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Petit courriel pour nos amis de la CFDT

Publie le dimanche 23 novembre 2003 par Open-Publishing
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Vous vous plaignez des agressions que vous subissez depuis ces
derniers mois.

Et moi, je vous plains, car effectivement, ce ne doit pas être facile de
jouer les traîtres.

Bien joli rôle...

Comment traîtres ? N’êtes vous pas à la botte du MEDEF ?

Vous ne pourrez pas me prouver le contraire.
Car il n’y a eu aucun débat.
Par contre, si vous ne lisez pas les protocoles vous les signez.
Voilà tout.

Vous qui parlez si bien de démocratie, vous ne représentez aucunement
ma profession.
Personne n’a voté pour vous.
Quand on s’exprime à la place du nombre et surtout sans consultation,
moi, j’appelle ça la dictature !
Pas vous ? Ah ! oui : CFDT simplement. Bon, j’exagère toujours un peu.

Mais une chose est certaine, vous vous êtes trompez de voie.

Vous aviez pourtant une seconde chance.

Ce n’etait déjà pas facile, mais vous n’avez pas hésité à ce que je
devienne encore plus précaire.
Vous n’en avez rien à foutre.
Je sais, ce n’est pas vous qui viendrez nourrir ma famille.
Et quoi ? C’est encore vous les victimes ?

Merde !

Jean ouvrier du spectacle
un accessoiriste en colère

PS : Continuez donc à vous plaindre quand on vous botte vos fondements.
Mais avant tout, demandez vous : pourquoi ?

Pour mémoire :

"QUAND LE GOUVERNEMENT VIOLE LES DROITS DU PEUPLE,
L’INSURRECTION EST POUR LE PEUPLE
ET POUR CHAQUE PORTION DU PEUPLE
LE PLUS SACRÉ DES DROITS, ET LE PLUS
INDISPENSABLE DES DEVOIRS"

Constitution du 24 juin 1793, article 35s

Déclaration du bureau national de la cfdt :

De graves atteintes aux fondements et aux règles de notre démocratie.

Le Bureau national a pris connaissance des différentes intrusions et des
dommages matériels dans les locaux de plusieurs de ses structures
régionales et locales, ainsi que des agressions, graves insultes,
tentatives d’intimidation et menaces proférées à l’encontre de militants
et adhérents de la CFDT. A l’origine de ces actes, quelques individus se
revendiquant de coordinations d’intermittents, des milieux culturels ou
encore se réclamant de Sud, de la CNT et de la CGT spectacle.

Le Bureau national condamne fermement de tels agissements. Il
s’inquiète de la passivité affichée par une chaîne publique de
télévision lors de l’irruption et la prise de parole d’un groupe de
personnes dans un journal d’information.

Il déplore la quasi absence de réaction des responsables politiques
lors de l’interruption des travaux de l’Assemblée nationale. Ces faits
qui mettent à mal les libertés d’opinion, d’action et de représentation
collectives, constituent de graves atteintes aux fondements et aux
règles de notre démocratie.

Ils alimentent un climat propice aux thèses extrémistes et à la
banalisation des moyens d’action qui les caractérisent avec leur cortège
d’insultes, de violences verbales et physiques. Il appartient à toutes
les forces démocratiques et leurs responsables de rappeler les exigences
et les conditions du débat public, de défendre et faire respecter les
libertés démocratiques et de dénoncer de manière claire les actes qui
leur portent atteinte.n

© CFDT (communiqué de presse mis en ligne le 20 novembre 2003)

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