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UN SYNDICALISTE DE DRANCY MIS EN EXAMEN PAR UN JUGE DU T G I POUR UN TRACT SUR LA PRÉCARITÉ

Publie le jeudi 6 avril 2006 par Open-Publishing
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Mardi 4 avril 2006, alors que 3 millions de français allaient défiler contre la précarité, Henri TAMAR se voyait convoquer par le juge du tribunal de grande instance de Bobigny.

Le Motif : un tract paru en juin 2005 qui décrit la précarité au sein de la Mairie de Drancy.

En effet, après avoir enlevé tous les moyens de fonctionnement aux syndicats et à la Bourse du travail, après avoir tenté d’évacuer, du Marché de Drancy, les syndicalistes CGT qui distribuaient des tracts aux Drancéeens, le Député Maire UDF de Drancy a déposé une plainte pour diffamation et a été suivi par le Procureur de la République.

Le journal incriminé, qui n’est la résultante que des chiffres votés aux comptes administratifs par le conseil municipal depuis des années, ne porte atteinte à l’honneur de quiconque et n’insulte personne.
Le syndicat CGT qui édite ces 4 pages a simplement rendu visible dans une globalité, la transformation statutaire que 1500 agents vivent au jour le jour.

C’est donc accompagné, du secrétariat du syndicat CGT des territoriaux, de Eliane ASSASSI sénatrice PCF, du Secrétaire général de la Bourse du travail Départementale 93, de la secrétaire générale de la CSD (coordination syndicale départementale des fonctionnaires), du conseiller municipal LO que le syndicaliste s’est vu, avec l’aide de son avocate, mis en examen pour diffamation.

La CGT dénonce la criminalisation de l’action syndicale, Henri TAMAR a constaté de visu que la liberté d’expression, la transmission d’information pour certain employeur sont considérées comme un délit et un crime.

Le jeudi 6 avril 2006, en préfecture, Henri TAMAR pourra donc transmettre à l’observatoire de l’égalité des chances, car il est mandaté CGT 93, la façon quelque peu étonnante de la construction du dialogue social en Seine Saint Denis.

Drancy le mercredi 5 avril 2006

Messages

  • MÊME CHOSE EN MOINS GRAVE CHEZ NOUS...

    Le 23 mars, l’Union Locale CGT de Vitry-le-François et l’Union Départementale CGT de la Marne distribuaient avec une vingtaine de militants et les secrétaires généraux des 2 structures, des tracts dénonçant les entraves anti-syndicales et les atteintes aux droits des personnes (salariés et usagers espionnés par caméras sans autorisation CNIL) dans les 4 enseignes INTERMARCHÉ (Base, Super, Brico et Vêti) de Vitry-le-François, avec une demi douzaine de licenciements (dont 1 délégué syndical CFDT), autant de mises à pieds de 3 à 6 jours, et une vingtaine d’avertissements depuis début janvier 2006, frappant 7% des personnels !

    La direction de la Base INTERMARCHÉ a requis un huissier pour faire constater la distribution de tracts devant l’entreprise... et reproché aux salariés en interne d’avoir accepté par leur témoignages de donner une maivaise image de l’enseigne !!!
    Pour payer un huissier, il y a de l’argent, mais pas pour améliorer les paies à environ 950€/mois !
    À plusieurs reprises, la gendarmerie est également venue patrouiller parmi les militants, première fois depuis toujours...

    C’est purement et simplement de l’intimidation et de la criminalisation de l’action syndicale...
    Il faut dénoncer publiquement et lutter sans relache.

    NOSE