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Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre
Publie le mardi 3 février 2009 par Open-Publishing8 commentaires

Grève : les syndicats décident d’attendre
Les organisations syndicales réunies lundi soir à Bagnolet ont annoncé qu’elles attendraient l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy prévue jeudi avant de décider des suites à donner à l’importante mobilisation du 29 janvier. Une nouvelle intersyndicale est fixée au 9 février.
"La puissance du mouvement conduit le président de la République à s’exprimer jeudi. Les organisations syndicales attendent des réponses aux revendications par l’annonce de mesures concrètes et immédiates, et par l’ouverture de discussions avec elles", annonce un communiqué commun diffusé au terme de près de trois heures de réunion ce soir.
Les organisations syndicales annoncent qu’elles se réuniront le 9 février pour "apprécier la portée" et "tirer les conséquences" de l’intervention du président de la République.
Les syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) réclament un changement de cap du gouvernement, en particulier un ajout au plan de relance avec des mesures en faveur de la consommation et des salaires. Dans leur déclaration commune, ils estiment "urgent que le gouvernement d’une part, le patronat et les employeurs d’autre part, assument leurs responsabilités, répondent aux demandent formulées" dans la plate-forme intersyndicale diffusée le 5 janvier en vue des manifestations et des grèves de jeudi dernier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...
Grèves : les syndicats se décideront le 9 février
Ils attendront l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, jeudi soir, pour se prononcer. Les huit syndicats réunis lundi soir sont convenus d’une nouvelle rencontre, le 9 février, pour décider de la poursuite de leur action. « La puissance du mouvement (du 29 janvier) conduit le président de la République à s’exprimer jeudi », indique un communiqué commun des huit confédérations (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa).
Les syndicats espèrent des réponses à leurs revendications « par l’annonce de mesures concrètes et immédiates et par l’ouverture de discussions » avec eux.
Une semaine après la mobilisation syndicale réussie du 29 janvier, le président de la République doit expliquer sa politique économique jeudi soir à la télévision et à la radio, et tenter de rassurer les Français qui s’étaient mobilisés par centaines de milliers dans les rues. Selon un sondage CSA à paraître mardi dans l’Humanité, 62% des Français pensent que la politique du gouvernement ne permet pas de lutter efficacement contre la crise. 61% souhaitent que les syndicats appellent à poursuivre la mobilisation.
« Il faut que le gouvernement et le patronat comprennent que la balle est dans leur camp »
D’ici au 9 février, les syndicats entendent d’ailleurs maintenir la pression sur le gouvernement. « Il faut que le gouvernement et le patronat comprennent que la balle est dans leur camp. Le message doit être compris par les salariés, les demandeurs d’emploi et les retraités qui doivent maintenir leurs manifestations », a averti Maryse Dumas (CGT) à l’issue de la réunion.
Pour Gérard Aschieri (FSU), « la journée du 29 a créé une situation nouvelle, un rapport de force nouveau ». « Il faut que le patronat et le gouvernement, de leur côté, le comprenne (...). On ne se laissera pas balader ni déposséder du calendrier », a-t-il dit.
Pour la CFDT, Marcel Grignard a estimé qu’il ne s’agissait « pas » d’une « contestation politique », mais qu’il fallait obtenir une « redistribution du pouvoir d’achat ».
Michelle Biaggi (FO) a élargi la « responsabilité du patronat et du gouvernement » aux « services publics et à l’emploi ». La représentante de la CFTC Gabrielle Simon a souhaité « des actions concrètes ». « Il faut répondre à la demande des salariés », a-t-elle dit.
Côté CFE-CGC, Gérard Labrune a souligné que « la communication a beaucoup de vertu », mais qu’il « faudrait renouer avec le dialogue social ». « Il y a des possibilités d’action immédiate pour l’emploi et le pouvoir d’achat », a-t-il dit.
« Il y a une responsabilité directe du patronat qui ne peut pas rester silencieux. Il faut renverser la logique d’injustice sociale », a conclu Christian Mahieux (Solidaires, Sud PTT). Alain Olive (Unsa) a mis en valeur la « plate-forme qui unit » les huit syndicats.
http://www.leparisien.fr/economie/g...
Les syndicats temporisent avant l’intervention de Sarkozy
BAGNOLET, Seine-Saint-Denis - Les représentants des huit syndicats français pressent le gouvernement d’apporter d’urgence des réponses aux revendications exprimées lors des manifestations de jeudi mais sans fixer d’ultimatum dans l’immédiat.
Ils ont décidé à l’issue d’une réunion au siège de l’Unsa à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, de se revoir le lundi 9 février, notamment dans l’attente de l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, jeudi soir.
Le communiqué commun appelle "les salariés et leurs organisations à rester mobilisés et à s’appuyer sur la force de la journée du 29 janvier".
Les syndicalistes avaient, avant même le début de la réunion, insisté sur la nécessité de préserver leur unité dans l’attente d’éventuels "gestes d’ouverture" du chef de l’État.
"L’objet du communiqué est de bien faire comprendre au président de la République, au patronat et aux employeurs que la balle est dans leur camp", a déclaré Maryse Dumas, numéro deux de la CGT.
Michèle Biaggi, représentante de Force ouvrière, a estimé que la force de la mobilisation ne pouvait pas rester sans réponse. "On attendra jeudi de voir ce que va décider Nicolas Sarkozy pour voir quelle mobilisation enclencher si nous ne sommes pas satisfaits."
Tous les représentants ont dit par ailleurs ignorer la date exacte de la rencontre prévue avec le chef de l’État dans le courant du mois de février.
Les syndicats exigent un second plan de relance axé sur la consommation et des mesures pour les salaires et l’emploi, des exigences rejetées pour l’instant par le gouvernement.
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, qui demande un" changement de cap", réclame en particulier le gel des suppressions d’emplois dans la fonction publique et une révision de la réforme de l’organisation de l’État.
Seul un geste fort du chef de l’État semble pouvoir, pour le moment, rompre l’unité syndicale qui s’est reformée face aux conséquences de la crise. En 2003, le gouvernement avait cédé sur une des revendications de la CFDT, le dispositif des carrières longues, pour faire éclater l’unité syndicale.
Gérard Bon, édité par Clément Dossin
Messages
1. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 00:38, par pilhaouer
Quelle pitié !
2. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 00:39
ACHETEZ VOUS DES COJONES OMBRE !
3. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 11:48
nous on avance ,eux ils reculent
comment voulez-vous...
que ça ne soit pas toujours les mêmes qu’on encule ?
Makhno
4. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 13:04
Est-ce raisonnable, à votre âge de croire encore au Père Noël ( ou Saint Nicolass) ?...
5. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 14:22, par momo11
Pas possible ,sans doute que le chérèque est le chef de fil syndical du pays.Ou alors ,ils attendent le messie.Mais non,ils sont inefficaces !momo11
1. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 14:47
tous aux AG locales dont ceertaines se tiennent ce soir pour la GREVE GENERALE ILLIMITEE
C’est la base qui décide !!!!!!!!!!!!!
2. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 3 février 2009, 15:58
ecoutez l’émission du jour (3 février) "là bas s’i j’y suis" avec les Good Year Dunlop
ca fait du bien greve générale
6. Suite du 29 janvier - Grève : les syndicats décident d’attendre, 4 février 2009, 01:43, par williamoff
Mr Fillon a déjà répondu semble t-il. C’est Niet pour tout !
De plus doit-on vraiment se plier au calendrier du président ? Nous aurions dû au contraire venir chambouler sa com.
Alors deux choses :
– soit les syndicats veulent se servir de ce que dira vraisemblement Sarko pour aller plus loin dans l’épreuve de force :
"bla bla, angoisse, bla bla, je comprends bien, bla bla, plus de sous, bla bla, travailler plus,bla bla, faut se serrer les coudes, bla bla, y faut faire des réformes (plein) bla bla,...".
Bref, le foutage de gueule habituel, qui peut être un argument en faveur d’une mobilisation populaire.
– Soit, les trois quatre conneries :
"...bla bla, plan de relance, bla bla, soutien aux entreprises, bla bla, baisse des prix par incantation, bla bla, y faut faire des réformes (plein), bla bla,..."
Chérèque fera des bonds de joie devant tant de bonnes nouvelles et de réalisme. Et c’est alors le début des négociations.
et donc la fin des haricots ...