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RFI licencie son journaliste pro-arabe Richard Labévière

Publie le vendredi 5 septembre 2008 par Open-Publishing
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 de la République des Lettre : RFI licencie son journaliste pro-arabe Richard Labévière

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Richard Labévière est journaliste à Radio France Internationale (RFI) et auteur de plusieurs ouvrages sur le Proche-Orient : Les Dollars de la terreur (1999), Bethléem en Palestine (avec Pierre Péan, 2000), Oussama Ben Laden (2002) et Le grand retournement (2006). On lui doit aussi d’avoir participé à la rédaction du Dictionnaire Mondial de l’Islamisme et, plus récemment, d’avoir co-écrit avec le philosophe Bruno Jeanmart un Bernard-Henri Lévy ou La règle du Je (2007). À titre d’Éditorialiste, Grand reporter, Rédacteur en chef et animateur de l’émission "Géopolitique", Richard Labévière couvre depuis longtemps pour RFI l’actualité du Proche-Orient, dont notamment le conflit israélo-palestinien. S’il est toujours attentif à respecter les faits, il n’hésite toutefois pas à exprimer certaines positions pro-arabes et à révèler les quelques vérités politico-historiques qui fâchent Israël.
Cela lui vaut d’être dans la ligne de mire des militants sionistes qui, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, disposent désormais d’un vaste réseau d’influence dans les grands médias français, qu’ils soient publics ou privés, de droite comme de gauche.

 du Monde Diplomatique : Licenciement politique à RFI

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L’affaire commence à faire grand bruit sur l’Internet (car du côté des médias écrits ou audiovisuels, bien peu en ont parlé) : le 12 août dernier, Richard Labévière, rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI) depuis huit ans, spécialiste du Proche-Orient et producteur de l’émission « Géopolitique », a été licencié pour « faute grave », après avoir réussi le 8 juillet à interviewer à Damas le président syrien Bachar al-Assad avant sa participation au Sommet de l’Union pour la Méditerranée qui s’est tenu à Paris le 13 juillet.

Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée le 26 août à Beyrouth, au siège du Syndicat de la presse, le journaliste français expose les raisons de son éviction : « Un journaliste qui reconnaît aux Arabes, quels qu’ils soient et quelles que soient leur sensibilité politique, les mêmes droits qu’aux Israéliens et qu’aux Occidentaux n’a plus droit de cité en France, et certainement pas celui d’interviewer un responsable politique arabe quel qu’il soit. » Ajoutant : « Derrière la vitrine d’une presse libre, on assiste en fait (…) à la mise au pas de l’Audiovisuel extérieur de la France, RFI et TV5 Monde – à France 24, le travail est déjà fait – par le publicitaire Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent-Kouchner, femme du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, qui s’inscrivent dans cette volonté d’imposer une lecture et une pensée unique résolument néoconservatrice et pro-israélienne. »

 de Jacques, sur Agoravox, ou sur le Grand Soir, accusé ignominieusement d’antisémitisme sur Indymédia Toulouse par quelques lâches anonymes qui n’ont pas le courage de signer leurs accusations

La nouvelle Inquisition : sionisme en France

La nouvelle inquisition : sionisme en France

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La nouvelle Inquisition : le sionisme impose ses lois, ses sanctions et ses silences en France. Une nouvelle victime des réseaux d’influence sioniste qui tentent imposer leurs lois dans notre République vient de tomber, Richard Labévière et vous n’en avez rien su.

Certains voudraient constituer le corps "vertueux" des défenseurs de la "Liberté d’expression", mais représentent en réalité la nouvelle Pravda qui décide quelle "vérité" EST vérité et qui a droit d’exprimer opinion dans ce pays sans risquer dénonciation infamante, menace ou sanction. Ce réseau d’intrigue ne défend qu’une seule cause qui est celle des intérêts du sionisme le plus radical.

Les journalistes, comme Richard Labévière qui vient d’être licencié de RFI, sont les premières victimes de cette nouvelle Inquisition qui frappe aussi d’autres intellectuels dès lors qu’ils critiquent la politique de l’Etat d’Israël ou même seulement apportent des informations qui permettent de mieux comprendre la vraie nature du sionisme.

Malédiction sur ceux-là immédiatement taxés d’antisémitisme comme d’autres furent jadis taxés d’apostasie ou d’hérésie jusqu’à mériter la mise au bûcher après la torture dont la forme moderne est représentée par la mise au ban de l’infamie, les procédures judiciaires abusives et le harcèlement éternel de ceux dont on attend qu’ils fassent leur autocritique ou renoncent à la vie publique pour prix d’une tranquillité qui leur serait sinon refusée avec un acharnement sans limite.

Que ces nouveaux inquisiteurs soient tolérés par les plus hautes autorités du pouvoir exécutif, législatif et judiciaire peut nous inquiéter sur l’indépendance même de ce pays et sur l’influence qu’il peut subir dans ses choix en politique étrangère. Que ces nouveaux inquisiteurs au service du sionisme ne soient pas tous d’une origine communautaire que d’autres revendiquent ouvertement peut aussi nous inquiéter sur la présence, sur notre propre sol, d’un courant qui outre-Atlantique forme la frange néoconservatrice-sioniste dont nul ne songe à nier l’existence ni le rôle qu’elle a pu jouer dans les orientations politiques guerrières de l’Empire américain !

Il est permis de penser que, au-delà de la solidarité indispensable avec les personnes victimes de cette nouvelle Inquisition, nous ne devrions pas ignorer dans quel contexte politique se passent ces actes : il ne s’agit pas seulement de "règlements de compte" qui devraient se résoudre devant la justice en faveur des victimes stigmatisées. Il s’agit d’une stratégie politique globale visant à préparer l’opinion à une adhésion sans limite aux théories du "choc des civilisations" et au ralliement avec la frange la plus belliqueuse de cette idéologie qui nous prépare un siècle de sang et de terreur, pas seulement au Moyen-Orient, en réplique à des actes issus de minorités le plus souvent non-étatiques dont la violence insupportable ne peut être niée, mais il nous est demandé d’accréditer les confusions, les amalgames et les mensonges qui désignent déjà comme "terroriste" tous ceux sur la planète qui songent seulement "à se défendre" contre nos prétentions dominatrices.

Et on lira avec beaucoup d’intérêt les références données par Jacques à l’appui de son article

Patrice Bardet

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