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Pour une plaisanterie, Jean-Louis Lioret est toujours retenu à Abou Dhabi

Publie le lundi 12 avril 2010 par Open-Publishing

Jean-Louis Lioret est toujours retenu à Abou Dabi.

Au départ de l’affaire, une mauvaise plaisanterie qui coûte cher. Ce Français de 66 ans a été arrêté en janvier bord d’un avion Paris à Bangkok via Abou Dhabi pour avoir plaisanté à propos d’une « bombe » avec son voisin de cabine. Jean-Louis Lioret a été incarcéré à la prison centrale d’Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis.

Dans un communiqué, les proches du Français Jean-Louis Lioret, arrêté le12 janvier lors d’une escale à Abou Dabi pour avoir plaisanté dans l’avion sur Al Qaïda, et retenu depuis contre son gré dans l’émirat, demandent à a mission diplomatique française de l’accueillir pour le protéger d’une nouvelle arrestation, faisant état de sa mauvaise santé ? La France soutient-elle cette démarche ?)
Comme c’est le cas depuis son arrestation le 12 janvier dernier, la situation de Jean-Louis Lioret continue d’être suivie de très près par
notre ambassade à Abou Dabi, répond la France.
Pour l’instant, aucune notification officielle n’a été faite à l’ambassade, ni sur les chefs d’accusation exacts retenus contre notre compatriote, ni sur une éventuelle condamnation.
L’ambassadeur de France est en contact constant avec les autorités émiriennes pour examiner la possibilité d’un retour de Jean-Louis Lioret en France pour des raisons humanitaires compte tenu de son état de santé et de son âge.

COURRIER DE MICHEL LIORET AUX AMIS DE JEAN LOUIS RELATANT L HISTOIRE ET DEMANDANT LA DIFFUSION DE L INFORMATION POUR UN RAPATRIEMENT RAPIDE DE SON FRERE ;

j’envoie ce mail d’information à tous, en demandant à ceux qui vivent en province de demander aux journalistes locaux, ou étrangers de leur connaissance, de diffuser le communiqué et la lettre rédigée à l’ambassadeur de France dès que possible. Michel Lioret

COMMUNIQUE des proches de Jean Louis LIORET arrêté et emprisonné lors d’une escale aérienne sur la Cie ETHIAD à ABOU DHABI

Le 12 Janvier dernier JLL voyageait sur un vol Paris/Bankok de la Cie des Emirats Arabes Unies ETHIAD, via une escale à Abou Dhabi. A l’escale, un passager qui souhaitait déposer son bagage à coté du sien, lui demanda si cela ne le dérangeait pas. JLL répondit sur le ton de la plaisanterie ; « Pas de problème, pourvu que ce ne soit pas une bombe d’Al Quaïda » Il s’est vu être fouillé immédiatement sans qu’il soit évidemment trouvé la moindre bombe ou autre chose proscrite.
- JLL a été interrogé par les autorités aéroportuaires et mis en prison,
sans autre explication en attendant un procès en justice qui n’a eu lieu que le 08/03.
Cette situation ubuesque inimaginable nous oblige maintenant à réagir, après que nous ayons pendant presque trois mois suivi les conseils du consulat français qui nous conseillait de ne pas faire de vagues.
Le résultat du délibéré devait être rendu le 05/04 mais aujourd’hui le problème est toujours en attente et jugeant que nos autorités françaises doivent être un peu bousculées, voici le courriel envoyé ce jour à l’ambassadeur de France à Abou Dhabi.

Monsieur l’ambassadeur,

A notre connaissance, il n’existe pas encore un acte juridique officiel émanant de la cour de justice d’Abou Dhabi, justifiant que M. JL Lioret
puisse y être retenu en semi liberté. Le jugement qui devait être rendu pour le 05/04, n’est pas non plus à ce jour, entre les mains de son avocat, maître Samir A. Salloum.

EST-IL NORMAL QU’EN CES CONDITIONS, UN CITOYEN FRANÇAIS PUISSE ETRE RETENU CONTRE SON GRE, à ABOU DHABI ?

En conséquence, je vous demande que toute protection émanant de vos services soit apportée, et en particulier en accueillant au sein de votre ambassade pour le protéger M. Lioret de toute nouvelle incorporation en maison de détention, décidée administrativement qui pourrait survenir brusquement, sans que nous soyons en possession de l’acte précis de jugement. Cela nous donnerait en outre le temps de
fournir éventuellement, toute pièce officielle de garantie de caution,
d ?indemnisation ou d ?amende qui serait réclamée.

Il faut que nous soyons de votre part, par retour, officiellement garanti
de votre accord de protéger M. Lioret, dans les conditions ci-dessus
définies.

Croyez vous qu’une action dans la presse nationale et TV française, ainsi qu’aux émirats, que l’on peut actionner si nécessaire, dès cette après-midi, pourrait vous aider à user de votre diplomatie pour faire
avancer les choses auprès des autorités d’Abou Dhabi ?

Dans l’attente, Monsieur l ?ambassadeur, de votre réponse, qui je n’en doute pas, ira dans le bon sens de votre préoccupation à venir en aide à un Français qui est par ailleurs dans un état de santé, nous faisant craindre le pire, je vous prie d’agréer l ?expression de ma haute considération.