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"Sécurité" n’est pas Liberté !

Publie le jeudi 24 novembre 2005 par Open-Publishing

Le fascime ne passera pas même en empruntant le nom du libéralisme !

Il y aura toujours des moyens de communiquer, voire de l’étranger.
La France à combattu le fascime de l’intérieur comme de l’extérieur, l’état de guerre civile latent amené par les pressions des despotes considérés (encore) comme les représentants du Peuple à de quoi faire frémir.

La France n’est plus le pays où il faisait bon vivre, ce n’est plus qu’un espace livré aux spéculateurs, aux hommes politiques sans scrupules, aux arrivistes des temps modernes (qui tomberont avec fracas sur leurs postérieurs le moment venu).
Triste constat, dont la liste est longue : Perte d’acquis sociaux et régression considérable de ces derniers, précarité, endettements graves des familles, illusion d’une société ultra libéraliste où le citoyen n’est plus qu’un produit (usager, consommateur...), esclave d’un système déshumanisé, d’un système qui génère lui même ses propres leurres pour mieux contrôler les citoyens...

Réfléchissons, ce n’est pas le terrorisme qui est visé par les mafieux installés au pouvoir, mais bien la liberté d’expression, cette liberté d’expression qui ne saurait être acceptable dans une idéologie autoritariste rampante !
Les associatifs, les syndicalistes et tous ceux qui de près ou de loin militent pour la Paix, la désobéissance civile, les Droits de l’Homme, le respect de droits et acquis etc etc sont bien plus menacés que les terroristes présumés dont les terrains de luttes de toutes façons ne se situent pas en France. En fait le gouvernement a peur du Peuple, le gouvernement se sent de plus en plus isolé, et, c’est la raison des mesures paranoïaques prises (couvre feu etc), c’est démentiel, et, démontre une faiblesse certaine, dès que la force est employée, il y a de quoi rire.

Les terroristes eux sont organisés pour faire régner la terreur -un peu comme certains au gouvernement...- (et il ne faut pas confondre et profiter de la révolte des jeunes des cités avec les terroristes, cet amalgame est malhonnête et malsain) cesdits terroristes peuvent frapper quand ils veulent, à moins que certains réseaux soient infiltrés, en France de ce côté nous ne sommes pas tant exposés que ceci, et c’est le travail de spécialistes qui n’ont pas besoin de réglementation pour travailler, au nom de la sécurité et de la raison d’Etat.
Et, le terrorisme d’Etat a déjà fait ses preuves (affaire Greenpeace etc), quant aux écoutes téléphoniques, à la surveillance des télécommunications elles ont toujours existées, le ridicule ne tue plus...

Il est vrai que biens des hommes politiques verreux, mafieux, traitres aux intérêts du Peuple (privatisation des secteurs publics...atteintes sur les retraites, la sécurité sociale etc) tiennent à garder leurs petits privilèges, c’est la raison du peu de cas qui est fait aux vrais problèmes qui mettent à mal toute notre société.

Les vrais "terroristes" semblent être au gouvernement, ils sont responsables des causes, ne l’oublions pas, des causes de tous les problèmes sociaux actuels, les effets vont aller en s’aggravant, nul ne pourra contenir la colère des citoyens quand la société ne sera plus qu’une poudrière.

Et, des gens comme Monsieur Sarkozi qui n’ont comme langage que celui des dictateurs appartiennent déjà à un monde dépassé, et, nous croyons compte tenu des moyens disproportionnés (qui sont probants toutefois quant à l’esprit engagé) que les jours de ces hommes politiques sont comptés.

Quant à la résistance elle se prépare et bien évidemment ce n’est ni sur internet, ni sur tél.portable que les données pourront être interceptées.

Et, la seule véritable réponse à la répression gouvernementale sera celle de la non violence.
Commençons par investir les lieux publics, précaires, chômeurs, stagiaires, travailleurs exploités...le moment est venu de démontrer que la France est un pays libre.
Mais les syndicats englués dans le système, les partis qui sautent sur un pied...seront-ils devant ou derrière...?....qui aura le rôle du petit cheval blanc(1) ?

La question est posée.

(1) Chanson de Georges Brassens...