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Quel est cet écologiste qui n’avait pas besoin du CO2 comme explication ?

Publie le vendredi 4 décembre 2009 par Open-Publishing
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« Chaque progrès de l’art d’accroitre la fertilité pour un temps, est un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité. Plus un pays […] se développe sur la base de la grande industrie, plus ce procès de destruction s’accomplit rapidement » de sorte que « la production capitaliste ne développe donc la technique […] qu’en épuisant les deux sources d’où jaillit toute richesse, la terre, et le travailleur. »
« la seule liberté possible est que l’homme social, les producteurs associés règlent rationnellement leurs rapports avec la nature, qu’ils la contrôlent ensembles,[…]et qu’il accomplissent en dépensant le minimum de force [de dépense d’énergie] et dans les conditions les plus dignes, les plus conforme à leur nature humaine. »
Eh oui vous avez deviné c’est Marx !
Autre question :
Rien ne croît éternellement sans aucune limite.
Les limites de la croissance sont une conséquence des limites des ressources et en particuliers des ressources en énergie fossile qui alimentent la croissance
Un jour viendra ou la fête sera finie.
Aujourd’hui, chaque grand écosystème du globe est en déclin, les questions de justice environnementale deviennent plus pressantes.
A-t-on besoin d’un coupable (Genre CO2) autre que le système dans lequel nous vivons pour soutenir la cause écologique ?
Question subsidiaire : trouver un coupable n’est ce pas le chemin pour détourner les regards du système ?