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Politique de l’amour : "Ce bel objet du désir"

Publie le dimanche 11 février 2007 par Open-Publishing
45 commentaires

de Alina Reyes

Quand je vois ce bel objet susceptible de se mettre à gonfler, durcir, se dresser… Comment dire ? Ça me fascine, ça m’énerve, ça me rend idiote, ça m’hébète, ça m’affame, ça me creuse, ça me rend vide, ça me fait envie… Ça me rend minuscule… Humble… Puissante… C’est trop beau, trop bon, trop étrange… Le pénis de l’amant.

Peut-être que j’aurais voulu en avoir un, moi aussi. Est-ce qu’il m’aurait paru aussi incroyablement merveilleux, agaçant ? Si j’en avais un à moi, je crois que je ne pourrais pas m’empêcher de m’amuser tout le temps avec.

Comment faites-vous, les hommes, pour arriver à penser parfois à autre chose, avec un truc si lourd, si magique entre les jambes ? S’il vous plait, soyez gentils avec votre partenaire féminine. Oubliez de temps en temps vos instincts de taureau, soyez dociles… Laissez-la jouer un peu avec votre chair…

Laissez-lui croire que toute cette mécanique est aussi à elle, qu’elle en est la Grande Machiniste, affairée au charbon avec la même ardeur, la même ivresse que si elle devait contrôler et conduire une grosse locomotive lancée à toute allure, haletante, à travers la nuit noire, juste trouée de ses braises et de ses cris sporadiques…

Je cherche des métaphores, tourne avec mes mots autour de la chose… Mais c’est qu’elle est inexprimable, peut-être. Ou bien aussitôt dite, à redire… Tout ça est affaire d’impression…

D’animal humain… Vous les hommes, avec votre pénis, vous me rendez toute petite, toute menue et potelée, toute heureuse, géante, supérieure.

Votre pénis ne vous fait pas seulement homme, il me fait femme. Je vous en prie, laissez les femmes aimer votre sexe ! Laissez-leur chercher, en plus du plaisir de leur sexe, le plaisir du vôtre !

D’accord ! Mille fois d’accord ! clame aussitôt le chœur des mâles. Mais ce n’est pas avec votre tête qu’il faut le dire. Il faut le dire avec votre corps.

La plupart du temps, vous êtes trop fier avec votre machin. Vous êtes dans la démonstration, la conquête, le qu’en-diras-tu.

Vous êtes tendus ? Parfait. Détendez-vous, vous n’en serez que mieux tendus.

Les femmes vous ont tellement réclamé le droit au plaisir que souvent vous n’avez plus qu’une obsession : les faire jouir.

C’est très gentil, mais elles ont souvent oublié de vous demander aussi de leur laisser le loisir de se servir de vous comme d’un jouet…

De vous considérer comme un jeu dont les règles ne sont pas écrites, mais à trouver…

De jouir à vous faire jouir, en somme…

Comment susciter de telles envies chez les moins imaginatives ? En vous laissant aller…

Défaillir… Que votre corps soit une arme, mais aussi un sourire grand ouvert, une prière, une béatitude… Que votre corps tout entier soit à l’image de votre pénis : appétissant, redoutable, glorieux, magnifique, mais aussi fragile, ultra-sensible, avide de caresses…

Qu’il soit une brute et un bébé…

Qu’il puisse convaincre à coups de reins et capituler sous l’emprise…

Qu’il soit chair, qu’il soit boue, argile bienfaisante, aimant se faire sculpter homme par l’esprit de la femme !

Qu’il soit pour la femme un dieu devant lequel elle s’agenouille, et qu’il en fasse la déesse qui le façonne !

Qu’il soit geyser et suintement !

Qu’il pilonne, qu’il ploie !

Quoi de plus troublant qu’un mélange de puissance virile et d’abandon langoureux ?

Je veux que mon homme sache tour à tour me maîtriser de son corps et m’offrir son corps en pâture…

Me prendre dans ses bras et se laisser prendre en main…

Qu’il soit le pieu et la friandise…

La force et la faiblesse… Je veux…

Je veux qu’il sache que je l’aime de toute sa chair, de tous ses os, de toute sa volonté. Je veux que vous arrêtiez de regarder comme une curiosité une femme qui aime votre sexe.

Je veux que vous-même aimiez suffisamment votre sexe pour la comprendre.

Messages

  • Très bel hommage à l’homme, sans fausse pudeur. Mais pourquoi mettre une femme nue ? Un homme nu, dans toute sa vérité, aurait bien fait l’affaire.

    Si les hommes ont un "paquet" entre les jambes, les femmes en ont un autre entre les bras. Et 1 partout.

  • Les vieux messieurs de Yvette Gibert

    voici votre solutions mesdames ;o)
    Je.... nous sommes à votre disposition...

    • Merci de me faire rire autant ! bellaciao je les remercie
      de ces quelques bouffées de plaisir.

    • c’est moins beau et moins romantique que le texte d’alina mais un jour j’ai surpris mon sexe et les peids entrain de discuter. Ils croyaient que je dormais :

      mon sexe a mes pieds : ça va ? c’est comment la vie d’un pied ?

      un pied : bof tu sais le matin on te mets dans un carcan appelé "chaussures" e,n général ça sent pas bon et puis on te fait marcher sauter courir on te marche dessus par contre le soir c’est mieux. On te libère on te fait prendre un bain on de masse on te bichonne , puis on te met dans de la toile et on te laisse tranquile. Et toi ? c’est comment pour une verge ?

      le sexe : bin pour moi c’est contraire. Le matin on me fait la toilette , on me mets dans un slip tout propre , enfin pour mon cas , puis on me sort de temps en temps pour prendre l’air pour te vider. Par contre le soir c’est l’enfer , on me tripotte on m’excite alors je gonfle , on me secoue et le pire c’est qu’on me met dans un trou on te secoue encore , c’est tout noir c’est visqueux ça pue alors à tout les coups je vomie.

      bon je sais c’est pas très fleur bleue mais si j’étais une verge je me demande si je ne verrai pas les choses ainsi.

      andré 18

  • Défaillir… Que votre corps soit une arme, mais aussi un sourire grand ouvert, une prière, une béatitude… Que votre corps tout entier soit à l’image de votre pénis : appétissant, redoutable, glorieux, magnifique, mais aussi fragile, ultra-sensible, avide de caresses…

    Belle alina, j’ai bien voulu le dire avec des mots plus gauches, UNE femme s’est moquée et m’a répondu :"neuneu", "illusion"... Alors comment faut-il donc faire pour qu’enfin vous nous reconnaîssiez "fragile, ultra-sensible, avide de caresses..."...

    Esteban

  • Chere Alina

    Voudrais tu me redonner la vigueur de mes vingt ans ou veux tu me la faire regretter ???

    Quoiqu’il en soit voici un très bel hommage rendu aux hommes que nous sommes. J’espère qu’une certaine Franca Maî en prendra de la graine.

    Varenne L.

    • Varenne L,

      Pourquoi veux-tu diviser deux écrivaines de talent qui s’apprécient et collaborent à Bellaciao en toute simplicité. Tu fayotes en faveur de l’une en tentant de massacrer l’autre. C’est Sarkosy ton modèle ?... La compétition malsaine ?... Si l’une chante dans ta tête et l’autre pas, laisse-nous la liberté d’apprécier par nous-mêmes. Nous on aime nos muses bellaciaiennes... On aime leurs différences.
      Et tes lauriers on n’en à rien à battre... On les laisse à l’ultralibéralisme et au formatage culturel...

      Titi

  • J’ai retrouvé le texte....pas exactement ce que vous dèsirez faudra que je trouve une autre poesie...!

    Plus laids que des prêtres bouddhistes,
    Ils s’en vont suivant les modistes
    Avec des airs astucieux,
    Les vieux Messieurs.

    Cacochymes et rachitiques,
    Ils s’en vont le long des boutiques,
    Lorgnant les trottins vicieux,
    Les vieux Messieurs.

    Sur le galbe exquis de leurs jambes,
    Ils leur chantent des dithyrambes
    Superlificoquentieux,
    Les vieux Messieurs.

    Et les petites, dans ces rôles
    D’amoureux, les trouvent rien drôles
    Et pas du tout délicieux,
    Les vieux Messieurs.

    Mais comme ils offrent des toilettes
    Claires, soupers fins, des galettes
    Folles, des bijoux précieux,
    Les vieux Messieurs,

    Elles prêtent, d’un air modeste,
    L’oreille et même tout le reste
    De leur petit corps gracieux
    Aux vieux Messieurs.

    Il faut beaucoup d’intelligence :
    Ils sont d’une grande exigence,
    Et surtout très minutieux,
    Les vieux Messieurs.

    Ces bons vieillards aux faces blêmes
    Veulent être aimés pour eux-mêmes ;
    Ils sont vraiment ambitieux,
    Les vieux Messieurs.

    D’autant que leur force amoindrie
    Ne leur permet plus la série :
    Les excès sont pernicieux
    Aux vieux Messieurs.

    Au bois de lit cueillant la fraise,
    Une fois, oui ; mais jamais treize,
    Car ils sont superstitieux,
    Les vieux Messieurs !

    Et si, dans les bras d’Eudoxie,
    Ils meurent d’une apoplexie,
    Dieu, vieux monsieur, reçoit aux cieux
    Les vieux Messieurs.

    • Le vieux monsieur te dit merci et est très touché par ton texte. Quand a ce cher TITI je vais lui dire. Rassures toi je ne votre pas sarkosy j’aime trop Marie George mais bien au dela du petit nico c’est de la violence dont j’ai horreur, la violence sous toute ses formes. Pour avoir voulu defendre une jeune personne qui se faisait agresser dans le train je n’ai eu pour récompense que six jour d’hopital, alors pourquoi aclamer la violence alors que l’on peut écrire tant de belles choses. La preuve, mais si tu aime ça !!!!!

      Respectueusement, Varenne L.

  • Chipoteries ?poticheries ? j’adore butiner les commentaires de commmentairesde....et d’un bel essai badin, de découvrir un entrebaillement sur de la connivence qui nous échappe...untel dit d’une telle qu’elle dit d’un tel, et pendant ce temps....

    un ancien vieux monsieur.

    quand je serais grand.....

    jakomo

  • AaHHH Trouvé la Bonne Chanson, pour notre plaisir....j’espère
    Hirondelle

    L’ÉLOGE DES VIEUX
    Colle - Y. Guilbert

    Vous connaissez Dame Gertrude
    C’est une femme à sentiments
    Qui n’est ni coquette ni prude
    Et qui pense solidement.
    On ne voit pas chez cette belle
    De jeunes gens avantageux,
    Non..

    Ce sont des vieux, ce sont des vieux
    Qu’elle aime à recevoir chez elle,
    Ce sont des vieux, ce sont des vieux
    Qu’avec raison elle aime mieux.
    Ce sont des vieux, ce sont des vieux
    Qu’avec raison elle aime mieux.

    Nos greluchons sont trop volages
    On ne peut pas compter sur eux,
    Les vieux sont prudents et plus sages
    Et méritent mieux d’être heureux.
    Une jeune trompe sa maîtresse,
    Mais ceux qui la chérissent mieux.

    Ce sont les vieux, ce sont les vieux
    Ils ont plus de délicatesse,
    Ce sont les vieux, ce sont les vieux
    D’abord ils sont moins dangereux.
    Ce sont les vieux, ce sont les vieux
    D’abord ils sont moins dangereux.

    Le jeune est toujours dans l’ivresse
    Ne suit que son tempérament,
    Le vieux jouit avec adresse
    Avec goût et discernement.
    On est flattée par la tendresse
    De ceux qui s’y connaissent mieux.

    Le goût des vieux, le goût des vieux
    Est toujours si plein de justesse,
    Le goût des vieux, le goût des vieux
    Est aux femmes plus glorieux.
    Le goût des vieux, le goût des vieux
    Est aux femmes plus glorieux

    Si l’on n’est pas si bien traitée
    Par un vieux que par un cadet,
    Du moins l’on est plus respectée
    Et son hommage est plus discret.
    Sans abuser de sa victoire,
    Il est doux et cache ses feux.

    Mesdames,
    Prenez un vieux, prenez un vieux
    Il ménagera votre gloire,
    Prenez un vieux, prenez un vieux
    Vous vous en trouverez bien mieux.
    Prenez un vieux, prenez un vieux
    Vous vous en trouverez bien mieux.

  • Je n’ai jamais été assez souple pour le connaitre sous toutes ses coutures ce qui prouve qu’il n’a d’existence que pour celles qui l’utilisent. Je croyais jusqu’à présent qu’il fallait que je trouve une avocate pour faire comprendre la différence entre la propriété et l’usufruit...

    Vous rêvez d’avoir le notre, nous rêvons d’avoir le votre... comme quoi, nous étions vraiment faits pour le partager.
    Alina, vous en parlerez toujours mieux que nous

    BlackSting

  • pourrais je avoir les coordonées de la jeune femme de la photo ? merci
    andré 18

  • En fait ALINA veut détourner notre conscience du droit chemin de la révolution.
    Je la vois venir , elle n’est qu’un suppot du capitalisme.
    LA PREUVE ? Alors que je m’apprètais et exprimer mon analyse critique d’une situation concrète à partir d’une démarche impiriocriticiste , a la lecture de ce texte j’ai eu une foudroyante erection et ma conscience politique a dévié si bien que je ne me souviens plus de mon intervention politique et philosophique.Ma conscience est devenue lubrique et érotique.
    Et je vous assure qu’il est extrèmement difficile de penser politiquement et bander en même temps. Hein les gars !!!

    Mais après tout n’est ce point la la vraie révolution ? Bander sans entrave et en toute liberté ?
    Eh les femmes !!!! Dites nous ce que vous en pensez pour qu’on ne fasse pas fausse route et perdre notre temps avec des erections inutilement.

    PS : c’est tellement bon que je retourne rererererelire le texte.

    PS : Puis que manifestement ma libido vous interesse je vous tiendrais au courant de la suite.

    andré 18

  • Pourquoi a-t-on illustré ce bel hommage d’Alina Reyes au sexe du mâle avec un corps de femme au lieu d’un beau pénis ?
    Est-il vrai que toute représentation d’un pénis est considérée en France comme de la pornographie alors qu’un sexe de femme comme celui qui illustrait sur Bellaciao l’article "Ségolène Royal est une femme" n’en serait pas ? Et pourquoi cette discrimination ? Quand donc la France sera-t-elle égalitaire sur ce plan ? Si l’on comptabilise sur les publicités des abribus les femmes dénudées présentant de la lingerie transparente réduite au minimum par rapport aux hommes en mini-slips, l’équilibre n’est pas respecté . Et pourtant le désir féminin est aussi fort que celui des hommes mais tout est fait pour le seul plaisir des hommes . Quand aurons-nous la parité dans ce domaine comme à l’Assemblée pour le plus grand plaisir des dames et verrons-nous le Crazy Horse alterner les chorégraphies de danseuses et de Chippendales ? C’est tellement triste quand on voit à la télé que les clients de cet établissement sont accompagnés de leurs épouses qui, à moins d’être lesbiennes, ont été totalement oubliées par Bernardin. Quand le strip tease et les peep-shows seront présentés par autant d’hommes que de femmes et pour une clientèle féminine (pour l’instant ils ne concernent qu’une clientèle masculine hétéro et homo ) l’égalité sera sans doute gagnée dans tous les autres domaines .

    • Tout à fait d’accord. Il y a quelques années, j’ai même essayé de convaincre un groupe de presse de monter un magazine "de charme" pour les femmes, avec des photos de beaux garçons à mater plutôt que les photos de filles dont sont gavés les magazines féminins pour bien attiser le masochisme des lectrices qui ne seront jamais aussi belles, aussi jeunes, aussi bien habillées etc (et aussi moroses, il faut bien le dire).
      On m’a affirmé que ça ne prendrait pas, que les femmes ne s’y intéresseraient pas. Il y avait sûrement du vrai, sans doute les femmes doivent apprendre à se laisser le droit d’aimer regarder les objets de leur désir et pas seulement d’être pénétrées de leur devoir d’être des objets de désir. En plus ils adorent ça, qu’on s’intéresse (gentiment)à eux, la preuve. Et de plus en plus de femmes ont envie de jouir tranquillement de leur propre désir, la preuve aussi.

      Alina

    • Le problème n’est pas dans la photo de femmes OU d’hommes dans les magazines féminins et, d’ailleurs, je ne crois pas qu’il y ait un masochisme des lectrices.

      Il y a une angoisse de la femme ( qui ne tourne pas forcèment au masochisme même si elle retourne sa pulsion contre elle même) due au peu de modèles féminins valorisants pour nous, dans lesquels nous puissions nous reconnaitre, dans lesquels nous ayons envie de nous voir et que nous ayons envie d’atteindre (ce qui fait d’ailleurs la force de SR qui met parfaitement en scène sa féminité - ou féminitiude, je ne sais plus, qui en use et en abuse), modèles valorisants car non exclusivement fondés sur le physique (qui est quand même un sacré coup de dés ne nécessitant aucun mérite ou presque).

      Donc, 1er problème, la dimension sur-valorisée chez la femme aujourd’hui par ces magazines, implicitement et expressément, c’est une qualité qui ne dépend ni de l’effort, ni de l’intelligence, ni du travail, ni du savoir, ni de rien de tout cela, mais d’une chance pour laquelle on n’a rien fait : la beauté physique. Tu nais moche ou belle - pas grand-chose à faire sauf à devenir une autre à coup de bistouri.

      Ceci pour moi, fait partie du processus global de maintien de la femme en esclavage : on nous rend prisonnières de miroirs aux alouettes dont nous ne pouvons plus détacher nos yeux, au risque de passer même à côté de notre vie (et parfois meme de l’y laisser).

      On ajoute à cela une incompréhension d’une femme à une autre générée par "la course à l’échalotte" permanente (je veux dire in fine, présent dans presque tous les inconscients féminins, la course "au mâle" - et vice versa). Course attisée donc par l’exigence d’être jeune belle et mince et bien habillée (détendue, successfull, brillante, drôle, poète, amoureuse, on s’en fiche encore un peu).
      — Là l’angoisse de la femme décuple. La pression monte.

      En réalité, la plupart des femmes admirent fortement ces autres femelles virtuelles (ce type de beauté fascine , au sens que le sexe masculin a manifestement sur toi ;-) - cf le fameux fascinus dont parle Quignard) avant de se désoler de n’être pas aussi belles pas aussi jeunes pas aussi bien habillées ( donc, de risquer de rater la course) , et surtout de leur en vouloir, quand elles découvrent que ces figures fascinantes ne sont pas réelles...un peu comme lorsque tu utilises un leurre sexuel sur un animal en rût.

      Je crois que ce qu’il faudrait aux femmes dans les magazines féminins ce ne sont pas tant des photos d’hommes, beaux , baraqués, jeunes, bite à l’air ou pas, jolis culs ou torses de colosses non, ( même si ce n’est pas désagréable) mais plutôt des figures qui ne soient pas nécessairement "déceptives" (oups là je ségolénise !!!) pour elles, des photos de femmes qui ne soient ni sur-maquillées, ni affamées, ni retouchées...

      Et je crois que ce qui est à revoir avant tout, c’est vraiment le "canon de beauté" actuellement en vigueur - ----

      Moi, je persiste et je signe : la femme qui est belle, c’ est la femme qui est libre ou qui, déjà, essaie de se libérer, la femme qui est belle, c’est celle qui donne et qui reçoit, la femme qui est belle, c’est celle qui s’engage, un peu, beaucoup, la femme qui est belle, c’est la femme qui est rebelle, la femme qui est belle, c’est "la femme qui fait l’amour" ... (idem pour les hommes d’ailleurs)...

      Fraternellement

      La Louve Rouge

    • Je suis d’accord, Louve Rouge, tu parles fort et bien.

      Pour la question des magazines, évidemment je ne dis pas que tous les magazines féminins doivent être pleins de mecs à poil, mais enfin s’il en existait un moi je l’achèterais bien, en tout cas il y a quelques années j’avais fort envie de ce type de divertissement, au point d’acheter de temps en temps des magazines gay pour voir des corps d’hommes sexy. Sans doute ce n’est pas la plus noble pulsion possible, voir en l’autre un objet, mais enfin ça arrive et tant que c’est entre adultes consentants, selon la formule politiquement correcte, pourquoi pas ?

      Le problème c’est que le monde devient de plus en plus stupide et que maintenant les magazines masculins imitent les féminins et sont tout aussi débiles, de pures usines publicitaires pour consommateurs éternellement insatisfaits de produits industriels, cosmétiques fringues etc. Je préfère désirer un corps d’homme qu’un sac de marque, je préfère qu’un homme ait envie de regarder des filles à poil plutôt que de rêver à je ne sais quel gadget électronique ou nouvelle crème de jour.

      Le problème c’est que tout le monde manque d’argent et que tous les candidats au pouvoir en promettent, mais pour quoi faire ? Remplir un peu plus le caddy le samedi après-midi au centre commercial ?

      Enfin je n’aime pas trop le "on", "on" fait ceci aux femmes etc, personne ne les oblige, quand même, à acheter toutes ces conneries et à marcher dans le système ?

      Et puis la féminitude de Ségolène Royal, pour moi c’est l’horreur absolue, la Big Mother hallucinée qui fait se pâmer les gens au moment précis de son discours où elle promet des allocations pour les jeunes, voilà : dormez, dormez, la mère de la nation peut bien vous dire n’importe quoi, du moment que c’est une mère qui vous parle avec son poing sur le ventre tout ira bien. Il est dans quel état, le peuple qui marche à ça ?

      Alina

    • Je partage à 100% ton analyse. A quelques détails.

      Tu connais l’adage populaire ’"on " est un con’ j’imagine ? ;-)

      Bon, en règle générale ,je le partage, mais je pense que ce "on", il a aussi une vertu qui est de représenter dans le langage une entité quasi psychanalytique qui n’est pas définissable mais dont l’existence est assez manifeste et qu’on pourrait appeler un "esprit collectif", celui que Weber ou Tchakhotine pointent en permanence du doigt sans toujours le nommer quand ils parlent de l’attente de l’homme providentiel ou du viol des foules par la propagande politique. Celui qui est forcèment aussi en dessous de la téhorie de "classe sociale".

      C’est "on" parce que je ne crois pas que ce soit organisé à l’instar d’une sorte de "groupe des maîtres du monde" ( Bilderberg dont on parlait il y a qques temps) mais néanmoins, il y a une somme d’intérêts convergents qui donne ceci ou cela comme "esprit collectif " sur tel ou tel sujet.

      Et pour moi le "on" en l’occurrence, c’est le fric, les intérêts de pouvoir dominant, de classe, presque, que la domination masculine bourgeoise a tout intérêt à maintenir sur la femme.

      Quant au fait que personne ne les forcerait à préférer un sac plutôt qu’un mec ou un bon bouquin (ou le top, un bon bouquin entre les jambes d’un beau mec ;-)) , je ne suis pas d’accord Alina ; ou plutôt, bien sûr, elles ne sont pas forcées, on ne leur met pas le couteau sous la gorge en leur disant "achète du Vuitton connasse ou j’te crève"...

      Non, mais tu sais comme moi que le libre arbitre est aussi une question de conditionnement ( Pavlov, etc...) et que pour l’instant hélas, beaucoup de nos congénères sont encore conditionnées et pas tout à fait en voie de libération. A nous, eput être un peu plus en avance dans notre libération, d’y bosser, de les aider, si elles veulent, quand elles veulent - au PC on a souvent été des "éclaireurs", en avant-poste dans la société civile - je sais que PC et féminisme n’ont pas toujours fait bon ménage, mais je pense qu’aujourd’hui c’est différent.

      Bon, sinon, sur la Big Mother hallucinée ( ça m’a fait bien rire ton expression) je partage ton avis d’autant plus que j’ai vécu son "adoubement" au sein du Ps comme une trahison violente en à peine 24 heures...Bref, ce n’est pas le débat mais nous en reparlerons peut-être.

      Fraternellement à toi,

      Osémy, La Louve Rouge

      PS : Désolée je ne connaissais pas ton livre "politique de l’amour".

  • Vous n’en avez pas mare de tout le temps vous posez des questions ???

    Vous n’attrapez jamais mal à la tête à force ??? Hein...

    Vous pouvez donc pas vous contentez de prendre la vie comme elle vient, et éviter de vous torturer en permanence avec des histoires sur des choses qui sont naturelles en sommes : faire l’amour (baiser) c’est aussi simple que d’aller manger ou dormir, mais oui ! J’vous jure !!!

    Est-ce que manger est politique ? Est-ce que dormir c’est faire de la philo ?

    Dans ces cas là, les bêtes seraient des sacrés animaux politiques et surtout de sacrés philosophes : c’est bien connu les bêtes roupillent et bouffent plus que nous, mais là on s’écarte du sujet je vous l’accorde...

    De TOUS TEMPS les messieurs ont pénétré les dames : on y peu rien c’est le Grand Architecte de l’Univers qui a voulu que cela soit comme ça et c’est tout !

    Arrêter de vous prendre la tête avec des choses qui n’en valent pas la peine, croyez-moi, contentez-vous de baiser quand l’occasion se présente, et ne chercher pas là, la signification de quelque chose de plus extraordinaire qu’il n’en est...

    FAITE L’AMOUR AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD : AVANT QUE VOUS NE SOYEZ TROP USÉS DU POINT DE VUE PHYSIOLOGIQUE POUR LE FAIRE... SINON VOUS FINIREZ VOTRE VIE, ÉTRANGLÉS PAR LES REGRETS...

    ET SURTOUT ARRÊTER LES QUESTIONS : PEUT-ON VRAIMENT TOUT EXPLIQUER ?

    Et où en serait l’intérêt...

    Laissez au mystère un droit à exister, c’est le mystère qui attire... d’où l’intérêt de rester en vie : si la vie ne me présenterait jamais de mystères, je ne vois pas pourquoi j’accepterais d’avoir aujourd’hui quarante trois ans (je vous attend les jeunôts)...

    ATTENTION DEMAIN ARRIVE TOUJOURS TROP VITE !!!

    Laissez la politique aux politiciens : à chacun son racket...

    Laissez la philo aux profs de philos si ils ont rien d’autre à foutre...

    WAKE UP AND MAKE LOVE BABY !!! (Jimmi Hendrix dans je ne sais plus quelle chanson)

    Car comme l’a si bien dit Larry Flint "RELAX IT’S ONLY SEX..."

    SONY (ancien Hell’s Angel) qui vous salue bien...

    • Dear Sony

      En ce qui me concerne (mais je jurerais que pour Alina c’est pareil ;-)) réfléchir , même "pour rien" ce n’est pas une torture mais une forme d’amusement, et ne m’empêche nullement de baiser ni de me faire baiser au contraire...
      Désolée que pour toi ce soit manifestement un calvaire ! Tu passes à côté d’un sacré truc car "mieux que le sexe il ya le cortex".
      J’imagine que si tu aimes te faire sucer c’est aussi parce que c’est plus difficile de parler la bouche pleine ? ;-)
      En d’autres termes, et finalement, pour être très directe, me prendre la tête m’est aussi agréable que prendre mon pied...après, toi, t’es pas obligé de lire !!!

      Bonne soirée et bonne bourre, Ange de l’Enfer

      Amicalement

      Lucie-Faire
      aka Osémy
      aka....

    • ON PEUT SE RENCONTER BABY ?

      Je te baiserai, et tu m’instruira, c’est OK comme deal ?

      Si oui, fait le moi savoir... Si t’es à Panname et que t’es mon genre, je te filerai mes coordonnées de portable... Si, si !!!

      SONY qu’il ne faut pas défier...