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Un congrès boussole pour une CFDT en quête de repères

Publie le lundi 7 juin 2010 par Open-Publishing
7 commentaires

article trouvéici sur le congrès de la CFDT : http://syndicats.blog.lemonde.fr/

Le 47e congrès de la CFDT s’ouvre aujourd’hui à Tours. Il s’agit là d’un enjeux important pour le premier syndicats français en terme d’adhérents (800 000 revendiqués) qui peine à traduire ces adhésions par une audience toujours infèrieure à celle de la CGT et qui se trouve en plein débat sur les retraites rattrapé par ses vieux démons de 2003 lorsque la position de la CFDT sur la réforme avait conduit à une fuite d’adhérents et une crise interne.
Aujourd’hui, la situation semble s’être apaisée. Mais d’ici vendredi les 1500 délégués annoncés devront trancher sur les propositions du syndicat. Un congrès qui sera suivi avec attention par les autres syndicats tant il sera lourd de sens sur la suite du conflit engagé sur les retraites. Bernard Thibaud, invité au congrès, sera ainsi aux premières loges pour étudier les perspectives entrouvertes ou annihilées par la position adoptée par les troupes de François Chérèque. lire la suite

Messages

  • Pourquoi une boussole ?C’est a droite toute,un point c’est tout !!!momo11

  • La CFDT ne sert qu’à faire avaler la régression sociale imposé par le MEDEF aux travailleurs .

    Il n’y a jamais eu de boussole dans ce syndicat .

  • Une stucture syndicale qui accepte la collaboration de classe ne présente aucun intérêt. A Tours, tout un symbole, le réformisme va s’en donner à coeur joie, et le "camarade" Chérèque va retrouver son fauteuil. Je me demande ce que va faire Bernard Thibault dans cette galère !!!

    • un exemple récent pas très glorieux de la CFDT Poste sur Paris ..

      Dans quel camp est cette CFDT ?

      Grève des postiers du 92 : le NPA et son porte-parole diffamés !

      La grève des postiers de Châtillon, Clamart, Asnières et désormais Bois-Colombes entre dans sa 7ème semaine. Alors que le conflit avait démarré dans un seul bureau et demandait un simple report d’une réorganisation pour 3 semaines, il fait face à une répression inouïe, qui vise plusieurs militants syndicaux, dont des camarades du NPA. La direction de la Poste, la CFDT et l’UMP sont impliquées dans une campagne nationale de calomnie contre Olivier Besancenot et le NPA. A l’heure où un rapport de la médecine de prévention met frontalement en cause la politique de réorganisations incessantes de la Poste, nous devons réagir.

      Une campagne de calomnie et de dénigrement qui vise directement le NPA

      La direction de la Poste et la CFDT ont emboîté le pas du vice-président UMP Mr Solère pour dénoncer le rôle de SUD PTT 92 et du NPA dans la grève. Un tract CFDT injurieux a été massivement distribué par les cadres de la Poste, et relayé dans le Parisien. Les grévistes y sont accusés d’avoir molesté des militants CFDT, d’avoir dégradé leurs voitures... et c’est les actions d’extension de la grève vers Paris et les occupations du siège de la Poste qui sont dénoncées avec la plus grande virulence. Elle sont attribuées à une volonté de manipulation du NPA et d’Olivier Besancenot : « Besancenot a peut-être sa place dans les médias, mais le terrain social, c’est celui des organisations syndicales : il n’a rien à y faire, ni lui, ni ses méthodes ! ». Pour les militants du NPA, soutenir et participer à un tel conflit n’est pas un motif de honte mais de fierté.

      (le tract CFDT Postes Paris est innommable ainsi que le mail interne à Sud !
      à voir sur : postiers.net par exemple
      )

      Retour aux origines de la grève : contre les suppressions d’emplois et la surcharge de travail

      Face au refus de la part de la direction d’engager toute discussion avec les grévistes de Châtillon, le mouvement s’est ancré sur la durée et a remis en cause non seulement l’absence de transparence des réorganisations, mais également les suppressions d’emplois et la fin du principe « un facteur, une tournée » sur les bureaux de Châtillon, de Clamart et d’Asnières.

      Une grève majoritaire sur des petits volumes, qui tend à s’étendre

      En parallèle de la grève du 92, le bureau de Paris 8, l’un des plus gros de France, qui distribue le courrier à l’Elysée et à Matignon, a fait grève pendant 2 semaines. Les grévistes du 92 leur ont rendu visite pour faire cause commune. Cette tentative de jonction a été bien accueillie par les grévistes mais a été combattue par les militants syndicaux et politiques sur place.

      La grève touche des centres relativement petits, mais est restée majoritaire plus de 5 semaines sur les 3 centres. La direction n’a jamais réellement négocié, malgré les actions d’occupation du siège national de la Poste. La seule politique possible pour les grévistes est désormais l’extension. Des conditions objectives existent : le mécontentement est palpable, les luttes sont nombreuses, comme à Argenteuil ou aux guichets à Paris, mais très dispersées. La voie de l’extension est surtout l’unique chemin pour vaincre. Elle n’est pas aisée, mais elle peut porter ses fruits : Bois-Colombes est entré dans la danse la semaine dernière, d’autres centres peuvent suivre.

      Un rapport accablant pour la direction de la Poste

      Le syndicat de la médecine de prévention de la Poste vient de publier un rapport qui a été assez largement médiatisé, et à juste titre. Il dénonce clairement la politique de réorganisations incessantes qui visent tous les postiers, une politique de « modernisation continue ». Les conséquences en sont dramatiques : suicides, accidents du travail et maladies professionnelles de plus en plus nombreux. Selon les termes de ce rapport « La Poste crée des ‘’inaptes’’ physiques et psychologiques ». Cela ne peut que rappeler France Télécom, mais au-delà c’est l’offensive générale du patronat qui a des conséquences comparables dans l’ensemble des entreprises.

      Une répression qui frappe ceux qui s’opposent à cette politique

      La question de la « modernisation continue » est remise au coeur de l’actualité. C’est très exactement contre cette évolution que la grève du 92 s’est déclenchée. La répression féroce qui frappe les militants syndicaux qui participent à cette grève est d’autant plus choquante.

      La Poste veut clairement la peau de Gaël Quirante, Yann Le Merrer et Bertrand Lucas. Pour le premier des trois, elle est prête à aller jusqu’à solliciter l’autorisation du ministre du Travail pour obtenir le licenciement. Gaël passe en entretien préalable au licenciement le lundi 14/06 : RDV toutes et tous à 13h30 devant la direction départementale de la Poste, au 3 bd du Levant à Nanterre !

      Nos tâches

      Il y a eu beaucoup de bruit autour de France Télécom il y a quelques mois. C’est au tour des conditions de travail à la Poste d’être sous les projecteurs. Mais à défaut d’une riposte des salariés dans l’entreprise, le rouleau compresseur continuera. Une défaite des postiers du 92 affaiblirait un secteur combatif du mouvement social. Une victoire serait une brèche pour une remise en cause généralisée de la modernisation continue.

      Nous devons informer largement de l’état des lieux de la grève partout autour de nous, diffuser le rapport de la médecine du travail, populariser le RDV du 14/06 contre le licenciement de Gaël, organiser des collectes de solidarité : chèques à l’ordre de SUD POSTE 92, à envoyer au 51 rue Jean Bonal, 92250 La Garenne Colombes, mention « Soutien grévistes 92 » au dos. Blog de soutien aux grévistes : www.gennevilliers- asso.org/ le_blog_des_postiers-d-asnieres

  • Camarades ci-dessus, je partage vos points de vue. Ayant passé quelques 12 ans dans cette orga (1973 - 1985), j’ai été viré comme un malpropre par des gus que j’avais syndiqués.
    Un petit mot pour Bardet : j’ai aussi connu les saloperies de la CFDT sur la caisse complémentaire des employés de Sécu. À l’époque j’envoyais les syndiqués vers la fédé, rue Montholon. Ils s’y rendaient et trouvaient porte close. Cependant, ces fédéraux invisibles ont fait de belles carrières dans l’organisme tel Michel Maurice, 1er secrétaire fédéral qui est passé par la case Zonzon.
    Inutile d’épiloguer, cette OS (à discuter si c’est une OS) nous enfilera, du moins sa direction. J’ai bien connu le père Chérèque (liquidateur de la sidérurgie) l’Edmond qui nous traîtait de "coucous", malheureusement nous n’avons pas été accueilli par la CGT local. "pas de gauchistes chez nous" disaient-ils ? Nous étions marqués du fer rouge. Aujourd’hui il m’arrive de rencontrer ces camarades "stals", ils regrettent leur attitude de l’époque. Travailleur indépendant aujourd’hui, je suis complètement inutile aujourd’hui pour dénoncer les crapules de direction de la CFDT.
    Ceci dit, je formule un conseil aux camarades dans les boîtes : n’hésiter pas à dénoncer la collaboration de classe de cette "OS". Les guilles sont nécessaires.

  • CF.T et les dérives bureaucratiques ....

    Quand l’UL BREST CF.T envoi ses militants devant la justice pour des détournements d’argent sans argent ni rééls plaignants...

    Un délire plein de Peinture HG JAGAILLE, les sbires cfdistes

    http://adherents-cfdt-et-democratie...