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Aux signataires de la pétition de soutien à Astrid-Mira :
Vous le savez, le refus de régularisation de la mère d’Astrid Mira était accompagné d’une injonction à quitter le territoire SANS DELAI
VENDREDI APRES-MIDI, LE COMMISSARIAT D’ORLÉANS A TÉLÉPHONÉ À L’ÉCOLE D’ASTRID-MIRA POUR S’ENQUERIR DE SA PRESENCE.
L’étau se resserre sur cette mère et sa fille.
NOUS VOUS DEMANDONS, DÈS RECEPTION DE CE MAIL, D’IMPRIMER LA LETTRE QUE VOUS TROUVEREZ EN FICHIER JOINT.
Elle est adressée à Jean-François Copé, ministre du budget et porte-parole du gouvernement. Vous comprendrez pourquoi à sa lecture.
IMPRIMEZ CETTE LETTRE, INDIQUEZ VOS COORDONNÉES, SIGNEZ-LA ET POSTEZ LA AU PLUS VITE !
Imprimez-la en plusieurs exemplaires et distribuez-la aux membres de votre famille, à vos amis, à vos collègues.
Transmettez ce message par mail !
Après les lettres envoyées au préfet et à Nicolas Sarkozy, après l’appel à Azouz Begag, il est urgent que des centaines de lettres arrivent sur le bureau de monsieur Copé pour avoir une chance d’être entendu.
Merci de votre aide. Merci d’être tous et toutes présents pour cette action.
Collectif Aïssata
23 sept 06
Monsieur Copé,
Monsieur Jean-François COPÉ, ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat, Porte-parole du Gouvernement
139, rue de Bercy
75572 Paris cedex 12
Début septembre, vous êtes reparti du Salon du Livre de Moscou avec la photo d’Astrid-Mira dans la pochette de votre veste. C’est l’écrivain Marie-Aude Murail qui l’y a glissée, en vous racontant l’injustice qui , en France, frappait sa filleule républicaine et sa mère : la préfecture du Loiret leur a sans raison refusé le bénéfice d’une régularisation au titre de la circulaire dite Sarkozy.
Vendredi dernier, par téléphone, le commissariat d’Orléans s’est enquis de la présence d’Astrid-Mira dans son école. Je tiens à vous faire part de ma profonde inquiétude pour cette enfant au sort de laquelle, avec tant d’autres, je porte une grande attention. Je n’admettrai pas que sa mère et elle soit expulsées. Son père a disparu dans la guerre.
Sa mère y a été torturée. L’honneur de la France est d’accueillir avec bienveillance cette famille, pas de la renvoyer dans un pays qu’elle a fui.
Le comité de soutien à Astrid-Mira a sollicité un rendez-vous auprès du préfet du Loiret. Un dossier de recours hiérarchique a été envoyé au Ministère de l’Intérieur. Je vous demande instamment d’intervenir pour que soit réexaminé le dossier d’Angèle DENDE DJUNWA, née OMBA MPENDE, et qu’en aucun cas elle et sa fille ne soient ni arrêtées, ni détenues en rétention, ni expulsées.
Veuillez croire, monsieur Copé, en mes sentiments républicains et humanistes, et en ma haute idée de la France