Sarko, plus fort que Djamel

Sarkozy, plus fort que Djamel. Dans le Figaro, un article, pas trop défavorable au demeurant, explique comment le patron de l’UMP prépare ses meeting. Comme des sketchs, ou presque.

Exemple : une anecdote lui sert de point de départ.

"L’anecdote, encore fraîche, a vocation à resservir. Comme celle de « la femme qui voulait voter non », devenue un classique du répertoire sarkozien. Il la raconte dans tous ses meetings, et elle fait un tabac à chaque fois.

Derrière ce succès, un travail de « professionnel » qui s’assume comme tel : « Dans cette histoire, tout repose sur le rythme, les silences.

Au départ, il n’y a rien. Juste une femme qui m’aborde dans la rue et qui me cueille à froid en me disant qu’elle va voter non et que ça l’ennuie, parce qu’elle m’aime bien.

Je marque le coup, et puis je lui dis : votre mari, vous l’aimez bien ? Elle répond oui.

Je lui dis : et parfois, il vous énerve ? Oh la la oui, qu’elle me répond. Est-ce que vous divorcez pour autant ? Elle me dit : évidemment non.

Alors là je lui dis : c’est comme avec l’Europe. Parfois on se dispute, on s’énerve, mais on ne divorce pas, parce que l’Europe, c’est la famille. »

C’est l’histoire d’un mec... qui voulait devenir président de la République.