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RETRAIT DU CPE ! : UNEF, UNL, CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO, FSU, UNSA

Publie le vendredi 27 janvier 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Déclaration des organisations étudiante et lycéenne et des organisations syndicales de salariés : UNEF, UNL, CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO, FSU, UNSA

24 janvier 2006

Réunies le 24 janvier 2006, ces organisations ont confronté leurs analyses sur les dernières décisions gouvernementales relatives à l’emploi des jeunes, décisions annoncées brutalement au mépris de toute concertation.

Elles ont toutes confirmé leur opposition au projet de Contrat Première Embauche (suite du CNE).

La discrimination à l’encontre des jeunes, l’aggravation de la précarité pour tous les salariés qu’il entraîne, imposent une première action.

C’est pourquoi, elles appellent leurs structures locales à des manifestations communes, le 7 février 2006 sur un seul mot d’ordre :

RETRAIT DU CPE !

L’ensemble des organisations présentes appelle toutes les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens à renforcer par leur présence et leur appel cette journée de mobilisation et d’action.

Dès aujourd’hui et notamment, le 31 janvier, début de l’examen en première lecture du projet de CPE par l’Assemblée Nationale, les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens mèneront des actions de sensibilisation pour réussir les manifestations du 7 février 2006.

Messages

  • Halte à l’hypocrisie. Pourquoi ne pas demander en même temps le retrait du CNE ? Pour ne pas déplaire à la CFDT ?

    C’est bien beau de se préoccuper des jeunes, mais faut pas oublier que la gauche leur a toujours refusé le RMI. Où est cette revendication ?

    Faut pas oublier non plus que la majorité des syndicats signataires de cet appel viennent de signer pour la diminution des droits des chômeurs. Ceux qui n’ont pas signé continue de cautionner le sacro-saint "paritarisme" qui fait le jeu du Medef depuis des décennies.

    En ce qui me concerne, je ne me bats pas avec n’importe qui.

    Kaou

  • Que les confédérations se soient entendues sur une revendication commune n’était, je pense pas évident. Aucune n’a voulu s’impliquer dans la continuation des actions après le 4 octobre, malgré les demandes pressantes de la CGT (SUD non plus, sauf erreur ?)

    Les difficultés de préséance n’ont pas toujours lieu à un niveau plus local. Il ne me semble pas que ce soit la CGT qui mette des difficultés aux actions communes avec le G10 (dont solidaires).

    Il semble que pour certains syndicalistes la CGT soit un adversaire. Cela peut rendre les relations très difficiles et parfois impossibles.

    Et cet appel concerne la métropole, donc l’UTG de la guadeloupe ne peut raisonnablement être concernée. Ne parlons pas de la STC, syndicat nationaliste Corse : les valeurs sont très différentes de la CGT, la différence d’approche lors des conflits de la SNCM ont été flagrantes.

    Ceci dit, avec un peu d’effort et de respect, les choses avancent mieux. Pour preuve, à Lille, SUD est dans l’action commune le 2 février, la CFDT ne semble pas y être, ils y seront tous je suippose le 7 février.

    Lire Une nouvelle attaque contre la jeunesse. Les signataires exigent le retrait du Contrat Première Embauche et du Contrat Nouvelle Embauche.

    Mais peut-être que les militants de SUD à Lille ont des relations moins tendues avec les Cégétistes notamment. Et l’habitude d’avoir des actions communes, même si on n’est pas d’accord sur tout, mais dans le respect des différences, rapproche indéniablement les militants.

    Patrice Bardet, militant CGT