On les a voulu, le plus souvent, et invariablement, on se dit toutes et tous que c’est notre raison d’être.
C’est le moment de nous montrer dignes de nos enfants, de remplir une fois de plus l’engagement que nous avons pris chaque jour,
Là, pour ces gosses là, ou pour notre enfant dans quelques années : on n’a pas le droit de leur laisser un monde de brutes. On peut accepter beaucoup de choses pour soi, c’est quelquefois une solution.
Pour nos enfants, pour les enfants, si ce n’est pour nous, c’est dos au mur !
On n’a pas le choix, pas le choix : c’est LEUR avenir. On a un devoir
ON LUTTE : on trouvera la force s’il nous en manque dans les enfants
Oui de tout coeur.
Je suis enseignante (ayant commencé ce métier à 41 ans) j’ai perdu six journées de salaire depuis la rentée de mars, et je suis seule, j’ai un fils qui est dans la précarité et qui ne peut se battre, je me bats pour lui, je sais ce que c’est que la précarité, je continue à lutter et je suis écoeurée par le mépris d’un gouvernement qui refuse de nous écouter tous, je continue de lutter, on a perdu en 2003 mais qu’importe. je me bats même si la majorité tiède et bien pensente s’en tape et croit à ce qu’on voit à la télé, les casseurs, les petits casseurs, et j’en passe !
On les aura ! ou est-il possible de rêver encore ? Je suis dégoutée par ce que j’ai vu à la deux ce soir.
Messages
1. Merde !, 30 mars 2006, 23:22
Ce sont nos gosses !
On les a voulu, le plus souvent, et invariablement, on se dit toutes et tous que c’est notre raison d’être.
C’est le moment de nous montrer dignes de nos enfants, de remplir une fois de plus l’engagement que nous avons pris chaque jour,
Là, pour ces gosses là, ou pour notre enfant dans quelques années : on n’a pas le droit de leur laisser un monde de brutes. On peut accepter beaucoup de choses pour soi, c’est quelquefois une solution.
Pour nos enfants, pour les enfants, si ce n’est pour nous, c’est dos au mur !
On n’a pas le choix, pas le choix : c’est LEUR avenir. On a un devoir
ON LUTTE : on trouvera la force s’il nous en manque dans les enfants
Patrice
1. > Merde !, 31 mars 2006, 00:41
Oui de tout coeur.
Je suis enseignante (ayant commencé ce métier à 41 ans) j’ai perdu six journées de salaire depuis la rentée de mars, et je suis seule, j’ai un fils qui est dans la précarité et qui ne peut se battre, je me bats pour lui, je sais ce que c’est que la précarité, je continue à lutter et je suis écoeurée par le mépris d’un gouvernement qui refuse de nous écouter tous, je continue de lutter, on a perdu en 2003 mais qu’importe. je me bats même si la majorité tiède et bien pensente s’en tape et croit à ce qu’on voit à la télé, les casseurs, les petits casseurs, et j’en passe !
On les aura ! ou est-il possible de rêver encore ? Je suis dégoutée par ce que j’ai vu à la deux ce soir.