Accueil > Une autre façon de considérer la décroissance

Une autre façon de considérer la décroissance

par Michel

Publie le lundi 5 mars 2012 par Michel - Open-Publishing
1 commentaire

On peut aussi définir la décroissance comme une résistance « l’ensemble des combats menés au nom de la sauvegarde de la planète, du vivant et de la dignité humaine » contre l’occupant (les libéraux) et ses aides. La décroissance doit être appelée à s’organiser comme une logique d’occupation, à laquelle correspondent des mouvements et les formes civiles. Ou bien, en fonction des réactions des dominants, comme une logique de guerre à laquelle se rattacheront des réseaux plus ou moins clandestins et donc à une lutte selon une logique militaire.

Cette lutte peut consister en des actions de renseignements et de compréhension des aspects civils et non-violents comme l’existence d’une vaste toile web chiffrée, la diffusion de tracts, l’organisation de grèves et de manifestations, la mise sur pied de multiples filières pour initier les citoyens conscients, (cf insurrection des consciences) les réfractaires au système libéral. La résistance peut se manifester en ville comme à la campagne, surtout après la naissance de zones privilégiées en rupture et en transition du modèle néolibéral. Les décroissants formeront l’avant garde de l’armée des "clairvoyants" rassemblant des hommes et des femmes de tous horizons, exposés tous à une forte répression de la part du système mondial ou encore de l’état français.

Si la résistance active et organisée compte au moins 2 ou 3 % de militants, elle doit s’appuyer sur l’ensemble de la population française pour survivre et se développer, avec de multiples complicités populaires si nous devions basculer à une époque "d’îlots".L’histoire du monde fini commence disait Paul Valery, c’est celle de la décroissance et de la résistance intérieure qu’il s’agit d’unifier sous l’égide d’un grand mouvement citoyen par La création du Conseil national de la décroissance puis celle des Forces militantes de l’intérieur, marquant les jalons essentiels d’un processus d’unification qui sera difficile, parfois sanglant face à la dictature capitaliste et sa guerre froide contre les peuples, mais sans équivalent dans le reste de l’Europe dominée.

L’avenir ne se décrète pas, il se construit dans la souffrance, la fraternité et le bonheur parce que nous sommes la seule solution, les mutants du seul avenir possible non seulement de l’humanité, mais de tout le règne du vivant sur notre minuscule planète perdue dans l’immensité de l’univers.

La vie à un prix, son prix.

Michel

Par Plusdeliens dans http://plusdeliens.eklablog.com/

Messages