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Soutien à Marie Agnès PELERAN

Publie le mardi 18 décembre 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Le Comité national du SNJ-CGT est scandalisé par la mise en examen de la journaliste de France 3, Marie Agnès PELERAN.

Conformément aux chartes régissant la profession, elle a en effet refusé de livrer à la police des rushes tournés au Tchad concernant l’Arche de Zoé.

Le Comité national du SNJ-CGT lui apporte tout son soutien, il exige l’abandon des poursuites.

Il demande à la Direction de France 3 de lui apporter l’aide juridique prévue par l’Avenant audiovisuel de la Convention collective nationale de travail des journalistes.

Cette nouvelle mise en examen est une étape de plus dans les atteintes aux libertés et droits de la presse et des journalistes.

Montreuil, le 18 décembre 2007

Messages

  • Cette nouvelle maniére policiére du "forcing " a la délation dépasse le droit du journaliste a son indépendance ,et entrave sa déontologie de ne point livrer ses sources qu’ elles que soit les origines ... Je soutiens avec force l’attitude responsable et courageuse de MARIE AGNÈS PELERAN .
    ANGEL

    • Est-ce cette attitude responsable et courageuse dont vous parlez, qui a poussé Mme Peleran à diffuser ses rushes à la TV au moment du procès en France ? C’est par responsabilité ou par courage qu’elle a "entasser" ses compagnons d’infortune pour essayer de "sauver sa peau" ? Après tout, elle n’a fait que suivre l’exemple de son confrère M. Garmirian !... Ne parlons pas de responsabilité, de morale, de courage ou que sais-je, mais disons les choses clairement : elle a la chance d’avoir l’appui d’un puissant lobby. Souhaitons-lui simplement de continuer à vivre en paix avec elle-même.

  • Marie-Agnès Peleran, journaliste à France 3, a été retenue dix jours au Tchad avec l’Arche de Zoé. Elle n’a jamais caché avoir suivi cette aventure à la fois dans un but professionnel et en qualité de famille d’accueil potentielle. Ce qui ne l’empêche pas de garder un œil critique sur cette foirade humanitaire. Elle raconte l’histoire telle qu’elle l’a vécue.


    CQFD : Au regard du tollé unanime qu’a suscité l’affaire Arche de Zoé, on a du mal à comprendre ce qui a motivé cette équipée. Quel regard portes-tu sur le projet initial ?

    Marie-Agnès Peleran : Si on considère le but premier : sortir des orphelins du Darfour – le cahier des charges de l’Arche précise même « sans famille proche connue en état de s’en occuper » – en danger de mort à court terme, ce n’est pas un but condamnable en soi, c’est même une action légitime. Le deuxième but – faire un coup médiatique qui obligerait la France à se positionner – est plus discutable, mais je le comprends aussi. Personnellement, pour avoir vu les camps palestiniens, sahraouis ou bosniaques lors de précédents reportages, je suis convaincue qu’il y existe des urgences à secourir certaines populations. Toute la difficulté est d’établir s’il y a urgence aujourd’hui au Darfour. La thèse d’Éric Breteau et Émilie Lelouche, après avoir fait une mission d’évaluation là-bas en avril, était la suivante : malgré seize résolutions de l’ONU, rien ne bouge. Leur défense est basée là-dessus : ils prétendaient agir au nom du droit international. Les membres de l’Arche de Zoé n’employaient pas le terme de génocide, mais affirmaient que les massacres continuaient.

    LA SUITE DANS LE NUMERO 51 DE CQFD, ACTUELLEMENT EN KIOSQUES.

  • Imaginez vous etes un chef d etat peu scrupuleux
    et la communauté internatinale
    vous pointe d un doigt accusateur
    Cela vous embete surtout que vos amis vendeurs d armes
    sans scupules eux aussi
    ne peuvent pas venir vous proposer leurs services
    Alors vous vous entendez en sous main
    Vous prenez des otages
    et attendez que ca bouge
    Ca donne une bonne raison aux diplomates
    pour venir marchandez avec vous
    Alibi parfait
    les diplomates les gouvernements les marchands d armes
    bref ca arrange toule ce beau monde
    On peut faire affaire tranquille et en plus se faire passer pour un
    liberateur alors que tout etait manipulation
    D ailleurs ca a tellement bien marché qu on recommence
    au Tchad
    ...bizarre vou avez dit bizarre ...non logique ..
    C est dingue vous croyez ?
    On a deja vu ca pourtant .!!
    les embargos font monter les prix
    et mourir les populations
    L otage devient une piece du puzzle
    une sorte d arbre qui cache la foret

    • La carte de presse donne-t-elle le droit d’aller checcher un enfant dans des conditions abracadabrantesques (en plus de ne pas avoir étudié la psychologie des pseudo "humanitaires") ?
      Lili

    • Salut j’ai passer le message sur mon blog ( rassembler la gauche blog 20 minutes voici les commentaires
      domik27
      Commentaires

      arretons de crier au loup pour defendre n importe quoi ;
      une journaliste en congé ne peut pretendre agir sous une double casquette ;
      on ne lui reproche pas d avoir utiliser cet argument pour sortir du tchad mais maintenant quelle est en france il faut assumer ; au moins par respect pour ses compagnons d aventure qui sont la bas et eux au moins assument.

      les rushes ne sont pas des documents de journalistes mais des films fait a titre privé par une personne en congé de son employeur ;

      Ecrit par : fouduroi | 20.12.2007

      La promptitude à se faire juge, flic et procureur est décidément une attitude bien ancrée dans la mentalité française. Pas vrai ,fouduroi ?
      Je renvoie à une interview de Marie-Agnès Peleran où elle s’exprime sur cette affaire

      INTERVIEW DE LA JOURNALISTE MARIE-AGNES PELERAN

      TCHAD : L’ARCHE DEVOYEE

      Marie-Agnès Peleran, journaliste à France 3, a été retenue dix jours au Tchad avec l’Arche de Zoé. Elle n’a jamais caché avoir suivi cette aventure à la fois dans un but professionnel et en qualité de famille d’accueil potentielle. Ce qui ne l’empêche pas de garder un œil critique sur cette foirade humanitaire. Elle raconte l’histoire telle qu’elle l’a vécue.

      CQFD : Au regard du tollé unanime qu’a suscité l’affaire Arche de Zoé, on a du mal à comprendre ce qui a motivé cette équipée. Quel regard portes-tu sur le projet initial ?

      Marie-Agnès Peleran : Si on considère le but premier : sortir des orphelins du Darfour – le cahier des charges de l’Arche précise même « sans famille proche connue en état de s’en occuper » – en danger de mort à court terme, ce n’est pas un but condamnable en soi, c’est même une action légitime. Le deuxième but – faire un coup médiatique qui obligerait la France à se positionner – est plus discutable, mais je le comprends aussi. Personnellement, pour avoir vu les camps palestiniens, sahraouis ou bosniaques lors de précédents reportages, je suis convaincue qu’il y existe des urgences à secourir certaines populations. Toute la difficulté est d’établir s’il y a urgence aujourd’hui au Darfour. La thèse d’Éric Breteau et Émilie Lelouche, après avoir fait une mission d’évaluation là-bas en avril, était la suivante : malgré seize résolutions de l’ONU, rien ne bouge. Leur défense est basée là-dessus : ils prétendaient agir au nom du droit international. Les membres de l’Arche de Zoé n’employaient pas le terme de génocide, mais affirmaient que les massacres continuaient.

      LA SUITE DANS LE NUMERO 51 DE CQFD, ACTUELLEMENT EN KIOSQUES.

      Ecrit par : morovaca | 20.12.2007

      pourquoi ? elle a peur que ses bouts de film incriminent encore plus les zozos
      de bretau ?
      ce serait raciste , injuste, irrespectueux que cette bande de pieds nickelés de l’humanitaire mafieux s’en tire à bon compte ! ils utilisent l’argent de l’association pour payer leurs avocats douteux !
      breteau a menti , manipulé, extorqué des fonds , accusé à tord plein de gens pour dédouaner ses agissement d’occidental en mal d’action et d’adrénaline !!
      aujourd’hui les humanitaires sérieux et honnêtes doivent essayer de retrouver la confiance perdue des tchadiens !!
      honte à cette journaliste qui avec ses copains a humilié , méprisé , piétiné la dignité des africains pour soit disant "les sauver" !!

      Ecrit par : marsu | 20.12.2007