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Répression:un signe qui ne trompe pas

Publie le lundi 28 novembre 2005 par Open-Publishing
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La vague de répression ne fait que commencer et elle ne peut qu’aller crescendo. Non seulement la dictature ne peut pas se désavouer elle-même mais aussi parce qu’elle vit ses derniers soubresauts. La vraie bataille commence maintenant et Ben Ali a enclenché les hostilités le lendemain du sommet par la nomination de Ganzoui.

Ce qu’il faudrait comprendre, c’est que Ben Ali n’a qu’une seule préoccupation, celle qui lui impose la marche à suivre à savoir sa propre succession. Une succession qui selon lui ne doit rien laisser au hasard pour ne pas perdre une miette de pouvoir même après son départ ou sa disparition. Le temps presse et ce qui peut paraître absurde et suicidaire en constatant son entêtement malgré la vague de protestation sans précédant, n’est que logique de succession. Ben Ali n’a plus à se soucier des chancelleries étrangères et encore moins de l’opinion nationale qui n’a jamais existé pour lui, car ces mêmes chancellerie savent que son règne touche à sa fin et que son action ne s’inscrit plus dans la durée mais au contraire elle n’a qu’un seul et unique objectif assurer la pérennité du pouvoir entre les mains de sa famille. Ben Ali ne gouverne pas selon des règles politiques mais en fonction d’objectifs personnels très centrés sur sa personne et sa famille c’est ce qui explique la perplexité des observateurs qui eux ont d’autres références et d’autres règles de fonctionnement. En un mot : Ben Ali a un enfant d’un an et une femme très ambitieuse et les intérêts d’une famille à protéger, pour cela il est prêt à vendre la Tunisie pour ceux et celles qui peuvent l’aider à arriver à ses fins (Israël, USA, personnalités politiques peu regardantes sur les valeurs humaines, presse achetables à l’intérieur comme à l’extérieur, etc)

Alors rien d’étonnant à ce qu’il mette le pays à feu et à sang s’il le faut car il n’a plus le choix non pas parce que les Tunisie ns ne sont pas capables de pardonner mais parce qu’il y a une contradiction fondamentale entre ses objectifs (intérêts personnels) et ceux du pays (intérêts généraux). Reste à savoir si la population tunisienne est aujourd’hui à même d’imposer une autre équation celle de sa propre volonté ? De ce point rien n’est moins sûr.

Liberté Chérie
tunisie source www.tunezine.com

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