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Un feminisme contre un "çà" ET un feminisme contre un "surmoi"

par CD

Publie le dimanche 3 avril 2016 par CD - Open-Publishing
5 commentaires

Un feminisme contre un "çà" ET un feminisme contre un "surmoi"

Plus précisément, il faut promouvoir un féminisme contre un "çà" libere en mode sadique (autrui absent) en Occident et un féminisme contre un "surmoi" anti-femme, anti-seduction, hyper-rigide et autoritaire ! L’un ne peut recouper l’autre !

Faut deux types de ripostes, contre les publicites sexistes ici par exemple, contre l’obligation de l’hypertextile et pour la loi contre les signes religieux ostensibles par ailleurs, par exemple !

D’autres ripostes sont pensables contre ces deux types de patriarcat, celui prolonge par le capitalisme et celui approfondit par le intégrismes

CD

Messages

  • Critique intéressante dans le fond mais la forme serait à revoir.
    Concernant les commentaires postés, citons Karl Popper : « ce qui prouve qu’une théorie est scientifique, c’est qu’elle est faillible, elle accepte d’être réfutée. ». Donc un postulat est viable jusqu’à preuve du contraire et la théorie Psychanalytique a jusqu’à aujourd’hui fait ses preuves. Si tel n’était pas le cas, elle ne serait pas enseignée dans les études supérieurs. Après rappelons que toutes Sciences avancent pas à pas avec leurs lots d’erreurs et de réussites. Pour ceux qui cherchent la réponse magique ... ils restent les idéologies !

    • EQUILIBRE du « MOI »- Feminisme contre le « çà » et Feminisme contre le « surmoi » se complètent

      Le - feminisme contre le « çà » - n’est pas fondamentalement contre le sexe.

      Il porte contre le pulsionnel sadique et débridé sans interdire le sexe ou l’érotisme ou le « sexy » , ce féminisme est contre le « çà » qui ignore autrui (les femmes souvent ) et ses désirs, sa jouissance.Retour ligne automatique
      Il s’oppose au « çà » qui défend la prostitution, la porno-hard, la publicité sexiste, le harcèlement de rue, la « culture du viol », etc

      cf Vive l’érotisme, pas la prostitution ni le porno hard ! - Le blog de JJ Lakrival
      http://lakrival.over-blog.org/article-vive-l-erotisme-pas-la-prostitution-ni-le-porno-hard-125150804.html

      Le - féminisme contre le « surmoi » - n’est pas fondamentalement contre la morale.

      Il porte contre une morale rigide de « coincés du sexe » qui imposent ou pronent l’hyper-textile, le voilage de femmes, l’interdiction des femmes sexy, l’interdiction de la masturbation, etc

      Discrimination - Phobie de l’hypo-textile et du nu.
      https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/040416/discrimination-phobie-de-l-hypo-textile-et-du-nu

    • Il n’y a pas d’équilibre du moi qui ne peut être issu que du symbolique donc antisurmoi par essence et un féminisme autoproclame alors que Freud théorisait la nuit féminine (la femme est un continent noir)
      le pulsionnel sadique comme toute facette sexualisé du désir interroge tout autant le feminisme que le refoulé qui refuse la douleur de l’autre donc reste bien dans la sphére du surmoi .
      Le sadisme est hors du champ du féminisme centré sur le ça et n’ignore pas autrui cible du ça controlé par le surmoi.
      Reste le grave sujet du normatif antisurmoi de l’érotisme appelé pornographie justement par les antiféministes ,bloqué sur le ça et refusant le surmoi conscient.

    • Entre sublimation répressive (surmoi trop sevère ) et désublimation répressive (çà trop débridé)

      Marcuse à la suite de Freud

      La sublimation repousse ce qui se rattache au sexe, au corps, à la sexualité, au charnel, à la séduction par un mécanisme de forte distanciation, de spiritualisation, de transcendance - Cela donne, par exemple, un modèle d’ « amour sans sexe » car la sexualite et frappee d’interdit, la seduction et le sexy aussi.

      La désublimation c’est excatement l’inverse. La sexualité est libérée de tout tabou, de tout frein. La pulsion est donc libre et elle permet non seulement du « sexe sans amour » - ce qui n’est pas une catatrophe si consentement reciproque (qui montre la presence et la médiation d’une norme)- mais aussi et surtout du « sexe sans l’autre », sans son plaisir (réciproque), et même du « sexe sadique », du sexe qui fait jouir de la souffrance d’autrui.

      La pulsion débridée permet le viol, la prostitution, le porno hard alors que la pulsion limitée, contenue, autorise l’erotisme, la masturation avec une objectification de complicité, consentie, souhaitée. L’inconvenient social de la pulion débridée ce n’est donc pas que toute l’énergie libidinale se concentre dans ou sur l’acte sexuel et sur les zones érogènes du corps, c’est qu’autrui risque de disparaître avec violence.

      CD