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Que faisons nous pour une autre europe ?

Publie le lundi 8 décembre 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Mes deux interrogations lors du débat sans réponse

Samedi j’étais au COLLECTIF POUR UNE AUTRE EUROPE organisé par les organisations suivantes : AC !, AITEC/IPAM, Alter Ekolo, ATTAC, CGT-Finances, Confédération Paysanne, Coordination des collectifs unitaires, Europe solidaire sans frontières, Fondation Copernic, Forces militantes, FSU, La Gauche cactus, LCR, Les Alternatifs, Les Marches européennes contre le chômage, Mémoire des luttes, MRAP, Parti de Gauche, PCF, PCOF, Réseau féministe ruptures, Stop Précarité !, UFAL, UGFF-CGT, Union syndicale Solidaires

le thème était Face aux crises, changeons d’Europe !
Tous ensemble, le 6 décembre, débattons de nos propositions pour une autre Europe, solidaire, écologique et démocratique !

« Rappelons que La présidence française de l’Union européenne s’achève alors que le continent est touché, comme les autres, par un ensemble de crises sans précédent, qui menacent d’accroître encore les inégalités.

La crise financière est là, grosse de douloureuses récessions. Elle est le résultat d’une organisation économique tournée vers la recherche de profits débridés, sourde aux besoins humains et renforçant la crise écologique et la crise alimentaire. Elle corrobore la crise politique qui affecte notre continent et qu’a illustrée, une fois de plus, le Non du peuple irlandais au traité de Lisbonne. »

mes questions :
peut on faire union alors que la dernière union s’est terminé en une guerre des égo qui a dégoutté de jeunes militants
pouvons nous sortir de l’union européenne sans attiser le nationalisme

PARTI DE GAUCHE. Dans la critique du social-libéralisme et du capitalisme.
Au-delà des divergences stratégiques, dont il faudra discuter, bienvenue dans le camp de celles et ceux qui résistent à Sarkozy !

Rappelons que dans les mois qui viennent il va y avoir des licenciements, des attaques contre la protection sociale le droit à la santé la casse du droit du travail..

Alors que faisons-nous
La question est ouverte

Martine Lozano
militante associative

Messages

  • Une grande manifestation de rue pour la "rupture avec l’Union européenne" et l’interdiction des licenciements.
    DIRIGEANTS des organisations politiques ouvrières ,démontrez nous votre envie d’affronter la droite

  • Que faisons-nous ?

    Déjà citées plus de 25 organisations de gauche, j’en propose une supplémentaire.

    • Que faisons-nous ?

      D’abord, on rappelle que le traité de Lisbonne est un traité ultra-libéral, qui impose le libre-échange mondial généralisé :

      « Par l’établissement d’une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres. »

      Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206.

      Ensuite, on rappelle que 121 députés du Parti Socialiste (je dis bien : 121 députés) ont voté OUI au traité de Lisbonne à l’Assemblée Nationale. Autre scandale : les deux députés des Verts, Yves Cochet et François de Rugy, ont voté OUI au traité de Lisbonne.

      http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0083.asp

      Seulement 25 députés du Parti Socialiste ont voté NON au traité de Lisbonne.

      Conclusion : à partir d’aujourd’hui, nous devons lancer la campagne pour les élections européennes de juin 2009. Et surtout, nous devons dire et répéter ce slogan qui peut regrouper tous les NONistes de gauche :

      " Il faut sortir de l’Union Européenne. "

    • Ces postes sont lamentables, alors pour une autre Europe, tout ce que vous avez à proposer c’est l’Europe des nations qui nous a déjà donnée deux guerres mondiales ????

      (cela dis sans croire une seconde que l’UE toute seule a appporté la paix en Europe, c’était un accord tacite entre les USA et l’URSS pour ne se faire une guerre "chaude" que par pays pauvres interposés).

      Et l’Europe socialiste (ou communiste) sans frontières, avec vraiement une seule nationalité, réellement préte à aider les ouvriers et paysans des autres continents etc, ? Non ? Vous vous en fichez ? Peut-être même que ca ne vous poserait aucun probléme, une fois votre pays sorti de l’UE d’expulser des belges ou des roumains en charters ?

    • C’est le Capitalisme qui nous a donné deux guerres, et si Europe il y a, on se foutra sur la gueule avec les Russes (qui ne sont pas considérés comme Européens et pourquoi ?) ou bien les iraniens, les Indiens, les Chinois ou encore entre catholiques et protestants et musulmans ou animistes... : décidément la propagande bourgeoise fait des ravages, et il n’y a plus que les partis politiques y compris de "gauche" qui ont du personnel dans ces institutions, qui tiennent à cette construction "libre échangiste." Faite par et pour les Capitalistes, demandez aux Wendel ou aux Mulliez, aux Peugeot, bref aux 200 familles...

    • Remets un peu les pieds sur terre ! Si tu examines tous les traités qui ont construit l’U.E. (Union Européenne), il n’y en a pas un pour racheter l’autre : tous ont été conclus pour détruire les maigres acquis des peuples contre le capitalisme (tu m’excuseras, mais je ne sais pas ce que c’est que le "néo-libéralisme") et pour s’asseoir sur leur souveraineté. Le traité fondateur, le traité de Rome, imposait déjà la concurrence libre et non faussée ! Donc si tu es logique, il faut aussi se débarrasser du traité de Rome, sinon tu n’es qu’un baratineur. Or, si l’on se débarasse de tous les traités qui ont fait l’U.E., on se débarasse en même temps de l’U.E. ! Comme quoi, sortir de l’U.E. est un slogan minimal pour qui prétend combattre le capitalisme.

      En ce qui concerne ta position anti-nation, c’est la position des réformistes du PS et des trotskistes. En plus, elle est plutôt simplificatrice : vouloir nous faire croire que le retour à la nation est une position nationaliste est insultant. La nation est le seul berceau de l’expression souveraine du peuple. Vouloir la détruire en nous faisant croire à des chimères (que tous les pays d’Europe décident en même temps de passer au socialisme !), c’est vouloir détruire la seule possibilité que l’on a d’engager la construction d’une autre société, le socialisme. L’internationalisme, c’est la rencontre solidaire des nations et des peuples souverains.

    • Se battre pour l’Europe des travailleurs c’est hausser d’un niveau la bataille contre le capitalisme.

      Ceux qui ne conçoivent la bataille pour le socialisme qu’à partir du seul niveau national et sont en permanence haineux vis à vis de ceux pour qui les prolétaires n’ont pas de patrie , font erreur.

      la bourgeoisie assène des coups planifiés étroitement à échelle européenne et certains seraient pour se faire répandre les uns après les autres ?

      Un peu comme si on ne concevait la bataille que usine par usine, et jamais pour une offensive planifiée et tous ensembles contre une bourgeoisie centralisée ?

      Les batailles partent d’une usine, mais pour les communistes c’est bien ce qui unifie, centralise et permet de hausser le ton, avec un peu plus de force que la bourgeoisie, qui est la condition de victoires décisives.

      Les communistes ne conçoivent pas la bataille seulement entreprise par entreprise, même si c’est à ce niveau que cela s’enracine, la question européenne ressemble à cette question.
      l’entrelac des travailleurs, par delà les frontières, créée des conditions comparables de lutte en Europe, avec un adversaire qui mène lui une bataille planifiée et se réjouit de voire des ripostes restant dans le champ clos national.

      Les batailles coordonnées continentales sont indispensables, contre l’UE du capital. L’enracinement national, comme d’ailleurs dans les nationalités opprimées à l’intérieur des états-nations, n’a de sens que pour permettre une unification libre des volontés des travailleurs.

      Les mêmes potions amères sont versées dans les potages infligés aux jeunes et aux travailleurs partout en Europe. Ceux qui font tous leurs efforts pour empêcher que s’exprime une alternative continentale, alors qu’il faut chercher l’inverse , alors que toute victoire ne sera que provisoire si elle reste dans le cadre que d’un état-nation, sont du même acabit que ceux qui prétendent que, face à sarko il convient de mobiliser secteur par secteur, jamais ensemble.

      Le fait national est une réalité, pour un communiste c’est un point de départ, par contre celui qui fait passer le nationalisme avant le communisme, qui a toujours été d’abord internationaliste, à son origine même, dés la première internationale , rend un très mauvais service aux travailleurs.

      L’Europe des travailleurs, l’Europe des prolétaires et de la jeunesse, c’est un bon objectif.

      A l’heure où des mouvements énormes secouent les étudiants et enseignants en Espagne, en Italie, au Portugal, en Irlande, etc sur des copier-collés d’agressions planifiées et décidées à l’échelle de l’UE, ne pas être pour une riposte continentale est une faute, même si cette riposte contient nombre de difficultés qu’il ne s’agit pas de sous-estimer.

      L’émergence de réponses politiques communistes à échelle continentale est indispensable en complément avec les ripostes nationales.

    • Remets un peu les pieds sur terre !

      La plus grosse boite de mon secteur (confitures) travaille 5 jours sur 6 à l’export, avec euros, plus de frontières etc.. ; et toi tu veux remettre des octrois autour de l’Hexagone....C’est bien beau de fumer la moquette mais il faut ouvrir le fenêtre de temps en temps !

      En fait les capitalistes, qui détiennent, pour le moment, les pouvoirs essentiels ont organisé, comme toujours, l’exploitation des prolos au niveau permis par les possibilités scientifiques et techniques, cad européen, avant de lancer leurs spéculations au niveau mondial. Et ils y ont installé ce qui est, toujours, indispensable pour eux, un ETAT. Un état que nous devons traiter comme son correspondant au niveau national, cad en extraire, grâce à la démocratie qu’a du nous concéder la bourgeoisie, un max de droits !

      On peut le regretter mais l’avenir économique de la nation est, pour une grosse part, derrière nous. L’avenir de l’€ n’est ni le franc, ni le mark, ni sans doute le dollars, mais une monnaie mondiale commune. Et c’est tant mieux, parceque la révolution communiste ne sera définitivement victorieuse que lorsqu"elle aura conquis l’essentiel de la la force de travail MONDIALE ! Et alors, seulement, l’ETAT national, européen ou mondial, devenu prolétarien, pourra entrer en "dépérissement".....

      Voilà pourquoi, toute les tartufferies du genre, "à bas l’Europe", "sortons de l’Europe" ne sont, au mieux, que du Don Quichottisme !

      CN46400