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Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre
Publie le jeudi 30 mars 2006 par Open-Publishing21 commentaires

de NoName
L’article de Didier Hassoux est de la désinformation !
Qu’il n’aime pas les "casseurs", parce que effectivement des journalistes se font casser la gueule c’est son problème. Qu’il déverse son fiel en est un autre, fiel auquel les "révoltés" apportent crédit sans retenue.
Quiconque était au débouché du cortège place de la République / Boulevard du Temple, entre 17h et 20h30, où était situé le SO de la CGT, sait très bien que les choses ne se sont pas passées de cette façon.
Effectivement il a fallu plusieurs fois charger des "émeutiers" qui attaquaient la manif, jetaient des projectiles sur ladite manif, attaquaient des manifestants, se bastonnaient entre eux etc.
Il fallait en outre assurer que le défilé (et notamment les dizaines de milliers de cortège CGT, qui avaient patienté des heures à la place d’Italie, des gens de tous âges, très remontés et très courageux) parvienne à son terme (ce qu’aurait bien aimé empêcher un certain nombre de provocateurs infiltrés dans la cohue chaotique des "badauds" / "casseurs" / "cailleras" / "hooligans du football" / pseudo-autonomes etc. de la place).
Face à des "loulous" qui n’ont pas hésité le jeudi 23 mars, à attaquer le cortège de la CNT, qui ont envoyé dans le coma en le lynchant un jeune "révolté" d’Amiens etc., il est du plus haut comique (si ce n’était affligeant) de voir de belles âmes s’offusquer qu’un certain nombre de "casseurs" se soient pris effectivement des coups dans la tronche, à coup de manches et de barres, par le SO de la manif !
D’autant que c’était finalement très modéré, par rapport à ce qu’on pouvait voir jadis (le 23 mars 1979 à Paris, les affrontements furent beaucoup plus violents, pour ceux qui ont l’âge de s’en souvenir).
Les pseudo-révoltés qui donnent crédit aux propos, plein de fiel encore une fois, de M. Hassoux (qui déteste le syndicat du livre CGT, parce qu’il ne se plie pas aux injonctions de son patron de presse, aujourd’hui M. de Rothschild), déréalisent et déraisonnent sur tout, répétant comme des pérroquets, le peu qu’ils ont entendu et compris de leurs ainés émeutiers d’il y a 20 ou 30 ans.
Au moins les "autonomes" de la grande époque savaient "tenir le pavé" face aux loubards, et des scènes comme le 23 mars dernier aux invalides auraient été tout bonnement "impensables", il n’y a ne serait-ce que 20 ans (le 4 décembre 1986 par exemple, où 10 000 jeunes s’affrontèrent aux forces de l’ordre pendant des heures, tenant la rue jusqu’à minuit !).

Mais cette génération mollassonne et chiffe-molle de pseudo-révoltés, qui ne sait que criailler dès qu’elle voit que des manifestants ne sont pas d’accord pour se laisser dépouiller, n’a qu’une vision "virtuelle" de la violence.
Au moins les "cailleras", elles, ne se sont pas "offusquer" qu’on leur réponde par la force. Cela leur inspirerait plutôt le respect. Et à l’avenir, tout mouvement collectif se doit d’assurer son auto-défense gface à tous ceux, quels qu’ils soient, qui ne respectent pas son intégrité.
La délinquance des petites meutes n’a rien de révolutionnaires. Elle est bien plutôt le sous-produit de la société d’apartheid libérale.
Partout de Rio Janeiro à Johannesbourg, en passant par les USA et la vieille Europe, les "gangs" d’adolescents, coidffés par des maffias sont des auxiliaires de l’ordre policier, en même temps qu’ils en sont les victimes, leurs exactions légitiment un renforcement sans précédant du contrôle policier.
Si nos soi-disants révolutionnaires ne comprennent pas cà, c’est que ce ne sont pas des révolutionnaires !
C’est quand même assez simple à comprendre !

Il ne faut pas "collaborrer" avec les forces de répression, il faut assurer son auto-défense et casser la gueule si nécessaire à ceux qui attaquent les cortèges et les manifestants.
Les milices ouvrières anarchistes dans le Barcelone des années 1936/1937 n’auraient pas tolérées le 1/100 ème de ce que nous tolérons aujourd’hui !
Les pseudo-révoltés qui ne sont même pas capables de répondre aux agressions de certaines "cailleras" discréditent complètement toute idée et pratique de résistance plus active, et de pertubation de l’ordre public comme moyen tactique ou stratégique de lutte.
Ils ne peuvent que ressortir les vieux poncifs - qui les rassureront : si le mouvement ne va pas plus loin, c’est à cause de papa CGT et de maman FSU, pères castrateurs qui empêchent les gentils enfants de fraterniser avec les mythiques "banlieues", pour jouer à la révolution - Mais il faut sortir du jeu vidéo de la "révolution libertaire", et retomber dans le réel d’une société déchirée par la "concurrence de tous contre tous", et des effets anthropologiques délétères de décennies de décervelage organisé.
Cà prendra du temps... ! Beaucoup en font aujourd’hui (et c’est tant mieux, c’est aussi l’une des premières victoires de ce mouvement) la cruelle expérience.
Messages
1. > Syndicats et policiers font ordre commun, 30 mars 2006, 10:27
Plusieurs articles ont ici pointé l’hypothése fort probable de manipulations policières Place des Invalides et de la collaboration entre les forces de l’ordre et une partie des cogneurs (venus pour cogner du manifestant et à distinguer des casseurs venus pour casser du mobilier urbain ou du flic). La conclusion qu’en tirent certains : il faut collaborer avec ces mêmes forces de l’ordre !!!? où est la logique ?
1. > Syndicats et policiers font ordre commun, 30 mars 2006, 10:47
la logique est dans la camp du plus fort
discréditer les mouvements
casser du jeune soi disant casseur de nature !
le crime profite et on sait à qui
on les avait sous les yeux ces casseurs
c’est à dire ces flics en civils qui ne se cachent plus du tout
bien sur il y a aussi la dedans d’autres gamins naifs trop naifs
et beaucoup de personnes ont fait des photos de
ces faux-vrais casseurs et des arrestations de ceux qui ne faisaient rien
beaucoup de photos faites mais ou sont elles
c’est soi disant pour témoigner mais je ne vois pas grand chose
même les tels n’ etaient pas loin et tout ceux qui voulainet voir le pouvaient
rien qu’ à voir la quantité de badauds
comme au spectacle et tout ceux qui protestaient ont été systématiquement embarqués
Djo
2. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 12:52
un peu tard, mais
La manifestation du 23 mars 1979 à Paris
Patrice
3. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 13:29
Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre et de livrer des manifestants à la police plutôt que de tenter soi-même de neutraliser les agresseurs ? Flicard dégage !
1. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 13:33
hahaha !
et toi tu cognes (un peu) le mec, et tu le laisses repartir ? (il reviendra encore plus énervé)
ou alors tu le butes ? (là t’es certain de ne pas le revoir)
tu proposes quoi ?
2. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 13:46
QUAND UNE MANIF EST ATTAQUEE , LE SERVICE D’ ORDRE (S.O.) SYNDICAL EST LA POUR DEFENDRE LA MANIF .
Et s’il faut frapper pour cela , et bien frappons , apres tout chacun est libre , et chacun prend ses responsabilités et assume les risques qu’il prend . Les bandes de frappeurs et de voleurs ne doivent attendre aucune faiblesse de la part des S.O. Pas plus que les jeunes flics deguisés !
A bon entendeur .........., pour la prochaine .
claude de toulouse .
4. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 14:20
L’auteur de cet article (noname) fait une confusion. L’article dudit Hassoux dans libération ne comporte aucun "fiel" à l’égard de la police ou des syndicats. Il a même sous-titré son article "Au fil du cortège, leur collaboration a permis de limiter les dégâts" ! Donc on ne peut pas accuser Hassoux de dénigrer les flics ou les syndicats !!! Et le contenu de l’article montre bien comment ils ont essayer de travailler ensemble et obtenus des résultats, même si Hassoux précise qu’il y a encore eu des braqueurs et autre casseurs. Hassou ne suggère en aucune façon dans cette article que les syndicats ont outrepassés leurs droits ! Le procés lancé par noname sur Hassou est donc vide de sens.
En outre, noname, pourquoi faudrait-il absolument s’interdire de collaborer avec les forces de l’ordre ? En quoi cela te choque-t-il de voir des syndicalistes attraper une racaille et le remettre au CRS ? Tu préfèrerais peut-être que les casseurs ne soit jamais arrêtés ?!!... S’il n’y a plus de prisons, il n’y aura plus que des vendettas innombrables et interminables. C’est ça le monde que tu veux ?
Alors, oui, il faut savoir se défendre quand on est agressé mais il faut aussi travailler avec les forces de l’ordre dans ces manifs, quand c’est nécessaire, et ne pas sombrer dans une stupide et si primaire haine anti-flic...
1. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 16:06
Il n’est pas question de ne pas se défendre, mais la collaboration avec la police ne fait en aucun cas partie d’une politique de défense d’un mouvement social, combien de nos révoltes, de nos luttes ont elles étaient ici et de part le monde entier écrasé par cette meme police...
De fermes mais mesurés baffes dans la gueule et coup de pieds dans le cul sont suffisants et si ils y reviennent dépouillons les et faisons leur finir la manif en slip ils ne reviendront pas !
Certain "dépouilleur" sont très jeunes et la réponse doit en tenir compte.
Rappelons nous quand meme que les service d’ordre des syndicats et notament celui de la CGT avait tendance a baffer tout ce qui pouvait les critiquer sur leur gauche.
Mardi dernier le SO de la Cgt a montré ses muscles comme il ne l’avait plus fait depuis la fin de la guerre froide, en cas de désaccord politique avec une partie du mouvement par exemple ceux qui pourraient ne pas se contenter d’un simple retrait du CPE les memes muscles pourraient servir avec la bénédiction du systéme à la préservation de ce meme systéme.
Ils ont perdus du terrain mais ont encore de beaux restes de bureaucratie et ne sont que les courtiers de la misére.
Aucune confiance dans la police, aucune confiance dans ceux qui ont mille fois trahis nos espoirs d’émancipation et sont co-responsable de la situation que nous combattons.
Mirliflore
2. réponse à Mirliflore, 30 mars 2006, 22:29
Non, Mirliflore, je ne peux te laisser raconter n’importe quoi. D’une part, la police ne se réduit pas à l’image que tu en donnes : il existe de multiples syndicats policiers, comme l’Unsa police, majoritaire, qui appellent à la grève contre le CPE. La police est composée de citoyens, pas de robots d’extrème droite. Et jusqu’à preuve du contraire, remettre des délinquants dans les mains du droit, seul capable de les juger selon des règles, est un acte civique raisonné qui n’a rien à voir avec le déchainement de violence auquel tu appelles. Le lynchage, le "dépouillement" ou le passage à tabac ne sont pas digne d’hommes de bien, en tout cas, pas digne de gens qui cherchent le progrès et le bien commun. D’autre part, tu accuses la CGT d’être un frein à tes idéaux révolutionnaires. Ouvre les yeux : tes idéaux ne sont actuellement pas partagés par grand monde. S’il avait fallu réunir des gens sur l’idée d’un renversement de l’Etat, ce ne seraient pas 3 millions de personne que nous aurions dans les rues, mais... rien. La CGT a déja bien du mal à faire bouger les gens sur les lois scélérates proposées par la droite, elle ne peut fédérer personne sur des pensées ultra-minoritaires. Si tu imagines que les gens rêvent tous de révolution et que seule les revendications modérées des "traitres" syndicats les empêchent de mener ce projet à terme, tu manques de lucidité. A la CGT, nous sommes bien conscient qu’une modification profonde des structures du pays est nécessaire pour réaliser tous nos projets : mais elle ne se décrète pas tant que l’opinion n’y est pas majoritairement favorable et elle ne se provoque pas par la violence, à moins de vouloir reproduire toutes les dictatures "communistes" sanglantes qui ont tant discrédité la gauche. Comme le disait Gandhi "des indiens idiots veulent chasser l’anglais en jetant des bombes. Mais une fois les anglais partis, ces jeteurs de bombe seront devenus les nouveaux maitres. Qui voudrait de tels maitres ?" Pas moi, en tout cas. Je ne peux donc t’encourager qu’à renoncer à la violence et à lutter pour développer tes idées, plus lucidement.
Styall
3. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 31 mars 2006, 14:26
oui moi ça m’a étonné en lisant le lien vers Hassoux, j’ai pas compris son article comme une "attaque"...bizarre !
4. > réponse à Mirliflore, 31 mars 2006, 14:30
bien dit !
non non non, aux jugements bidons !
oui oui oui, à la pleine raison !
5. > réponse à ta reponse, 31 mars 2006, 15:39
Je te remercie d’engager le débat. En préambule je ne pense pas avoir a renoncer a proner la violence car je n’est jamais appelé a lyncher qui que ce soit. Etant à Republique j’ai vu le So de la Cgt utiliser contre les lascards des batons et hélas au regard de ce qui c’etait passé aux Invalides et dans la mesure où le dosage des coups n’a blessé a ma connaissance personne gravement sur ce point je ne jetterai pas la pierre sur cette intervention "virile mais correcte" et cela doit en rester là.
Mais ce qui me choque c’est de livrer à la police. Je sais parfaitement qu’il y a des syndicats dans la police et qu’il y a des policiers qui votent à gauche et parfois meme une majorité.
Mais un coup de matraque de gauche vaut un coup de matraque de droite.
L’histoire enseigne que lorsqu’un pouvoir s’écroule il a souvent comme dernier carré de partisans des élements de sa police alors meme que son armée l’a déja laché.
L’unsa police appelle à la gréve mais les flics n’ont pas souvent l’occasion de travailler autant qu’en ce moment, ils ne sont pas en gréve.
Et puis il ne suffit pas de s’appeler syndicat pour en etre un dans le sens ou l’histoire du mouvement ouvrier a utilisé ce mot, il y a des syndicats patronnaux il y a des syndicats du crime( les mafia).
Personne dans le mvt ne doit collaborer avec les fonctinnaires du ministére de l’interieur et surtout leur livrer des prisonniers. Mieux vaut ajouter une claque que de faire cela, mieux vaut rester chez soi et regarder la TV.
Je constate que tu ne rebondit pas sur mes doutes sur la fiabilité "démocratique" du SO de la cgt qui il n’y a pas si longtemp faisait le ménage sur le bord des manifs pour protéger la classe des mauvaises influences gauchistes.
Tu me demande de renoncer a la violence alors que si je me suis positionné pour le droit évident de se défendre contre des agresseurs j’insistait sur la nécessité de tenir compte que certain sont de quasi enfants, et je n’appelait nul part a un "déchainement" de violence alors puisque l’on en est aux conseils amicaux renonce au Stalinisme.
MirlifloreII
6. > réponse à Mirliflore, 2 avril 2006, 12:22
"La CGT a déja bien du mal à faire bouger les gens sur les lois scélérates proposées par la droite, elle ne peut fédérer personne sur des pensées ultra-minoritaires."
C’est totalement l’inverse : à force d’être "réaliste" on ne donne envie à personne de vous suivre. Comment mobiliser qui que se soit sur la gestion et l’aménagement de la misère et de l’injustice ?
Les "pensées ultra-minoritaires" (comme les collectifs anti-expusion de soutien aux sans-papiers il y a quelques années...) ont plus de puissance que les pensées avec lequel tout le monde est déjà d’accord !!
5. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 15:29
te prends pas la tête pour un article de libé 2006
comme d’autres , je suis affligé du tournant lamentable de ce journal,( moins nombreux) on s’est fait casser la gueule quand nous le diffusions sur les marchés avec JP. SARTRE , et surtout que nous souscrivions pour qu’il puisse vivre. c’était au temps où A. Geismard était à la Santé, Pierre Overney s’était fait flingué à Billancourt, Richard Deshayes démoli au Sacré-coeur. Goldman ....
Dominique Grange chantait les nouveaux partisans.. c’était au temps où SERGE JULY était le camarade de BENNY LEVY..
L’important est ailleurs, l’urgence est de rassembler les forces anti-libérales et de changer vraiment cette société. J’ai la" faiblesse" de croire encore aux lendemains qui chantent...
Que des nuls profitent des manifs pour se faire des portables ,des sacs à mains ou à dos et qu’ils prennent des coups de pompes au cul et jouer les martyrs ou espèrent se faire un flic ( afin de se rajouter une croix sur leur tatouage) c’est secondaire (ils n’ont pas forcement conscience qu’ils font le jeu de Sarko), que des journalistes dissertent sur le mouvement : qu’est qu’on en à faire, ils racontent ce que leurs patrons veulent qu’ils écrivent( tirage oblige !)
la DIFFERENCE on la fera dans notre capacité à organiser la lutte ! pour changer vraiment.
PAT
6. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 30 mars 2006, 17:24
La manif, c’est une forme de référendum populaire. Et si on utilisait plus souvent le référendum ? On économiserait les semelles de nos chaussures, les jeunes ne se feraient plus taper sur la gueule par des voyous et surtout, on se sentirait un peu plus en DEMOCRATIE...
E Mainville
http://crisedanslesmedias.hautetfort.com
7. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 31 mars 2006, 10:56
DE Claude d’Auvergne :
Moi, Encore une fois, je vais vous raconter une anecdote personelle ,mais vérifiable dans la presse (l’humanité).
C’etait lors de manif dans les années 60 (contre l’OAS je crois).
Le parti m’avais demandé de faire parti des renforts pour protéger l’Huma (en ce temps rue monmartre).
Dans la soirée de l’autre coté de la rue quatre mecs commencent à sacager des vitrines. Apres hesitation le responsable nous demande d’intervenir (Il craint la confusion, laquelle permetrait a des flics ou des fachos d’entrer au journal) ;
Nous traversons la rue, et, je ne sais pourquoi, apres un acrochage leger, les gars en question s’enfuient.
Nous ratrapont le moins rapide (c’est toujours comme ça) ! Et le responsable nous demande de le l’inviter au journal.Il accepte sans resitance... et nous sort une carte de flic.
Voila... il y a des vieux snock, comme moi, a qui il ne sert à rien de raconter des histoires.
Alors, je ne dis pas que ça été fait aujour’dhui ou hier. Mais je sais aussi que transformer 200 ou 300 flics en pseudo-casseurs c’est à la portée de n’importe quel prefet de police. Encore une fois, je ne dis pas que ça été fait ces derniers jours.
Autre chose : les jeunes qui manifetaient dans les cités en automne, je les vois mal attaquer les manifs. A cause, entre autre, de leur sens inné de la tactique : Ils savent qu’ils ne sont pas chez eux.
Bon mais .. Il est vrai que les choses changent.
Salut a tous, Fraternités aux Camarades, Câlins aux filles
Claude.
1. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 31 mars 2006, 14:44
attention, Frêche s’en prend plein la gueule pour avoir dit la même chose y’a pas longtemps ;)
ceci dit, une manif (à Paris par ex) suffit à se convaincre qu’une telle hypothèse ne peut être "complètement" vrai : il y a effectivement des bandes de jeunes (bien trop jeunes pour etre crypto-flics), qui sont ds les manifs comme l’huile ds le vinaigre (ou l’inverse si vous préferez).
Sans autocollants, sans banderoles, assez agressifs face aux manifestants. Pour eux : ils sont en groupe apparement se connaissant, contrairement à pas mal de manifestants isolés - moi par ex - contre eux : petits et lâches. (mais l’effet de groupe est déjà en marche de leur coté, seulement potentiel du côté des manifestants).
On les reconnait "à la tête" (c’est triste à dire...mais c’est de la mauvaise foi de ne pas le reconnaître), avec évidemment une marge d’erreur qui interdit de "taper" le premier (on s’imagine assez bien à la place d’un CRS...eh oui !).
Ca fait des manifs ou la défiance règne, avec des SO agressifs et des paquets compacts et hermétiques (chaînes humaines ou cordes). Vraiment désagréable. On a l’impression de défiiler ds un patchwork de communautés plus ou moins antagonistes. On avait déjà perdu l’Egalité, maintenant ce qu’il reste de Fraternité ? Triste république, dont la divise se réduit comme peau de chagrin à une "liberté’ (des marchés) :(
Levochik
8. > Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 31 mars 2006, 11:45
Ok avec le titre, ceci dit étant donné que vous avez utilisé une photo me représentant alors que j’avais affaire à quelques énervés place de la République je dois au moins vous apporter quelques précisions. Concernant la légende de cette image de Reuters j’ai déjà précisé à l’agence dés sa publication qu’il ne s’agissait pas d’un étudiant mais d’un photographe en l’occurence moi-même. Pour résumer : auteur photographe (donc pas photographe de presse) je m’interesse au mouvement social depuis de longues années et j’ai l’habitude des manifs, il se trouve que mardi dernier je n’ai pas choisi de travailler casqué sous la protection policière mais au coeur du mouvement ce qui vu les conditions n’était pas très simple. En plus des SO habituels il y avait une très fortes présence de policiers en civil dont une bonne partie déguisés en manifestants avec bonnets, capuches, foulards ou masques de protection, et aussi autocollants syndicaux et politiques pour faire plus vrai, intervenants en groupe et de façon musclée ils ont vite été repéré. Pour ma part je suis arrivé place de la République vers 16h20 et j’ai continué à travailler en restant du coté manifestants et soi-disant "émeutiers", soudain d’un groupe que je traversais une main m’a saisi l’épaule et une question à fusé : "t’es un flic ?" le temps de répondre non je suis photographe tout en essayant de me dégager(2secondes) et j’étais au sol victime de la trop fameuse "balayette". SO, civil, ou police je ne sais même pas qui est intervenu pour me sortir de là, toujours est-il que j’ai gardé mon matériel photo et je déplore un pare soleil cassé et une blessure à la lèvre. Pour finir je dois dire que les coups de basket sont plus supportables que les coups de rangers, et que ces "émeutiers" n’était pas armés de barre de fer et autre objets contondants.
Je vais arreter là avant que l’on ne me diagnostique le syndrome de Stokholm.
1. > La classe internationnale, 31 mars 2006, 15:56
T’est quand meme un sacré bonhomme ! Chapeau bas devant tant de classe et d’humour !
Mirliflore
2. > La classe internationnale, 3 avril 2006, 12:33
Mirliflore, merci de ton commantaire, et un petit complément pour te dire que je partage tout à fait ce que tu dis plus haut, mais que je n’avais pas lu précedemment.
De "je ne suis pas un flic" (air entendu dans éléphant man)
9. Quand on est attaqué, on a le droit et le devoir de se défendre, 24 avril 2008, 10:03, par Grumpf
Les casseurs bossent avec les forces de maintiens de l’ordre des riches, il faut également voir les déchargements massifs de déguisés en anars, rasta, étudiants et autres (il y’en a pour tous les gouts) déchargés massivement par des cars de police derrière la place de la république à chaque mouvement social.
Les cailleras sont des petits cons qui font le jeu des journalistes, des flics et de l’extrème droite... et bien évidement... il faut leur casser la gueule à toute occasion possibles et comme il est dit ici, c’est le seul moyen d’être ensuite respectés...
D’ailleurs qu’est ce qu’un flic si ce n’est une caillera en uniforme....