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Une décision de génie d’Obama : le renflouement de General Motors rapporte d’énormes dividendes

Publie le vendredi 19 novembre 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Le président Obama s’est félicité ce jeudi de sa décision de renflouer General Motors. L’entrée en bourse de la compagnie a été un succès incroyable qui non seulement donne de la crédibilité au capitalisme mais le confirme comme meilleure façon pour les humains de vivre en société.

En effet que serait le monde sans la bourse, sinon un oasis de misère ?

D’ailleurs le président américain s’est félicité de tous les emplois qu’il a sauvé en décidant de renflouer le géant de l’automobile.

En effet, on ne pense pas assez souvent de remercier le monde capitaliste de la finance et des affaires pour nous procurer de l’emploi.

Une chance que nos représentants politiques le font souvent à notre place.

Messages

  • pas un mot pour les gens ruinés par l’ancien GM

    ils ont fait aussi une valeur appellée motors liquidation pour que les gens viennent investir pour leur reprise

    actuellement les gens ne reçoivent aucunne action favorable et sont floués et risquent de tout perdre , parcequ’ils ont crée une nouvelle action GM et fermé la porte aux investisseurs qui les ont aidé pendant leurs difficultés

  • Sous réserves de précisions,

     GM a reçu de l’état des dizaines de milliards de dollars d’aide sous forme de participation ou de prêts spécifiques. On parle là du détectable. Une partie des opérations de la FED étant totalement opaque (et portant sur des milliers de milliards de dollars) on ne sait ce qu’il est tombé de cette partie "grise" dans l’opération de refinancement.

     un décompte à la louche et c’est des dizaines de milliers de postes court terme dans le groupe qui ont été supprimés, pendant que des coupes d’une même importance sont en cours ou à venir.

     GM a été placée il y a plus d’un an sous la législation américaine des faillites

    La ré-introduction du groupe en bourse qui s’est faite consacre comme point de départ une propriété majoritaire de l’Etat américain (des prêts et dettes transformées en partie en actions), et directement comme indirectement aux syndicats de GM (soit par transformation de dettes dues de l’entreprise au système de sécu et de retraite de GM, soit directement par les participations déjà existantes par le fonds d’assurance maladie), et enfin par l’état canadien.

    Il est à remarquer que, quand on regarde le champ de ruines l’actionnariat privé qui a sucé le groupe pendant des dizaines d’années a disparu (ils n’ont rien assumé de leur faillite).

    Ne reste plus qu’une quasi-nationalisation, des piquouzes à haute dose de subventions des états et des organisme d’assurance santé des travailleurs du groupe, pour renflouer l’affaire.

    Cet afflux de fric, la cure d’austérité, de baisse des salaires, de licenciements, + le fric des états et des ouvriers, ont créé une attractivité singulière du groupe quand il a été réintroduit en bourse.

    Une leçon de choses du parasitisme de la classe bourgeoise qui tire tout le fric d’une entreprise et quand ça se passe mal est partie depuis un moment pour revenir quand les caisses sont pleines du fric de la collectivité.

    Rien de neuf sous le soleil de la grande crise

    Au contraire, globalement les racines de la crise ont pris du muscle et du tour de taille.

  • LE premier film de Michael Moore, intitulé "Roger and Me", avait pour thème la recherche du patron de GM pour lui montrer les ravages de ses décisions dans la ville de Flint.