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TZR DANS L’EN : Ca ne peut plus durer !
Publie le jeudi 14 septembre 2006 par Open-Publishing4 commentaires
TZR : CA SUFFIT !
Les TZR n’en peuvent plus.
Les rectorats, non contents de ne pas tenir compte le moins du monde des modalités de nos existences, bafouent désormais clairement les textes de loi qu’ils sont censés appliquer dans le cadre des missions qu’ils nous confient.
Il s’agit d’obtenir le maximum de flexibilité pour l’administration au prix du maximum de contraintes et de coûts pour le fonctionnaire.
L’étude des situations des TZR met en évidence trois situations dans le cadre desquelles les textes de loi ne sont pas respectés :
1. Changement intempestif de rattachement administratif sans l’accord du TZR, dans un objectif de diminution pour les rectorats de la masse salariale consacrée à l’ISSR.
2. Non paiement de l’intégralité de l’ISSR due.
3. Tâches que l’on tente d’imposer au TZR au mépris de son statut et de sa qualification.
Il ne faut pas rester isolé.
Il n’y a aucune raison de continuer à se laisser faire.
Il est indispensable de nous organiser, dans chaque académie, dans chaque établissement, afin de forcer le rectorat à respecter nos droits.
Donnons toutes les réponses, notamment juridiques, afin de contraindre l’administration à cesser de nous mépriser.
Contact :
en.rad@laposte.net
Messages
1. > TZR DANS L’EN : Ca ne peut plus durer !, 14 septembre 2006, 18:07
Ce n’est pas aux TZR seuls à lutter, ils doivent avoir le soutien de tous leurs collègues.
menaçons de ne pas organiser les épreuves du bac, nous aurons alors à n’en pas douter des interlocuteurs subitement moins sourds.
faut savoir ce qu’on veut et se donner les moyens de l’obtenir.
aux syndicats d’être un peux plus couillus, beaucoup moins consensuels.
leclodo
2. > TZR DANS L’EN : Ca ne peut plus durer !, 14 septembre 2006, 22:45
euh scusez moi mais cé koi le tzr ?
1. > TZR DANS L’EN : Ca ne peut plus durer !, 15 septembre 2006, 05:53
Un tzr (titulaire zone de remplacement) est un professeur titulaire de l’enseignement secondaire public, donc un lauréat du capes, mais aussi, de plus en plus souvent, de l’agrégation, qui, tout en étant payé conformément au grade que confère le concours qu’il a passé et à son ancienneté dans ce grade, n’est pas affecté sur un emploi implanté dans un établissement, mais sur une circonscription plus ou moins étendue (en général, un département) pour remplacer des enseignants absents (pour arrêt de travail ou pour d’autres raisons, comme des stages) sur des périodes plus ou moins longues (de 15 jours à un an). Comme il change ainsi d’établissement sans arrêt, mais qu’il faut bien que quelqu’un (en général, un chef d’établissement, proviseur ou principal) signe le « procès verbal d’installation valant attestation de service fait » (sans quoi il ne serait pas payé), il est rattaché administrativement à un établissement de sa circonscription d’exercice qui lui signe les papiers nécessaires. Et comme ce type d’affectation donne lieu au versement d’une indemnité (qui est destinée à compenser vos frais de déplacement et qui est calculée en fonction de la distance kilométrique entre l’établissement de rattachement et l’établissement d’exercice), l’astuce consiste, pour le ministère, à vous changer d’établissement de rattachement chaque fois que vous changez d’établissement d’exercice pour diminuer le montant de vos indemnités. Sans compter qu’on est, de plus en plus souvent, victimes d’autres atteintes à ses droits, par exemple, lorsqu’on subit des pressions pour enseigner une discipline qui n’est pas celle de votre concours (le français lorsque vous êtes certifié d’une langue vivante ou de philosophie, les mathématiques si vous êtes physicien, par exemple). Ce genre d’affectation s’effectue rarement sur la base du volontariat, mais résulté, en général, d’une politique délibérée du ministère d’introduire, dans le secteur public, la fameuse mobilité et flexibilité de la force de travail chères aux entreprises néo-libérales.
2. > TZR DANS L’EN : Ca ne peut plus durer !, 16 septembre 2006, 16:19
Un prof n’est pas un larbin !
RESISTANCE !