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URGENCE ABSOLUE - SAUVONS JEAN-PIERRE ROUETTE

Publie le mercredi 19 mai 2004 par Open-Publishing
4 commentaires

mardi 18 mai 2004

La vie de notre ami Jean-Pierre ROUETTE, réalisateur, est en danger. Son temps est compté. Nous vous demandons votre soutien. Nous invitons tous les professionnels du spectacle et toutes nos organisations professionnelles à apposer leur signature à la lettre au Ministre de la Santé que nous rendrons publique par voie de presse.

Envoyez votre nom à c.argellies@free.fr ou à Véronique Normand - 96, avenue de la République - 93140 BONDY

sur : http://www.altermonde.levillage.org/


LETTRE OUVERTE DES PROFESSIONNELS DU SPECTACLE AU MINISTRE DE LA SANTÉ

Monsieur le Ministre,

Notre confrère et ami Jean-Pierre ROUETTE est cinéaste, réalisateur de télévision et de ce fait, intermittent du spectacle.

Son temps est compté.

Il est atteint d’une maladie à prions de forme génétique apparentée à la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Cette maladie conduit inexorablement à une dégradation rapide dont la seule issue est la mort.

Il n’y a pas de traitement curatif à cette maladie orpheline.

Pourtant, une lueur d’espoir est apparue par l’existence en Angleterre d’un traitement expérimental : En effet, le Dr Dealler, microbiologiste teste sur 8 malades britanniques un traitement à base d’injections cérébrales d’un médicament anticoagulant : le Pentosan, avec des résultats non négligeables sur toutes les formes de Creutzfeldt-Jacob. Ce traitement comporte donc une opération et un suivi par injections mensuelles de Pentosan. Il aurait pour but de stabiliser, voire de stopper l’évolution de la maladie.

C’est la seule solution pour Jean-Pierre ROUETTE qui n’a comme alternative que la mort. Il n’a donc rien à perdre.

Un neurochirurgien anglais, le Dr Nikolai RAINOV à Liverpool accepte de l’opérer si le suivi postopératoire s’effectue en France.

Après s’être heurté à la rigidité de certaines équipes médicales françaises, Jean-Pierre ROUETTE a enfin trouvé, grâce au soutien de l’association des victimes de Creutzfeldt-Jacob, une équipe médicale à Lyon, prête à effectuer le traitement, en collaboration avec l’équipe britannique. Ce traitement, s’il donne une chance de stopper l’évolution de la maladie, doit être pratiqué sans perdre de temps.

Ce traitement peut permettre de donner un nouvel espoir à tous ceux qui sont atteints de ces maladies et en particulier aux victimes de l’hormone de croissance, qui n’ont d’autres perspectives que d’attendre la dégradation et la mort. D’autre part cela permettra de créer une véritable collaboration internationale, afin d’accélérer la recherche dans une mise en commun des savoirs et des combats, indispensable aux progrès scientifiques.

Mais tout cela doit être pratiqué en urgence. L’évolution de la maladie de Jean-Pierre ROUETTE s’accélère. Il ne pourra bientôt plus se défendre et il ne servira à rien de le stabiliser dans un état grabataire.

Or, un obstacle entrave son accès au traitement. Sa demande de prise en charge pour l’opération en Angleterre, lui a été refusée par la Sécurité Sociale " pour motif d’ordre administratif ", au prétexte qu’il ne s’agit que d’un traitement expérimental.

Jean-Pierre est intermittent du spectacle et n’a jusqu’à l’annonce de sa maladie, il y a 2 ans, jamais eu recours à la Sécurité Sociale pour arrêt maladie. Alors qu’il se trouve dans une situation extrêmement difficile et forcément précaire, il se voit dans l’obligation de faire face à ce nouveau refus et contraint à attendre l’issue fatale

C’est pourquoi, nous nous adressons à vous, Monsieur le Ministre pour que vous interveniez auprès de la Sécurité Sociale pour qu’elle revienne sur son refus de prise en charge de l’opération en Angleterre.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de notre haute considération.

 Pour nous contacter :

femmes-intermittentes@laposte.net

 Site :
www.20six.fr/femmes_intermittentes

 sources :

http://www.altermonde.levillage.org/

http://www.altermonde.levillage.org/article.php3?id_article=811

Messages

  • jean-Pierre est un copain de lycée. Nous étions en seconde A 7 (Art) au lycée Corneille de Rouen. Il était déja passionné par le cinéma. Il jouait du violon sur mon balcon, se déplaçait à vélo et portait une écharpe violette...Il était plein de fantaisie et d’humour.

    J’ai fait de la figuration dans son premier film d"amateur "Loulou et Marie", une chronique sur la vie d’un couple d’accordéonistes venus du Nord, misère sociale et grand coeur...Un parcours qu’il a retracé avec toute sa sensibilité. il a fait des reportages sur des SDF Rouennais à cette époque.
    Il était très doué, alors il a présenté l’IDHEC et il a été reçu, bien sûr.Puis nous nous nous sommes perdus de vue.
    Alors apprendre qu’il est atteint de cette maladie me bouleverse. Comment lui transmettre mon amitié ? Sophie Lecomte
    Existe t-il un e-mail pour écrire au ministère de la santé ?

  • Et oui, ce soir je pense à Jean Pierre
    Nous étions aussi ensemble au lycée Corneille, nous nous sommes rencontrés pendant les grèves, nous aions fondé "radio débile" ( la radio débile et des campagnes, selon lui), nous jouions de la musique et faisions les andouilles....
    Je ne crois pas que quiconque lira ce que j’écris... dix ans déjà .... On s’était revus à Paris où il m’avait présenté son ami Pierre Etaix.... Que de rires, de bons souvenirs...
    Ce soir, je pense à lui...