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"Un fauteuil pour deux" pour une démocratie à trois !

Publie le lundi 19 septembre 2005 par Open-Publishing

Lumineuse configuration de l’espace des négociations qui s’ouvre en Allemagne suite aux résultats serrés sortis des urnes des circonscriptions permettant aux différentes formations politiques de faire part égale du jeu électorale et donner ainsi à la démocratie toutes les chances de s’affirmer par le meilleur des coalitions qu’elle se permet ainsi d’envisager...

Au centre fleuve et creux d’une alliance qui tournerait à vide avec une préservation de protection associant le SPD et la CDU, il n’est pas évident qu’un duo de mentor finisse par être réellement majoritaire et apprécié par l’intégralité de la société allemande.

Certes, l’unanimité n’est pas facile à obtenir lorsque les politiques sont tournés vers le lobbying et fonctionnent comme des industries mais l’équitabilité la plus probante qui puisse rendre ses meilleurs services à la démocratie ainsi qu’à un pays qu’il faut redresser avec l’Europe dont personne, ni aucune aide financière, ne jugeât nécessaire de débloquer pour amortir la symbiose de l’ouest avec l’est, de l’ancienne RFA à l’encore très vivace RDA ; sans doute à tort aurait-on tendance de croire avec la survivance communiste mais que voulez-vous tout le monde n’a pas pu rejoindre les rangs de la grande finance internationale et encore moins les rangs resserrés du capitalisme mondial dont pourrai se revendiquer aujourd’hui Mme Merkel ; la solution la plus proche des réalités parlantes de l’Allemagne serait la triple alliance Verts - Link - FDP avec laquelle Mme Merkel sera bien obligée de cohabiter.

Cela brisera l’unilatéralisme instauré par Schröder et permettra d’éviter à l’Allemagne un programme trop rigoureux envisagé par la CDU. Pluralisme qui risque d’être houleux si Oskar Lafontaine décide d’honorer de sa présence la démocratie, une fois son ennemi juré de toujours - le solide Schröder - écarté par des exigences démocratiques nouvelles. Ce ne serait pas normal si Schröder restait à sauver sa place en oubliant les autres formations qu’il croit tournées vers sa cause...

Qu’on ne s’y trompe pas, là où les conservateurs voient au travers de la démarche d’Oskar Lafontaine une maladie d’avenir d’un communisme qui refuse de mourir supprimé par la démocratie et ce que les gros partis pensent d’eux, de leur utilité et de leur projet de société il n’y a que de fausses stratégies de propagande alors qu’il faudra y voir la reconnaissance sociale de cette Allemagne de l’Est qui reste une partie du pays en attente d’une reconnaissance politique par l’acceptation de sa participation au sein d’une coalition gouvernementale pour permettre d’apaiser ainsi - et il n’y a pas d’autre manière - un climat social qui ne va pas si mal que cela aux vues des conditions du pouvoir d’achat de ces régions mais cela ne veut pas dire qu’ils ont suffisamment d’aide comme ceci bien au contraire, il est temps maintenant d’inclure étatiquement la formation politique dont les revendications s’approchent le plus à l’aspiration d’un mieux être social et non pas qu’être un vivier à main-d’œuvre pas cher où l’on en trouve encore de la moins chère clandestinement provenant de la bandelette des pays frontaliers. Avec Schröder cela est impossible peut-être ce le sera avec les Verts et la FDP...