Réflexion inutile au sujet du PS

L’idéologie du PS se base sur l’acceptation du capitalisme, accompagné de mesures qui visent à atténuer ses effets négatifs. Or ce dernier montre aujourd’hui ses limites. Maintenir une caste de rentiers toujours plus gourmands est irréalisable. Des faits malheureux viennent s’y opposer.

Limite de la croissance, non-génération des matières premières, course mondiale insensée à l’issue de laquelle la médaille revient au plus grand exploiteur de misère. A l’issue de cette crise du capitalisme, le discours socialiste perd donc son essence. Comment peut-on en effet vanter la régulation d’un capitalisme si celui-ci ne fonctionne pas ?

Le discours socialiste trouve du sens en période prospère, dans la mesure ou il prône une juste répartition des richesses produites. Il perd au contraire toute teneur en période de récession. Voila la vraie cause de l’éclatement du PS. Le ravalement de façade, mettant en scène une Martine Aubry, icône de la gentille cheffe d’entreprise accompagné d’un Benoît Hamon sensé "représenter la base" est illusoire.

Nombreux d’ailleurs sont les élus PS qui, ayant senti les vents tourner, ont décidé de changer de crèmerie. Face à l’actualité, le PS devrait troquer sa robe de maître contre celle d’un esclave dans ses rapports avec le PC. Il pourrait en effet prôner une sorte de transition pacifique vers un système plus humain.