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Soutenez Barbara Séralini-Vélot contre la patate OGM
Publie le mardi 7 juin 2011 par Open-Publishing4 commentaires
Appel à soutien
Son vrai nom est Van Dyck mais pour nous elle sera toujours "Barbara Séralini-Vélot"
message de Jeoren le belge :
I - Le débat sur le OGM s’enflamme en Flandre, tandis que le silence est assourdissant dans les médias francophones
"Salut à tous,
Vous avez sans doute entendu parler de l’action anti-ogm à Wetteren, près de Gand (Flandre),le week-end passé (29 Mai 2011). Voir
http://fieldliberation.wordpress.co...
https://bxl.indymedia.org/articles/1797/
Je vous envoie ce message pour attirer votre attention sur ce qui est en train de se passer en Flandre, parce qu’on n’entend rien là dessus dans les medias francophones. Ce qui est bizarre, vu la place que prend ce débat dans les medias flamands.
En bref , le Field Liberation Movement à réussi à faucher un champ de pommes de terre OGM en plein air, comme il l’avait annoncé publiquement depuis des semaines.
Je pourrai dire qu’il a réussi à le faire, sans avoir vraiment cru avant que ce serait possible, vu le fait qu’ils l’avaient annoncé publiquement.
Mais une fois sur place, il y avait bizarrement peu de policiers sur le site ...
Une heure après l’action, le ministre président de la Flandre, Kris Peeters lui-même (membre du CD&V, un parti politique qui a des liens fort historiquement avec le Boerenbond) a condamné fortement l’action, en annonçant des poursuites criminelles lourdes contre les activistes (où est la separation des pouvoirs ?).
Tout le gouvernement, les Socialistes Flamands (SP.A) inclus (qui détiennent le Ministère de l’education et de l’innovation), ont annoncé une réponse forte contre le mouvement, et contre les individus impliqués dans l’action.
Ils n’ont pas tardé : une des personnes impliquées dans l’organisation, une chercheuse de l’université de Louvain, vient d’être virée par l’université de Louvain, pour son implication dans l’action.
Le gouvernement et l’université de Gand (qui était impliquée dans la recherche du champ ogm) annoncent vouloir poursuivre les 300 activistes sur place, et vouloir réclamer des dédommagements.
Le tout est mis en avant dans les medias Flamands comme une attaque contre la science et la démocratie.
Il faut savoir que le bio-tech est un des axes dans la stratégie de la Flandre pour son développement économique et gagner une place dans l’economie mondiale dans le biotech. Et que le Boerenbond comme groupe de pression de l’agro-industrie est probablement le lobby le plus puissant en Flandre. Et que l’industrie chimique est peut-être le deuxieme secteur le plus important (BASF était impliquée dans le champ OGM).
On peut dire que les activistes se sont attaqués à l’empire. Et qu’ils auront besoin de votre solidarité.
On est arrivé à un moment clé dans la lutte. Soit notre solidarité porte notre résistance à un niveau plus haut, soit la répression tuera le mouvement de résistance.
Pour finir je vous donne les liens vers deux articles qui racontent très bien ce qui se passe, ainsi la carte blanche des chercheurs qui sont impliqué dans la resistance !
Nous sommes arrivé à un moment clé. Ne ratez pas ce qui se passe.
http://www.demorgen.be/dm/nl/2462/S...
http://www.standaard.be/artikel/det...
http://www.demorgen.be/dm/nl/2461/D...
II - PETITION de soutien à Barbara Van Dyck
* Source : Belga
A l’université libre de Louvain (KULEuven) est une requête déposée
contre le renvoi de la chercheuse Barbara Van Dyck. Le personnel de
l’université, et par extension l’ensemble du monde universitaire, est
appelé dimanche par une lettre ouverte à signer cette requête.
Barbara Van Dyck a été renvoyée vendredi par KULeuven après avoir exprimé
publiquement son soutien aux actions du Mouvement de libération
des champs. Ce mouvement a revendiqué l’attaque il y a une semaine du
champ de pommes de terre GM à Wetteren.
"Nous pouvons admettre que la cible et le mode d’actions ne sont pas
bons, mais nous estimons que la sanction est excessive et est une
négationde la liberté académique et de la liberté d’expression », est il
expliqué dans la lettre lue.
"Nous appelons le personnel de la KULeuven et l’ensemble de la
communauté universitaire, à protester contre ce licenciement."
Les initiateurs de la pétition pointent que Van Dyck n’a pas été
licenciée pour des infractions commises, mais parce qu’elle a déclaré sa
solidarité avec les manifestants. "Nous proposons de demander la raison
du renvoi aux autorités universitaires. Cette mesure disproportionnée,
qui constitue une interdiction de travailler , viole les autorités
universitaires dans l’une des valeurs fondamentales au cœur de leur
propre charte, en particulier ceux de la liberté académique. "
La pétition peut être signée sur le site :
– http://threerottenpotatoes.wordpress.com
La lettre ouverte, avec toutes les signatures, sera remise au recteur et
au vice-recteur de la recherche universitaire."
Fin du message
Souviens-toi Barbara les patates pleuvaient sans cesse au dessus des CRS ce jour là...
Messages
1. Soutenez Barbara Séralini-Vélot contre la patate OGM, 7 juin 2011, 17:50, par Pearle
Bonjour , Rassurez-vous , ils en ont parlé dans le journal gratuit METRO ainsi que dans le Bio info, et ‘ l’association Nature et Progres’ ne perd certainement pas cette problèmatique de vue ! …Il y a tant de petites et grandes guerres à mener en ce moment.... Et les farines animales qui veulent revenir pour l’alimentation des poissons, et des volailles, de la viande et du lait de clones clandestinement dans nos assiettes parce que l’OMC veut nous vendre sans étiquetage 300.000 à 500.000 tonnes de viandes venant d’Argentine et des USA pays qui autorisent le clonage à des fins commerciales !....Sans oublier ses petites bactéries ravageuses qui se promènent en ce moment et de qui ils ne savent ( soi-disant ) rien !
Oui nous avons bien été informé , de votre action l’info est passée même jusqu’en France , je voulais y participer ,mais je n’ai pas de voiture !
Au fait , savez-vous que le livre de : Corinne Gouget : Additifs alimentaire ; danger ‘ le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner ‘ est disponible en néerlandais ,il s’intitule :
“Wat zit er in uw eten ? »
Pas de souci donc , la frontière est juste linguistique mais les mêmes procurations de l’autre côté ! Pour votre défense j’imagine un mouvement de grévistes de la faim, cela viendrait juste à propos vu tout ce qu’on veut nous faire ingérer ...Un rassemblement à Bruxelles , puis surtout une concertation avec les Indignés , donnez-nous encore de vos nouvelles, parce qu’il est juste : la presse officielle est avare de précision .
Bien cordialement.
2. Soutenez Barbara Séralini-Vélot contre la patate OGM, 8 juin 2011, 01:59, par Non2
Sur la page de la pétition, les champs qu’il est obligatoire de remplir sont "Name" et "Affiliation". Mon nom, pas de problème, mais qu’entendent-ils par "Affiliation" ?
3. Soutenez Barbara Séralini-Vélot contre la patate OGM, 12 juillet 2011, 10:38, par Jean Dlaconf
Elle répond à inf’OGM :
http://www.infogm.org/spip.php?article4852
Prendre des notes pour le procès des 70 pieds de vigne OGM de L’INRA.
qui se tiendra les 28, 29 et 30 Septembre 2011 au tribunal de Colmar
1. Soutenez Barbara Séralini-Vélot contre la patate OGM, 14 septembre 2011, 21:54, par Jean Serien
la mobilisation continue :
Veuillez trouver ci-dessous, l’annonce d’une action contre le
licenciement de Barbara Van Dyck à Leuven à l’occasion de la rentrée
académique.
Plus loin, les liens vers les articles d’aujourd’hui ainsi que vers des
documents relatifs à l’affaire....
N’hésitez pas à diffuser largement autour de vous ...
Action contre le licenciement de Barbara
Van Dyck à Leuven à l’occasion de la rentrée académique
Le licenciement, injuste, de la chercheuse Barbara Van Dyck, pour avoir
défendu publiquement une action contre des pommes de terres transgéniques, a
suscité pas mal d’agitation au sein du KULeuven, au sein du monde
académique et
au-delà. Une pétition a rapidement rassemblé plus de 4000 signatures
contre son
licenciement, parmi lesquelles celles de nombreux professeurs, activistes du
droit de l’homme, de l’environnement et des citoyens du monde entier.
Une action dite « la
procession des toges en colère » était prévue le mardi 28 juin
dernier : une délégation de professeurs, de chercheurs et de sympathisants
devait remettre la pétition au recteur de la KULeuven, Mark Waer. Des
dizaines
de professeurs des universités belges, des chercheurs, des syndicalistes,
étudiants et autres avaient déjà confirmé leur présence. Toutefois, quelques
jours avant l’action, dans une interview accordée à la presse, le recteur a
laissé entendre qu’une réintégration restait possible (de Standaard du 25
juin). Pour donner une chance aux négociations, l’action a dès lors été
reportée.
Malheureusement, nous avons dû nous faire une raison : la démission ne
sera pas annulée et le cas devra être réglé devant le tribunal du
travail. Nous
regrettons l’obstination du rectorat de la KULeuven. Les arguments des
promoteurs n’ayant pas été entendus, cette position met en risque un
projet de
recherche en cours auquel Barbara Van Dyck travaillait. Du point de vue du
rectorat, il semble, dans ce cas, légitime d’invoquer des valeurs
supérieures. Deux
poids, deux mesures.
La controverse autour de cette sanction et les arguments utilisés montrent
que cette affaire dépasse le cas individuel. L’affaire a mis en lumière une
insatisfaction préexistante à propos des liens grandissants entre la
recherche
universitaire et les intérêts industriels, ainsi qu’à l’égard des logiques
marchandes qui s’immiscent à l’université, de la valorisation de la
concurrence
exacerbée et de la privatisation des moyens et des produits de la recherche.
Cette évolution est une menace pour l’avenir de la Science. Elle porte
atteinte
aux principes de la liberté académique et accroît encore la précarité dans
laquelle de nombreux chercheurs se trouvent. Pour donner suite à cette
controverse, nous nous inscrivons dans le mouvement « Slow Science »
qui traverse les universités européennes aujourd’hui. De même que le
mouvement Slow
Food défend une nourriture qui prend le temps d’être faite dans les règles
de l’art contre le fast food, de même que la Slow City se lève en
opposition à la ville productiviste et compétitive, au sein de l’académie on
veut faire souffler un vent nouveau qui va à l’encontre de la focalisation
actuelle sur la « recherche finalisée ». Face aux autorités
académiques qui se positionnent comme une direction d’entreprise comme les
autres, il faut vivement défendre les principes et les conditions de la
liberté
scientifique et d’une science critique.
Dès lors, nous appelons tous nos collègues et toutes les personnes qui se
sentent concernées à nous rejoindre le lundi 26 septembre 2011 à Leuven.
En ce
jour de la rentrée académique, nous exprimerons notre opposition à
l’attitude
persistante des autorités académiques de la KULeuven. Nous irons, tel
qu’annoncé, ouvertement remettre la pétition au recteur de la KULeuven.
Rejoignez-nous
dans le cortège inaugural de l’année universitaire.
Lieu de rencontre : au coin de la Naamsestraat et de la
Brusselsestraat (à coté de l’Hôtel de ville) – Leuven.
Date et heure : le lundi 26 septembre 2011 à 8h35.
Plus d’infos : threerottenpotatoes@gmail.com
http://threerottenpotatoes.wordpress.com/