Accueil > RATP : Neuf militants anti-pub condamnés à des dommages-intérêts

RATP : Neuf militants anti-pub condamnés à des dommages-intérêts

Publie le mercredi 28 avril 2004 par Open-Publishing
5 commentaires

28/04 14:26 Neuf militants anti-pub, sur une soixantaine poursuivis par
la RATP, ont été condamnés mercredi par le tribunal de Paris à payer des
dommages-intérêts de 400 à 2.000 euros pour dégradation d’affiches dans le
métro parisien.

De son côté, la RATP a été condamnée à verser une "indemnité procédurale"
de 400 euros à un jeune homme qui s’était plaint d’avoir été agressé par
un agent de la RATP lors de son interpellation.

voila.fr

Messages

  • La pub, ça sert à faire du fric.

    La RATP n’a qu’à se retourner contre son agent et lui déduire de son prochain salaire les 400 euros ; mais compte tenu de sa faute professionnelle, on déduira sur sa feuille de paie CSG, RDS et tout et tout.

  • Depuis cette condamnation, la dégradation des pubs du métro parisien a été un peu ralentie.

    Les risques se sont intensifiés, il est vrai, avec la multiplication des milices.
    Les 62 militants qui ont été jugés ont été pris dans une véritable rafle, facilitée par les informations qu’avaient pu recueillir les forces de répression sur l’internet.

    Pour ma part, je veille à toujours disposer d’un marqueur sur moi.
    Je considère également que le métro n’est pas le seul endroit où l’on peut passer à l’action.

  • Dégrader des affiches est probablement un acte civique et ce n’est certainement pas un acte de vandalisme. Il existe en effet des actes de vandalisme quoiqu’ entre "vandalisme" et "sabotage", la frontière est étroite pour ce qui en est la définition. Il faudra m’expliquer la différence.

    Quant à l’implication politique il est évident qu’elle est particulièrement efficace : par exemple en se faisant élire au Sénat ? En votant pour l’UMP ou le PS. Il est vrai que les gens prennent de plus en plus confiance de l’efficacité de ce que la politique politicienne offre aux citoyens. Ils en sont tellment convaincus qu’ils ne vont de moins en moins voter.

    Ce système qui se veut démocratique ferait bien de regarder les marges d’actions qu’il laisse aux cotoyens pour s’exprimer. Par exemple dans le cas des OGM.

    Nelson