Accueil > Sediver : le plan social suspendu
Un juge des référés de Nanterre ordonne la suspension du plan qui prévoit 286 suppressions d’emplois. Plan social confirmé plus tôt par la direction.
Le juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre a ordonné lundi 21 février - et ce jusqu’à vendredi où le TGI s’exprimera sur le fond - la suspension du plan social qui prévoit 286 suppressions d’emplois sur 294 à l’usine Sediver de Saint-Yorre (Allier).
Auparavant, la direction de Sediver avait annoncé à Nanterre la mise en place "dans les prochains jours" d’un lock-out de l’usine de Saint-Yorre (Allier) où 286 emplois doivent être supprimés sur 294.
Lors d’une réunion lundi matin du comité central d’entreprise (CCE), "la direction de Sediver a annoncé la mise en place dans les prochains jours d’une mesure de lock-out à Saint-Yorre. Nous avons demandé des précisions sur la date, mais la direction n’a pas voulu en donner", avait déclaré le secrétaire du CCE Noël Paput.
Plus de salaires
"Cela signifie qu’il n’y aura plus de versement des salaires, et les salariés n’ont plus le droit de rentrer à l’usine", avait précisé Noël Paput, selon lequel "cette mesure n’existe pas dans le droit du travail français".
"Cette mesure étant illégale, on va sans doute encore assigner la direction en justice", avait-il ajouté. Publicité
Le 9 février, Luciano Zottola, PDG du groupe italien Seves, propriétaire de la société Sediver, premier producteur mondial d’isolateurs électriques en verre, dont le siège social se trouve à Nanterre, avait déclaré devant le tribunal de grande instance de Nanterre qu’"il n’y a plus de projet possible pour Saint-Yorre", dont la fermeture est annoncée depuis janvier 2004.
NOUVELOBS.COM | 23.02.05 | 08:10