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Réseau liberté Québec : Comme quoi l’instruction n’apporte pas la sagesse

Publie le lundi 25 octobre 2010 par Open-Publishing
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Il ne fait pas de doute que le Réseau liberté Québec semble réunir des gens instruits, des universitaires, des diplômés de toutes sortes.

Cependant leurs idées sont tout sauf empreintes d’humanisme et de sagesse.

De fait, il semble que l’on soit en présence d’un groupe de pression qui faciliterait à un nouveau parti politique de droite d’imposer des mesures en faveur de la riche classe bourgeoise capitaliste de la finance et des affaires.

Et ces gens instruits qui forment ce mouvement savent à qui il faut plaire dans la société pour avoir de l’avancement et faire la belle vie.

Même que l’un des conférenciers du week-end a dit qu’il était temps pour les Québecois de dire : "Bravo les riches !" Donc, démunis et sans-abris du Québec, apprenez la leçon !

Ce mouvement semble être un autre des "moyens" auxquels les riches ont recours pour arriver à leurs fins comme le célèbre humaniste anglais Thomas More le mentionnait déjà au 16e siècle dans son ouvrage intitulé "L’Utopie" :

"Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

En effet, rien ne semble avoir changé depuis 500 ans.

Messages

  • Ces gens, il faut l’admettre, sont dans la tendance "branchée" des années 2000 c’est à dire fesser sur les plus faibles et faire la courbette devant la supposée sagesse des puissants et des riches. On a vu cette tendance quand le pays le plus puissant du monde a attaqué au début de la décennie l’Afghanistan, un pays qui venait de connaître 20 ans de guerre, et l’Irak, un pays qui était affaibli par des sanctions depuis plus d’une décennie, des guerres qui d’ailleurs n’en finissent plus.