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Petit "TRAITE" SIMPLIFIE EN TRANSFERT D’ENERGIE.
Publie le jeudi 3 avril 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Pour tenter d’effacer quelques idées reçues
– Les choix qui ce présentent à nous pour le remplacement de cet « Or noir » brulé en un éclair de temps a peine perceptible a l’échelle de sa propre création de près de 350 millions d’années, ne sont pas si nombreux en vérité.
Nucléaire ? Charbon ? Durable et/ou renouvelable ?
Pour ce qui concerne nos véhicules, nos camions, ou tout autre transport autonome ce choix et quelque soit les procédés utilisés, le problème énergétique restera entier.
Les moteurs les plus utilisés seront-ils alors : électriques, à hydrogène, ou à air comprimé ? Car ce moteur à explosion (fuel & essence sont comparable), qui nous avait habitués par sa facilité d’utilisation et sa puissance était jusqu’à présent difficile à dépasser, surtout pour la production de CO2 !
Mais avouez tout de même que si cet outil n’était plus là ! Aie ! Aie !
De mon avis les hypothèses d’un développement du moteur à hydrogène me semble un peu trop prématuré.
La solution pour le transfert d’énergie en puissance mécanique, et la plus accessible à tous d’un point de vue technologique sera probablement l’utilisation de la compression/détente de l’air. TATA l’a bien compris.
Ces techniques sont depuis très longtemps connues, dont certaines sont aussi utilisées par nos militaires sous mariniers. En effet, lors des lancements de missiles balistiques ou autres, il y est créé une colonne d’air pour éviter la pénétration de l’eau de mer dans les silos de lancement, et ainsi s’envoler ces joujoux pour Doctor Falamour ! (Merci encore à Stanley Kubrick). Les pressions alors utilisées lors de ces tirs sont sans commune mesure en comparaison des pressions actuelles de nos moteurs à explosions.
– Donc les techniques sont accessibles, il ne reste en principe qu’à revisiter la technologie et de retravailler à de nouvelles applications.
Par ailleurs, le plus grand défaut de l’électricité c’est surtout la difficulté de la stocker. Les ions en circulation sont de toute évidence plus difficile à maitriser que les molécules d’atomes elles encore, toujours et définitivement assemblées.
Tout le monde devrait connaitre ces fondamentaux, cela obligerait ainsi aux nucléocrates à revoir leur promotion et ambitions dans leurs pratiques énergétiques en nucléaire.
– Par ailleurs, les cuves d’air comprimé sont de fait des réserves d’énergie. Rien n’empêche d’explorer cette piste et d’imaginer des stockages aux pieds des éoliennes, à proximité des hydroliennes ou tout autre procédé.
Utopie ? Il me semble que de cette manière les périodes creuses en énergie « douce » et renouvelable (éolienne, hydrolienne, voir solaire) pourraient ainsi être en partie compensées par un délestage de cet air comprimé et anticipé. Des projets seraient à l’étude, et bien entendu cela ce passe aux USA.
Les problèmes techniques seront un jour ou l’autre résolus (gazéification, condensats, pressions gigantesques pour minimiser les volumes de stockage, et bien plus encore.....) le plus tôt serait le mieux, si tant est que la volonté des politiques ne relance à nouveau la construction d’EPR, ces machines en béton de verre.
Car l’uranium non plus, n’est pas éternel !
Par contre le vent d’air non comprimé, lui et faut l’espérer sera encore là, quand AREVA agonisera >>>>vite vite.
Dans moins de temps qu’il n’en aura fallu pour le pétrole, l’uranium aura lui aussi disparu des entrailles terrestres. Par contre les déchets eux y seront encore là quand sapiens sera suplanté par « Sacrécons » !
Messages
1. Petit "TRAITE" SIMPLIFIE EN TRANSFERT D’ENERGIE., 9 mai 2008, 14:37, par Pierrot
Les resssources ultimes d’uranium sont de plus de 5 000 ans. Ce n’est pas éternelité mais cela permet d’attendre quelques siècles pour les lents progrès de l’énergie photovoltaique et de la fusion nucléaire.
En effet, l’uranium est un constituant majeur de l’écorse terrestre.
Il est présent dans les phosphates, l’eau de mer etc. toutes ces sources seront exploitables dans quelques décennies.
Par ailleurs, noublions pas que les futurs réacteurs dits de génération IV (surgénérateurs dont la mise au point industrielle est attendue vers les années 2040) permettra de multiplier les reserves par plus de 60 en utilisant l’isotope 238 de l’uranium (il représente 99,3 % du total d’uranium, au lieu de 0,3 % avec l’isotope 235 seulement utilisé actuellement).
Donc pas de crainte de pénurie pour les prochains millénaires.