Venezuela : appel à la mobilisation aujourd’hui contre le coup d’état prévu (videos)

Aujourd’hui, à partir de 18h à Caracas, minuit pour nous : le Président Hugo Chávez appelle le peuple à se rassembler autour du palais présidentiel de Miraflores, afin de contrer le coup d’état prévu, comme il l’a fait en 2002.

Le peuple venezuelien est invité à la vigilance ce jeudi, aux alentours de Miraflores, compte tenu des informations concernant un coup d’état obtenues hier, mercredi. Voir video ici :

L’association des victimes du coup d’état [(de 2002)] :

"Le président Chávez, le PSUV et les forces populaires qui défendent la révolution bolivarienne nous invitent à nous mobiliser immédiatement pour montrer fermement notre refus de la nouvelle conspiration de coup d’état et d’assassinat du président fomentée par les ennemis du peuple et de la révolution bolivarienne.

Sortons dans la rue, prêts à agir avec une fermeté révolutionnaire, guidés par l’appel et les directives du président.

(...) Reprenons les mot d’ordre d’Avril 2002-2003 :

Si vous recommencez comme le 11, nous sortirons comme le 13 ! Mais cette fois... nous éliminerons le Coup d’Etat définitivement.

Pour en finir avec les coups d’état, mobilisons toutes les forces sociales, ouvrières, paysannes et populaires de la Révolution. Qu’il n’y ait pas d’impunité face au coup d’état de l’oligarchie pro-impérialiste !"

http://www.aporrea.org/actualidad/n...

Chávez : "je dis aux pitiyankis* qu’ils ne s’avisent pas de faire une folie, car s’ils lancent un coup d’état, je ne suis pas le même Hugo Chávez que celui de 2002 "

http://www.abn.info.ve/index08.php

* "pitiyanki" : mot latino désignant les alliés impérialistes des Américains.

Hugo Chávez a par ailleurs affirmé qu’il apporterait le soutien militaire du Vénézuéla à la Bolivie d’Evo Morales si c’est nécessaire pour contrer une attaque du même genre en Bolivie.

Le gouvernement vénézuelien souhaite la paix, "mais nous ne sommes pas disposés à mourir comme Bolivar à Santa Marta ou comme Allende à La Moneda (...) Si l’oligarchie et les pitiyankis, pilotés, financés et armé par l’empire, renversent un de nos gouvernements, nous aurons le feu vert pour toute opération, de n’importe quel type, destinée à restituer le pouvoir au peuple dans ces pays frères.