’exigence d’une "nouvelle politique de la ville".

    "Je présenterai dans les jours à venir un projet de loi de prévention de la délinquance dans lequel la situation des mineurs aura une place déterminante", a souligné M. Sarkozy, trois jours après la mort d’un jeune homme de 16 ans tué d’un coup de couteau par un autre du même âge, au cours de l’affrontement de deux bandes rivales d’Evry et de Courcouronnes (Essonne).

    "Voilà la situation : on a un mort de seize ans et un meurtrier présumé de seize ans, deux vies brisées, voilà le résultat, je n’ai pas l’intention de l’accepter (ni) de le tolérer"
    Aussi a-t-il répété son credo en ce domaine : "Réécrire l’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants", parce que "on est en face d’agressions organisées, de meurtres, de représailles entre des mineurs, de phénomènes d’une violence inouïe (et) il nous appartient, à nous, adultes responsables, d’y faire face".

    "La responsabilité des familles devra être réaffirmée dans la loi ainsi que celle de l’école", a souligné M. Sarkozy.
    Pour les premières, il a notamment souhaité, en cas d’absentéisme scolaire, que les maires dont il veut faire le pivot de la prévention de la délinquance, mettent en place "un dispositif d’accompagnement à l’utilisation des prestations familiales".
    "Je souhaite que vous puissiez, en accord avec l’Inspection académique et les caisses d’allocations familiales, décider une quasi mise sous tutelle des allocations".
    Estimant que la précédente était "en situation d’échec, partout ou presque", Nicolas Sarkozy a réclamé "une nouvelle politique de la ville".
    Celle-ci, a-t-il précisé, doit reposer "sur quatre actions indissociables", dont, au premier rang, "une lutte sans merci contre l’insécurité", estimant que "rétablir sécurité et respect de la loi dans les quartiers, c’est la première condition du renouveau".

    En deuxième lieu, il a défendu son idée de "discrimination positive (...) passage obligé entre la société cloisonnée d’aujourd’hui, où la diversité est l’exception, à une société ouverte, où la diversité sera une évidence".

    Pour une "nouvelle gestion publique", l’ensemble des pouvoirs publics "doit réinvestir le terrain, au plus près des populations (car) ce n’est pas en restant assis derrière un bureau à éplucher ses dossiers qu’on fera progresser les choses".
    Enfin, pour "ouvrir des passerelles avec le tissu urbain", il veut que "l’Etat soutienne énergiquement tous les projets de désenclavement des quartiers difficiles".

    Voili... Voilà !!!!