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Quand on demande au NPA 34 pourquoi il n’a pas rejoint le Front de gauche...

par Antoine (Montpellier)

Publie le samedi 25 août 2012 par Antoine (Montpellier) - Open-Publishing
6 commentaires

Le quotidien L’Hérault du jour, proche du Parti Communiste, a réalisé, à la veille de l’Université d’été du NPA qui se tient à Port Leucate, une entrevue de la porte-parole du NPA 34 : on lira ici le contenu de cette entrevue très orientée sur les rapports du NPA local avec le Front de gauche.

Voici les précisions apportées, suite à la publication de cette entrevue, sur le blog du NPA 34

Remarques à propos de cette entrevue accordée par notre porte-parole à L’Hérault du jour.

Face à la question récurrente de nos rapports avec le Front de gauche, nous répondons qu’elle est largement déterminée par la position de celui-ci face à la question sociale au sens le plus large du terme. Nous n’avons pas approuvé l’appel de Jean-Luc Mélenchon à laisser respirer le gouvernement suite aux élections comme s’il y avait eu quelque chose à attendre d’un social-libéralisme à la française structuré depuis les années 80, les années Mitterrand, dans le sens d’une adaptation étroite à la gestion capitaliste des choses. Dérive que le gouvernement catastrophique de Lionel Jospin a malheureusement confirmé. Les références constantes et constamment élogieuses de Jean-Luc Mélenchon à la figure du "Vieux" (Mitterrand) et du "Grand" (Jospin), dont il a été un ministre bien "dans la ligne", sont un des indices de ce qui, pour nous, participe d’un refus du Front de gauche de clarifier ses rapports avec le PS. De ce point de vue-là, la non-participation au gouvernement Ayrault, positive sur le fond, est malheureusement parasitée par une politique qui alterne le chaud (les virulentes critiques sur le Pacte budgétaire par exemple) et le froid, très froid, (l’abstention "constructive", avec force rappels d’une participation à une majorité avec le PS, des députés du Front de gauche sur le vote de confiance au gouvernement). Le tout sur fond de refus d’envisager avec le NPA et les autres forces de gauche la préparation de la riposte à l’austérité, en particulier en défense de l’emploi, et en semant ainsi la division parmi ces forces ! Voilà qui dessine une politique du Front de gauche fonctionnant par à coups à l’autoproclamation de radicalité mais qui, de fait, laisse beaucoup de marge de manoeuvre au gouvernement...

Le NPA le dit calmement : il sera d’une unité sans faille avec tous ceux qui joueront franc du collier et constant dans leur engagement d’opposition envers un gouvernement et une présidence qui n’hésitent pas, par la voix de François Hollande, à l’unisson avec Angela Merkel, à appeler les Grecs à se serrer encore plus la ceinture. Cette politique-là des socialistes est un tout indissociable et a un seul nom en grec, en espagnol ou en français : l’austérité contre les peuples à la Zapatero ou à la Papandréou. L’opposition à cette politique ne peut être dans l’entre-deux d’une "opposition" ...dans le cadre d’une majorité constructive avec le PS. Le NPA a, lui, choisi. Voilà pourquoi il n’a pas rejoint le Front de gauche (1), voilà pourquoi il propose l’unité la plus large, y compris à un Front de gauche malgré son refus, pour préparer la seule chose qui fera reculer ce gouvernement austéritaire : une mobilisation sociale déterminée à gagner ! C’est à l’aune d’une telle attitude que l’on jugera les partis qui se réclament de l’intérêt, hors tactiques politiciennes, des peuples !

Quant à l’affaiblissement bien réel du NPA, il participe des aléas de la vie des organisations. Le PCF ou les Verts ont connu des "passages à vide" que des analyses plus médiatiques que politiques ont traduits bien hâtivement en termes de mort, d’agonie, etc. Jean-Luc Mélenchon lui-même a connu les joies de la vie groupusculaire lors de sa sortie du PS. Il n’en reste pas moins, pour le NPA, qu’il a à relever le défi de résister aux vicissitudes de la lutte des classes et de peser politiquement quand, comme effet de l’échec de la grand mobilisation pour les retraites, le mouvement social doute de ses capacités à lever les obstacles dressés contre lui et, pour une part et faute de mieux, se reporte sur des séquences électorales pour modifier, tant bien que mal, le rapport de forces. Lesdites séquences électorales, qui favorisent les partis institutionnels et le personnel politique en place (et le Front de gauche en est bien fourni), étant provisoirement refermées sans qu’apparaisse un vrai changement en faveur de la population, c’est sur le terrain social que se jouera la relance ou la marginalisation de tel ou tel parti. Cela vaut pour le NPA. Cela vaudra certainement pour une coalition comme le Front de gauche qui, sans avoir percé sur son terrain de prédilection, les élections, n’a pas fait ses preuves, loin s’en faut (cf son attitude en 2010 pendant l’action sur les retraites), dans les mobilisations pour l’emploi, pour les salaires et plus généralement sur ce qui touche au quotidien des victimes du capital ! Loin des urnes !

Pour nous résumer : l’unité dans le Front de gauche, c’est clairement non, l’unité pour la lutte avec le Front de gauche et avec tous les autres partis, syndicats et associations refusant le cours gouvernemental, c’est oui ! Sans réserve...

(1) Le NPA 34 a largement informé sur la révolte des quartiers nord d’Amiens et a soutenu sans faille les habitants dans leur dénonciation des provocations policières dont ils ont été victimes. Jean-Luc Mélenchon a préféré cibler les jeunes qui se sont révoltés face à ces agressions sans mot dire de l’attitude de la police. N’étant pas dans le Front de gauche, le NPA n’ a été tenu à aucun devoir de réserve sur le sujet. A méditer par ceux qui estiment conserver leur indépendance anticapitaliste en rejoignant cette coalition...mais sans se positionner sur dles propos scandaleux du principal dirigeant de ladite coalition !

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.......................

Le NPA 34 est sur le pont : la riposte sociale doit se préparer dès maintenant dans l’unité, sans atermoiements ni sectarisme !

http://npaherault.blogspot.fr/

Messages

  • Le Front de gauche doit évoluer vers une rupture total avec le PS, mais il faut reconnaître que de nombreux élus surtout locaux ont peur de perdre le soutien PS aux élections où ils arrivent devant le PS,cela se réduit d’ailleurs de plus en plus puisque la droite,là où elle n’a aucune chance,vote dés le premier tour PS ,d’où la nécessité du vote proportionnel que le PS va tronquer dans sa prochaine loi électorale qui sera faite pour le favoriser .

    Le front de gauche doit véritablement forger un programme supprimant le capitalisme et l’actionnariat y compris d’Etat. Il faut encourager la classe ouvrière et l’ensemble des salariés à prendre le pouvoir dans la plupart des entreprises privées et d’Etat . En cherchant des compromis avec le capital comme le fait HOllande et son équipe nous sommes sûrs que ce sera au détriment du peuple. Mélenchon le sent bien d’où sa diatribe récente contre le "presque rien" des trois mois de pouvoir de Hollande . Ayrault rajuste le tir à la Rochelle en demandant d’être jugé sur 5 ans alors que le chômage galope avec la misère, ce qui permet aux capitalistes d’organiser la défense de leurs privilèges comme nous le voyons avec l’affaire Peugeot ,Doux,Mittal ,Unilever etc...

    Le NPA doit revoir sa statégie d’union de la gauche de la gauche bourgeoise du PS. Il doit faire tout pour renforcer le FDG pour le radicaliser auprès de tous les militants révolutionnaires qui composent ce front . Les militants du PCF comme moi ne s’en laissent pas compter avec les élus permanents malgré leur influence majoritaire qui se réduit de plus en plus face à la politique du PS qui va voter le pacte Sarkozy-Merkel.Le NPA ,même s’il est pour les luttes unitaires qui vont se développer, doit militer pour l’union des forces révolutionnaires et ne pas rester dans son coin comme le fait Lutte Ouvrière sans aucun résultats pour les travailleurs.L’histoire s’accélère sous nos yeux avec cette crise du capitalisme en perdition, il nous faut donc renforcer considérablement le mouvement populaire pour en finir définitivement avec cette société capitaliste moribonde comme le dit si bien Paul Jorion dans son livre "Le capitalisme à l’agonie".

    • Heu... 2*233, tu es le frère de Bernard Sarton d’Aubagne ?!

      Le Front de gauche doit évoluer vers une rupture total avec le PS,

      Le front de gauche doit véritablement forger un programme supprimant le capitalisme et l’actionnariat y compris d’Etat. Il faut encourager la classe ouvrière et l’ensemble des salariés à prendre le pouvoir dans la plupart des entreprises privées et d’Etat

      Pourquoi alors le FdG n’a pas directement intégré le NPA, ça aurait gagné du temps ;-)

      J’ai connu des militants sincèrement à gauche qui étaient hier au PS et qui disaient : mon combat c’est de le faire évoluer positivement.
      Après des années, ils ont tiré les enseignements de leur illusion et de leur échec, ils sont allés au FdG...

      J’ai aussi connu des militants insatisfaits du PCF qui disaient : mon combat c’est de le faire évoluer positivement. Raté aussi...

      Et aujourd’hui je vois des militants du FdG qui se battent pour le faire évoluer positivement en espérant le transformer de l’intérieur...

      Mais au fait, au départ, c’est pas le système qu’on voulait changer ?

      Chico

    • Heu... 2*233, tu es le frère de Bernard Sarton d’Aubagne ?!

      C’est marrant j’ai eu le même sentiment..

      mais je me suis repris...
      Le frère de BERNARD SARTON s’appelle SARTON...bernard Section d’AUbagne
      Qui écrivait le jeudi 21 avril 2011 - 18h33 , dressé contre l’OPA de Méluche sur "SON" P.C..

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article126109

      en gras ce qui rend ton humour franchement RIDICULE, Chico !

      Mélenchon est un sous-marindu PS chargé de rabattre les voix des électeurs socialistes et communistes déçus et en colère contre la social-démocratie qui ne veut pas s’attaquer au capitalisme, cause de tous nos maux. D’autre part certains dirigeants communistes manoeuvrent pour créer les conditions d’un effacement du PCF au sein d’une nébuleuse à la "Die-linke" qui n’a pas prouvé de résultats probants en Allemagne , sans compter la disparition des partis communistes dans beaucoup de pays sous l’appellation de nouveau parti socialiste , ligue ,alliance etc ....Ce complexe européen d’avoir honte d’être ouvertement communiste fait le lit des populistes démagogues, plutôt extrème droite cachée, que nous voyons dans les différentes élections qui se suivent dans la vieille Europe en crise.
      .

      Et de mettre en garde SON Parti..

      Cette façon de faire démobilisera de nombreux communistes si ce n’est une grande majorité. Besancenot du NPA deviendra donc le seul candidat crédible anti-capitaliste alors que nous pouvions trouver un révolutionnaire pour unir toute la famille à la gauche du PS et rivaliser avec lui face aux français sur un programme ouvertement contre le capitalisme .Le combat que nous menons pour en finir avec la société capitaliste exige des choix vraiment révolutionnaires et non pas des réformes à la marge qui déçoieront les français et ouvrira la voie à la démagogie du FN qui déjà surfe sur les colères et le rejet de la classe politique corrompue.

      L’opportunisme électoral avec un pseudo ex-socialo comme tête de pont ne peut réussir car la droite et le PS vont se faire un plaisir de lui rappeler son passé de collaborateur de la bourgeoisie comme ministre de Mitterrand son idole et son "oui" à Maastricht .

      d’ou l’appel à laRESISTANCE...


      . Nous pouvons éviter le piège Mélenchon
      malgré les pressions de toutes sortes et prouver ainsi que les militants de la base ne sont pas des moutons rouges guidés par des chiens rouges aussi pour conduire le troupeau dans le ravin s’il se rebelle . Notre nature doit être de se rebeller , alors faisons-le pour "dégager" les malins,les carriéristes,les corrompus et autres flagorneurs ...

      bernard SARTON ,section d’Aubagne

      L’autre, son frère que tu évoques lui il écrit effectivement comme 2*233

       :))

      le preuve ?

      En mars 2012, dans deux commentaires différents alors quej’avais eu l’outrecuidance de me farcir SON J.LM

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article126109

      Si la candidature Mélenchon et le FDG font un tabac c’est que ça exprime chez les exploités une volonté d’en finir avec le capitalisme. L’après élection avec la défaite de sarkozy sera différent du temps du programme commun car le capitalisme est à l’agonie et les solutions radicales seront absolument nécessaires pour un changement véritable et efficace. Hollande sera pieds et poings liés entre le marteau capitaliste affaibli et l’enclume populaire du mouvement social en pleine ébullition. Là nous jouerons à fond notre militantisme pour une révolution qui transformera le pays en jacqueries multiples sur tout le territoire y compris à Neuilly sur Seine . Alors Karl Marx et le Communisme seront d’une actualité brûlante .Badiou en a écrit des pages à ce sujet ...Alors soyons optimistes , la candidature Mélenchon par des millions de bulletins de vote peut déclencher ce processus que nous attendons depuis si longtemps ...

      Et d’ajouter, excédé par des réactions d’humeur et/ou d’humour

      Mélenchon dérange certains d’entre vous par sa capacité à rassembler de nombreux courants révolutionnaires . Alors au lieu de critiquer ou blâmer joignez-vous à ce mouvement pour renforcer le courant authentiquement révolutionnaire qui transformera notre pays de Bourgeois en Prolètaires fraternels et solidaires. La France a besoin de nouveaux Robespierre-Marat-Saint-just et de nouveaux communards comme louise Michel-Vallés-Blanqui-Camélinat

      Elle a pas besoin de nouveau coluches : y a les frères SARTON..

       :))

      Bonne fin de dimanche....

      A.C

    • Le problème du FdG est bien identifié :

      Dans la phase de la lutte de classe actuelle il ne sert à rien, et il n’a même pas l’illusion de servir à quelque chose.

      Le FdG cherche actuellement un terrain sur lequel il pourra proroger l’illusion électorale dans une mobilisation qui n’implique pas de donner des réponses et des propositions de lutte contre les licenciements et destructions d’emploi par les patrons et le patron des patrons (l’état dont Hollande a programmé la destruction de plus de 300 000 emplois).

      Le FdG cherchera un terrain qu’il pourra controler complétement, éventuellement de façon sectaire, mais qui, en même temps, ne pose pas la question de l’affrontement avec le gouvernement réactionnaire et son parlement.

      Ce sont là des batailles hors sol, et dans le monde réel des batailles sociales le FdG n’est pas là, il n’a pas de solutions à apporter, hors de dire "nous suivons les syndicats", organisations dont les appareils centraux sont largement inféodés à l’appareil d’état et ne semblent pas prêts à mobiliser à hauteur des défis des attaques rencontrées.

      Savoir ce qu’il convient de faire du FdG est une autre question. Pour l’instant il semble que le FdG sert plus à geler et immobiliser des forces qui ne sont pas si importantes, il n’y a aucune stratégie qui y existe permettant d’être utile en quoique ce soit aux travailleurs et aux quartiers populaires qui souffrent des agressions du gouvernement qui applique consciencieusement la politique de Sarko en la matière, faite d’injures, de violence policière, de xenophobie, etc...

      Sur ce dernier terrain les propos de JLM dégoulinant de haine contre des petits jeunes despérados qui se sont battus contre la police à Amiens (parce que celle-ci avait attaqué un convoi funéraire) émettent une odeur nauséabonde.

      Mais passons...

      Que faire dans un fdg qui n’existe pas dans les entreprises, ou très peu, qui est cadenassé par des petites cliques bureaucratiques qui sont réactionnaires sur une bonne partie des questions importantes quand il s’agit de prendre des décisions concrètes.

      Le FdG est une lessiveuse transformant ceux qui y entrent en descentes de lit. Les derniers du NPA qui y ont été font maintenant des déclarations et prennent des positions plates, complétement réformistes, abondant dans le culte du chef Mélenchon (Grond vaut son pesant de cacahuètes en disant « le profil politique de Mélenchon dans cette rentrée est parfait, car il fallait commencer à dire qu’on n’était pas d’accord avec les débuts de ce gouvernement, et ce depuis le soutien à la victoire de la droite en Grèce, en juin dernier »..

      Une telle platitude et médiocrité du commentaire alors que JLM vient d’éructer contre des jeunes prolétaires tabassés, ostracisés, sans emplois en partie, qui viennent de se révolter à leur façon, a un gout amer d’un reniement profond.

      Au delà, indiquer qu’on n’est pas d’accord est sans utilité.

      A quoi servent les oppositions dans le FdG ? A rien .
      Et même pire, car certaines ont des trajectoires franchement récessives qui risquent à ce train se retrouver à droite du PG.

      Les questions posées aux travailleurs face aux agressions qu’ils subissent restent entières et ne trouvent pas l’ombre d’une solution dans ce que produit le FdG en gros comme au détail, en dehors de s’intituler avocats de la classe populaire dans les travées du pouvoir, conseillers occultes du roi.

      Tout cela ne sert à rien, sans chemins permettant de faire monter la capacité d’organisation du prolétariat moderne en France, d’auto-organisation, au travers de la résistance réelle et concrète aux attaques de la réaction.

      Le FdG ne sert à rien dans ce sens, il ne sert à rien sur le seul terrain qui permettrait de faire évoluer les rapports de force, car il est dirigé complètement vers l’enkistage dans l’appareil d’état auquel il sacrifiera tout, même le peuple, comme ses courants dominants l’ont prouvé par le passé et le prouvent dans la plupart des cas dans les collectivités où ils partagent le pouvoir avec le PS.

      Relever le défi d’aider la classe populaire à s’organiser et résister, à préparer la contre-offensive contre la bourgeoisie, nécessite une révolution organisationnelle à plusieurs niveaux :

       organisation de résistance de masse par refondation unitaire par la base et les combats, du syndicalisme . Cela se fera également par un processus d’irruption des questions d’auto-organisation centralisée.

       Avoir un parti politique, on l’appelle comme on veut, qui aide en étant au sein des mouvements de résistance, à ces objectifs de résistance, identifie les obstacles et travaille à se débarasser définitivement de l’exploitation capitaliste et travaille à l’objectif du pouvoir réel des travailleurs sur leur destin.

      Là dedans le FdG n’a pour l’instant aucune place, n’a aucune stratégie à proposer.

      Renforcer les courants qui se situent dans le camp des travailleurs, franchement , NPA, LO, libertaires, etc, porte tout son sens dans la phase actuelle.

      Mais cela n’a d’utilité que si on allonge la foulée vers un renouvellement profond stratégique.

      Il n’y a pas, dans l’histoire, de très grand mouvement social, de révolution, ... , qui ne se soit opéré sans créativité stratégique .

    • Les dirigeants, mais aussi l’écrasante majorité des membres du FdG sont réformistes, au sens où ils croient en ce qui n’est jamais arrivé nulle part, "la révolution par les urnes". De plus, la majorité ne luttent pas pour le socialisme, mais pour un capitalisme à visage humain, chimère absolue de leur programme, que Mélenchon décrit comme "pas révolutionnaire, mais keynésien".

      Ce courant d’illusion très ancien, qu’il soit PS ou PC ou autre, existera toujours, jusqu’à la crise pré-révolutionnaire qui fait comprendre à la masse des travailleurs la nécessité d’une révolution.

      Pour que la crise révo ne soit pas canalisée vers les urnes et la défense du capital, comme ont réussi à le faire par ex les dirigeants réformistes en 68, il faut un parti puissant se fixant au contraire comme objectif la révolution.

      C’est ce parti qu’il faut construire, la bête noire de la bourgeoisie et de ses soutiens les réfomistes. Le NPA n’en est qu’une pierre très utile. Reste à construitre l’édifice. Restent quelques années pour arrêter la barbarie.

    • Cher Luis,

      je pense qu’il ya une partie desmilitants du NPA qui risquent se priver du besoin d’optimisme raisonnable" en inventant un corpus militant un brin caricatural, ailleurs que dans leurs entourage d’orgasà laquelle ils font confiance.

      Le FDG , ses composantes, (PC, PG, PCOF, FASE , GP voire Ga demain...) c’est un APPAREIL...
      Ce que sont "majoritairement" , dans ces appareils des femmes et des hommes qui, certainement selon moi à tort, s’encartent pour militer et souvent avec autant de dévouement et desincérité que tels non encartés ou adhérents de LO, du NPA voire du POI, c’est autre chose..

      Non, ils ne se posent pas la question en terme de"révolution par les urnes"opposé à du processus communiste.

      Ils lient luttes défensives et croyant qu’en les relayant par un vote identifié -ils auront un moyen d’éviter le "pire" en passant par un "moindre mal" institutionnel, et que cela cela permettra d’avancer ..

      De créer un rapport de forces affaiblissan tle K

      ..En aucune façon, du moins les adhérents du PCF ne pensent que leurParti , sous direction social démocratevia un Die lInke àla française, est comme le PS une béquille du Capital..
      (D’ailleurs la majorité d’électeurs ouvriers du PS ne le pensent pas non plus des Socialistes !)

      Ton rapport aux masses, je le connais , je le respecte, il n’es tpas , selon moi, du tout , d’un approche revenant REELLEMENT aux fondamentaux marxistes ;
      Tu restes dans une conception "parti-GUIDE" d’avant-garde.

      D’ailleurs tu le reconnais

      Ce courant d’illusion très ancien, qu’il soit PS ou PC ou autre, existera toujours, jusqu’à la crise pré-révolutionnaire qui fait comprendre à la masse des travailleurs la nécessité d’une révolution.

      On est loin des"Masses qui FONT l’Histoire"

      Si je voulais davantage déranger, je te dirais d’ailleurs que je connais pas mal de militants, électeurs hier de la LIgue, aujourd’hui du NPA, qui font des choix politiques en répétant certes le mot"Révolution" mais avec de grosses dificultés à préciser quelques points.

      A savoir : ce qu’ils mettent dans ce qu’est la situation "pré-révolutionnaire" et donc dans le processus d’abolition du K, certains faisant comme si la"dictature du prolétariat" n’avait pas été abandonné parl’ex LCR et nourrisant donc un non dit de"minorité courageuse ralliant lesmasses..!

      Quant aux prises de "pouvoirs" dans les institutions, certains les rejettent carrèment tant que cev qu’ils appellent le "réformisme" (mot qui ne veut plus rien dire du tout !) existera "Ce courant d’illusion très ancien, qu’il soit PS ou PC ou autre, existera toujours" , dis tu, , "jusqu’à la crise pré-révolutionnaireetc.."

      C’est,(je caricature rassuretoi) :laversion de "masses amorphes anesthésiées par des militants instillant la dope du "capitalisme à visage humain"..puis le réveil parce que le Parti révolutionnaire..réussit soit le Grand Soir soit la grande semaine, désintoxique les masses de cette addiction à la croyance de révolutions par les urnes !

      C’est vachement prometteur..
       :)

      Quand on sait que le NPA, (Antoine ne me contredira pas )il ya encore deux ans , en Languedoc roussillon, construisait une liste aux Régionales avec le FDG dirigé par un PG , ...sur les lieux mêmes ou"vous" allez chaque année , en Université d’été..

      C’est dire, CamardeLuis, que tu ne t’étonneras pas que je sois dans une autre démarche-toutaussi sincère- et que l’"entrisme"..par la porte de Courneuve va me permettre de développer les 15-16-17 Septembre

      http://sanseprendrelechou.forumactif.com/t958-de-marseille-a-la-courneuve-vers-des-assises-du-communisme

      J’auraisl’occasion d’y revenir y compris en publiant un article cette semaine sur B.C car le pense que cette initiative, sans prendre sur le site qui nous accueille, autant de place que de la Foire auogestionnaire(et d’empogne) denos amis libertaires ,ni la quantité d’articles qui ont suivi la "trahison de la G.A", c’est un moment important du remue-méninges des révolutionnaires
      De tous ceux qui, modestement , sans passer au bazooka leurs chapelles, entendent dépasser tout ce que charrient encore des appareils à bout desouffle, inadaptés , et qui s’accrochent à leursoi disantemission d’éclairage public(qu’ilfaut laisser à EDF), en concurrence d’initiés, loin des soucis et angoisses des travailleurs face au déchainement bestial du K qui n’en est qu’à ces débuts...

      Cordialement

      A.C