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Véronique DUTRIEZ nous manque....

Publie le vendredi 18 novembre 2005 par Open-Publishing
16 commentaires

de l’UJFP

De gauche à droite : Christian Perat, Véronique Dutriez, Georges Yoram Federmann le 11 novembre 2005 sur les marches du Palais du Rhin

L’Union Juive Française pour la Paix a appris avec douleur et tristesse l’agression subie par Georges Federmann, membre de l’UJFP, Véronique Dutriez et trois autres personnes.

Véronique est malheureusement décédée .

Nous présentons nos condoléances attristées à ses enfants, sa famille et tous ses amis.

A Georges, et aux autres victimes, nous voulons témoigner notre amour fraternel, en espérant qu’ils se rétablissent au plus tôt.

Au moment où l’urgence sociale a percé le mur de l’indifférence et de l’anonymat, nous avons besoin d’eux et Véronique manquera.

Georges et Véro sont connus pour leur engagement constant en faveur des "sans", de tous les laissés- pour -compte de notre humanité commune.

Nous avons pu apprécier leur action permanente, en particulier, aux côtés des Roms de Zamoly, des sans papiers, pour la mémoire des crimes nazis en Alsace et le combat pour une paix juste entre les Palestiniens et les Israéliens.

Le 11 novembre, j’étais à leurs côtés, place de la République pour rappeler, au-delà de la mémoire des millions de morts de la boucherie impérialiste de 14-18, la dette de la République et de l’Alsace à l’égard des combattants maghrébins et d’Afrique noire qui ont contribué à libérer l’Alsace de l’oppresseur nazi, et pour honorer une mémoire déniée dont nombre de petits enfants souffrent aujourd’hui dans les banlieues.

Attérés par le décès brutal de Véronique, nous souhaitons voir au plus tôt Georges à nos côtés et l’assurons de notre peine et de notre soutien en ces moments douloureux.

Jean Claude Meyer
Bureau National de l’UJFP


La Ligue Des Droits de l’Homme adresse ses plus vives condoléances à la famille de Véronique DUTRIEZ, femme citoyenne et Présidente du MRAP 67.

Véronique DUTRIEZ donnait sans compter son temps et son énergie, avec chaleur, humanité et générosité, aux plus démunis, aux sans-papiers et aux hommes et femmes en souffrance qu’elle rencontrait dans le cadre de son activité militante.

Le milieu associatif perd une représentante de qualité et une amie.

Nos pensées vont naturellement au Docteur FEDERMANN compagnon de Véronique DUTRIEZ, touché dans son corps et dans son coeur , médecin psychiatre militant et à ses enfants, au Docteur ASSERAF grièvement blessé et à sa famille, tous deux proches humainement de leurs patients ainsi qu’aux patients présents sur les deux lieux du drame.

Monique SULTAN

Présidente de la Ligue des Droits
de l’Homme - STRASBOURG


Rassemblement pour Véronique
Véronique Dutriez, femme de coeur, d’une exceptionnelle générosité, toujours proche des plus démunis, et en particulier les étrangers sans papiers, nous a quitté brutalement hier. Présidente du MRAP, membre du Bureau du Clapest et militante de nombreuses associations de solidarité, elle restera pour nous toujours un modèle à suivre.

Georges Federmann, son compagnon, psychiatre, lui aussi infatigable militant, s’est trouvé confronté, en présence de Véronique, à la folie meurtrière d’un de ses patients.

A Georges, grièvement blessé dans l’agression, nous voulons témoigner notre présence et notre soutien.
A Véronique, nous voulons rendre l’hommage qu’elle mérite De leurs enfants, nous voulons être proches.
A Monsieur Asseraf, nous voulons dire notre sympathie.

Nous invitons à un rassemblement de silence et de recueillement à proximité du cabinet médical de Georges, rue du Haut-Barr, à 17 h 30.

Merci de diffuser autant que possible ce message autour de vous.SVP

De la part des associations en deuil

Le Clapest - Comité de liaison d’associations pour la promotion des immigrés en Alsace


Mardi 15 novembre 2005, soir de pleine lune, au 5 de la rue du Haut Barr, quatre balles à bout portant font leur boulot de balles... trois dans le corps de Georges, une dans la tête de Véronique. Informé, David, 20 ans, quitte ses études à Paris pour le chevet de ses parents. Quand il arrive, le cerveau de sa mère n’est pas mort. Les infirmières remarquables de professionnalisme et de bonté, permettent à son frère, sa soeur et lui, de dire au revoir à leur manière. David a guidé et mêlé ses larmes à celles de sa soeur sur la joue de Véronique. Elle l’a entendu une dernière fois lui dire « je t’aime ».

Mercredi 16 novembre, journée mondiale de la tolérance : véronique quitte notre monde. Dans le corps de Georges, les balles n’ont pas atteint les points critiques. Elles sont extraites et il est tout de suite transféré à l’hôpital civil.

Jeudi 17 novembre au matin, les associations en deuil, « en vrac » et sans « meneur », appellent à un rassemblement devant les lieux du drame, le soir même, à 17 h 30. L’appel est relayé à 11 heures par les radios locales, puis par France 3. A l’heure dite, ce sont plus de deux cent cinquante personnes qui partagent une intense émotion, s’embrassent, pleurent, déposent des fleurs et allument des bougies devant les fenêtres à travers lesquelles deux jours plus tôt, flottaient les rideaux ensanglantés. Un jeune homme passe de personne en personne. Il a l’air de consoler tout monde. Il serre chaleureusement les mains, pose la sienne sur les épaules, prend les visages dans ses mains, embrasse et remercie. Son approche gestuelle de l’autre est la même que celle de son père : Georges.

Une dame lit un poème qui dit qu’il faut laisser les morts en paix et poursuivre ce qu’ils ont commencé. C’est Georges qui le lui avait donné. Des représentants d’associations s’expriment et David est invité à parler.

Il nous apprend avec joie que Georges et sain et sauf et sortira de l’hôpital dans quelques jours ; il nous relate son arrivée près de Véro (voir plus haut) et s’étonne de la capacité d’amour de son père qui lui a demandé de nous transmettre ce message : n’en veuillez pas à notre agresseur ; pensez qu’il a une femme et trois enfants qui doivent être très malheureux. Continuez à lutter pour défendre les plus démunis.

Ce matin, une des luttes menées de longue date par Véronique et Georges a abouti : une plaque commémorative sera apposée sur la façade de l’institut d’anatomie de Strasbourg, pour témoigner des expériences menées au nom de la science par le professeur Hirth sur les déportés juifs.

Soyons aussi dignes que David qui nous demande et nous donne le courage de continuer le travail de sa mère. Il reste tant de combats à mener...

Luttons ! Luttons pour tous. Luttons en mémoire de Véronique pour que chaque jour de l’année devienne une journée mondiale de la tolérance.

Mireille http://pumpernickel.over-blog.com/article-1223288.html


EMPATHIE

L’empathie ne sauvera peut-être pas le monde,malgré ce que dit une inscription dans l’ex-galerie à l’enverre, à la gare de Strasbourg, mais c’est le mot qui nous est venu spontanément jeudi soir pendant le rassemblement ému et douloureux devant le cabinet du Dr. Federmann blessé grièvement alors que sa compagne Véronique atteinte à la tête devait malheureusement décéder.

Empathie de près de 300 personnes, de tous réseaux, réunies silencieusement, la minute de silence n’avait pas lieu d’être, comme ce fut dit, car elle s’éternisait spontanément sans qu’elle ait eu besoin d’être commandée.

Un poème fut dit, qui recommandait aux vivants de vivre et de poursuivre leur tâche, en laissant les morts à la terre. Quelques brefs mots de proches, avant que David, l’un des enfants du couple, revenu d’urgence et qui avait pu voir sa maman et lui parler, ne prononce des paroles fortes et émouvantes, de son propre chef ou comme porte-parole de son père, Georges, qui, on ne le changera jamais, nous invitait déjà à poursuivre tous ce que nous faisions pour les démunis de ce monde.

Nous avons surtout entendu les paroles prononcées pour la famille de l’homme par qui ce drame est arrivé. A l’encontre de ce qui se passe ailleurs, mais en Alsace aussi, après la mort affreuse de trois jeunes filles, pas de haine, de vengeance, de perpétuité ou de mort évoquées. Rien que de l’humanité. Merci David, merci Georges.

Quelques bougies brûlaient sur le rebord des fenêtres, des fleurs au pas de la porte, une foule recueilllie, des voisins sur les balcons ou aux vitres, des gens simples et des élus, hommes, femmes, jeunes enfants dans les bras des parents, simplicité et spontanéité bien en accord avec l’action de Véronique et Georges.

Ce dernier, selon des visiteurs de ce vendredi, se remet de ses blessures (quatre balles !) et doit sortir au début de la semaine.
Nous lui souhaitons un rétablissement entier et lui réitérons notre tristesse pour Véro et notre affection pour lui et sa famille.

Reviens, Georges !
Et une pensée et nos voeux de rétablissement pour Haïm Asseraf et ses proches.

COINCIDENCE

Ce même jour le colloque "Sciences, médecine et nazisme" était dédié à Véronique Dutriez. Le doyen,dans une démarche,un pas en avant, un pas en arrière, dontl’embarras était manifeste sur "radio bleu Alsace", annonçait enfin qu’une plaque sera disposée sur le mur du bâtiment de l’Hopital civil qui pendant l’annexion nazie avait abrité un temps les corps de 86 juifs suppliciés dans d’horribles "expériences" médicales .On sait que Georges Yoram Federmann s’est battu lontemps avec le Cercle Menachem Taffel pour un tel objectif. Mais pourquoi la plaque sera-t-elle placée sur un mur donnant dans la cour intérieure de ce bâtiment ? Personne ne confond l’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand avec l’"Université" nazie. Alors ? http://schlomoh.blog.lemonde.fr/

Messages

  • je voudrais m’incliner devant cette personne que je ne connaissais pas , mais par delà la tristesse , je m’etonne qu’aucune chaine de télé n’ait parlé de cet attentat à l’arme à feu , fait pour tuer !
    mes plus sinceres condoleances à sa famille et à ses amis .
    claude de toulouse .
    j’ai revu la presse de la semaine , rien , pourquoi ce silence ?

    • Je suis une jeunes femme africaine et je voudrais aussi présenter mes condoléances à tous ses proches. Ca suffit tt ça faut que ces crimes racistes s’arrêtent maintenant. Y en a marre de l’intolérance d’ou qu’il vienne !

      Une citoyenne déçu de la République !

  • J’ai appris avec une grande tristesse le drame dont deux médecins de Strasbourg ont été victimes et le décès de la compagne du Dr Federmann.
    J’ai bien connu ce médecin psychiatre qui m’a écouté et beaucoup aidé après le décès de mon épouse en 1997.
    En remontant mon moral, nous avions également des discussions enrichissantes dans le domaine social car nous sommes tous deux des militants tenaces.
    Des milliers de personnes démunies connaissent bien les actions désintéressées dont le Dr Federmann est coutumier à tout moment de sa carrière.
    De mon côté, je dénonce depuis des lustres, le sort réservé aux plus faibles, c’est à dire aux centaines de milliers de travailleurs (euses) retraités (es) de toutes origines devenus improductifs et victimes de mauvais traitements en France (selon un ancien ministre, 800000 personnes âgées sont maltraitées dans notre pays des droits de l’Homme). On peut aussi ajouter plusieurs décès plus ou moins mystérieux chaque année (15000 en été 2003 ! ).
    Parfois, je me suis retrouvé dans des manifestations et conférences aux côtés du Dr Federmann, comme à l’hôpital civil de Strasbourg en souvenir des victimes du nazi Hirt.
    C’est dans cet établissement que mon épouse, rescapée de l’incorporation de force dans la Luftwaffe, fut maltraitée en 1996-1997, dans sa ville natale où siège la Cour européenne des droits de l’Homme !!! C’est vrai, qu’elle était "vieille", gravement malade, sourde, aveugle et n’appartenait à aucune des religions si nombreuses dans le monde.Elle ne faisait pas non plus partie d’un club de personnalités connues.Comme pour le Dr Federmann, les médias étaient absents. Concernant les scandales dans nos prisons pourries et dans nos mouroirs, on peut apprendre beaucoup de choses en lisant par exemple les livres de Véronique VASSEUR ou le dernier dossier sur les "maisons de retraite" dans l’UFC QUE CHOISIR.
    Jean Rapin Marseille
    Membre de la CGT
    Infirmier psychiatrique en retraite

  • Bonjour ; j’habite au Portugal ; je n’ai pas la télévision française ; j’écoute France-Inter quand j’ai le temps sur mon ordinateur et je lis les actus sur Google et le site du Courrier International. ; j’ai entendu parler de Véronique, pour la première fois, aujourd’hui, à l’émission de Daniel Mermet. Comment se fait-il que cette agression et ce drame n’ait pas été davantage mentionné dans les journaux ainsi que le formidable élan d’amitié qu’il a généré ?Je m’incline devant cette femme que je ne connais pas mais qui semblait être quelqu’un de très bien. Et je pense à son mari et à ses enfants. Heureux les doux ... Courage à ses proches pour passer par-dessus cette épreuve.

    Chantal

  • Bonsoir Docteur Federmann,

    Cela fait trés longtemps que je voulais vous écrire pour vous remercier de m’être venue en aide lorsque j’ai eu besoin de quelqu’un pour m’écouter. Je ne vous ai jamais ecrit cette lettre parce que je n’ai pas "osé" le faire...maintenant, aujourd’hui, je le regrette, je ne devrais jamais remettre à demain...de dire : MERCI, de dire : JE T’AIME, de dire : J’APPRECIE VRAIMENT CE QUE TU FAIS POUR MOI.....à mes proches, à ma famille, à mon boulanger !

    Parce que je ne sais jamais à quel moment celui à qui je destine ces mots du plus profond de mon coeur...partira !

    Alors, ce soir, je vous le dis Docteur Federmann : MERCI de votre chaleur humaine, merci de votre gentillesse qui transparaît tellement dans toute votre personne et dans votre métier.
    Vous avez été mon médecin...si peu de fois mais si fortement, vous êtes important pour moi parce que c’est vous qui m’avez donné la dynamique de faire ce beau métier de psychothérapeute...MERCI, de ne pas désespérer malgré l’anesthésie ambiante et de vous battre pour ce qui vous semble juste et humain...!

    Quand je pense à ce terrible drame, à vous, à votre épouse, à vos enfants, j’ai de la colère et de la tristesse, je ne suis pas dans un recul tout professionnel et politiqement correct !

    Je pleure...et je pleure sur l’effroyable malheur qui vous touche dans votre chair aujourd’hui...

    Je ne l’ai pas appris immédiatement, je l’ai appris de la bouche de ma thérapeute. Sur le moment je suis restée sans réactions et sans voix ! Que dire ? Que ressentir ?

    Ce n’est qu’en parcourant les hommages qui vous sont rendus que j’ai vraiment compris et que je suis boulversée.

    J’ai beaucoup de respect pour votre personne et ce vers quoi vous vous êtes engagé courageusement et les mots me manquent ...je n’ose vous souhaiter quoi que ce soit, tant je sais que vous ferez au mieux pour vous et vos enfants.

    je voulais vous dire mon affection et ma gratitude.

    Marie Ange VIALAS

  • J’ai croisé le Dr Federmann et Véronique Dutriez à une époque difficile de ma vie. L’écoute de G.Federmann, son attention à l’autre qui allait bien au-dela de sa fonction de psychiatre, son humour, sa culture, son ancrage dans la vie, le joyeux foutoir sur son bureau... m’ont aidé à me relever. Il m’a dit un jour, en parlant de sa compagne : "elle est précieuse". Elle l’est toujours, et lui aussi est précieux, ne serait ce que pour ses premiers mots en direction de leur agresseur. C’est dans les moments durs que surgit la véritable personnalité, sans fard...
    Merci à tous les deux.

  • Merci les amis,
    Fraternellement
    Georges

    Georges, Joseph, David et Sarah FEDERMANN ainsi que les familles DUTRIEZ et FEDERMANN rendront hommage à
    Véronique FEDERMANN, née DUTRIEZ dont l’ œuvre et le cheminement terrestres se sont achevés mercredi dernier 16 novembre.

    Nous allons nous réunir dans l’intimité de la famille le samedi 26 novembre à 9H au Crématorium de la Robertsau et nous vous invitons à une rencontre dédiée à la vie et à la joie le dimanche 27 novembre à partir de 14H30 au Palais Universitaire, Place de l‘Université.

    Pas de fleurs, ni de couronnes, ni de dons mais interrogez-vous avec simplicité et conviction sur une action de parrainage fraternel que vous déciderez de mener dorénavant.

    CELUI POUR QUI LE SOLEIL NE BRILLE PLUS
    IL N’ A PLUS BESOIN D’ AMOUR.
    COMBIEN DE CHAGRIN PLEURE POUR LUI,
    IL N’A PAS BESOIN DE LE SAVOIR.

    HOMMES, LAISSEZ LES MORTS TRANQUILLES
    A VOUS APPARTIENT LA VIE
    CHACUN A BIEN ASSEZ A FAIRE
    A LEVER LE BRAS ET LE REGARD.

    LAISSEZ LES MORTS ILS SONT LIBRES
    DANS LE SABLE HUMIDE.
    VOUS, SORTEZ DE L’ESCLAVAGE,
    DE LA MISERE ET DE LA HONTE.

    UN COMBAT VAUDRAIT-IL DES LAURIERS,
    EPARGNEZ A LA MORT CES CADEAUX !
    MAIS REPRENEZ L’EPEE DU MORT
    ET MENEZ SON COMBAT JUSQU’A LA FIN.

    VOULEZ-VOUS FAIRE QUELQUE CHOSE DE BIEN
    POUR CEUX QUE LA MORT A RENCONTRES.
    HOMMES, LAISSEZ LES MORTS TRANQUILLES
    ET ACCOMPLISSEZ LEUR ESPOIR.

    ERICH MÜHSAM
    Poète et militant anarchiste allemand
    (1878-1934 au Camp de concentration d’ Oranienbourg)

    • QUE DIRE !!!!! au Dr Ferdermann

      Lors de la veillée de prière j’ ai entendu votre fils David. Il est rempli d’ humanité de douceur et de gentillesse. Il deviendra un grand homme. Courage Dr Federmann sa maman vit en lui. Pour eux il vous faut reprendre votre baton de pélerin et continuer sur la route de la vie.

      Doris

    • Georges, Joseph, Sarah et David, et vous tous et toutes, familles et ami(e)s de Véronique, votre drame m’a touché de l’autre côté de l’océan et je me suis joins à vous ce matin (14 h 30 chez vous) en allumant une bougie et en lisant la lettre ouverte de Julos et le texte de notre ami Jean, dit Babel.

      Les seuls à profiter d’un tel crime sont les fabricants et les vendeurs d’armes. Quand seront-ils mis au banc des accusés, quand répondront-ils de leurs crimes contre l’humanité ? Quand cesseront-ils de s’enrichir de la mort des autres.

      En attendant, je ne peux que faire ma petite part et répondre à l’appel de Julos : d’aimer à tort et à travers, d’aimer à tort et à travers…

      Louise,

      Havelock

  • Monsieur Georges Federmann,
    je vous présente mes plus sincères condoléances après le décès de Véronique. De tout coeur. A vous, à David, à Joseph, à Sarah.

    Il y a des hommes et des femmes qui, plus que d’autres, sont une bénédiction pour l’Humanité. Je l’ai éprouvé auprès de vous lors de nos rendez-vous, Docteur. A chaque rencontre, vous m’avez marqué de ces empreintes indélébiles qui rendent plus humain, plus responsable... moins con.

    Ces hommes et ces femmes sont rares.

    Je ne connaissais pas personnellement Véronique. Pourtant je ne doute pas qu’elle était de ces femmes et que sa vie laisse une lumière.

    Que vous trouviez dans le souvenir de Véronique l’Amour, l’espoir et le courage qu’elle laisse en héritage.

    avec toute ma compassion,
    Laurent Berçot

  • Shalom Yoram,
    C’est avec beaucoup d"émotion que je vous présente mes sincères condoléances pour le départ de "Véro". J’ai également une pensée pour David, Joseph et Sarah, ainsi que toute la famille.
    Je tiens à vous témoigner mon total soutien dans cette épreuve que vous traversez, et suis entièrement à vos cotés. Néanmoins, au delà des souffrances, je sais que vous possédez les ressources nécessaires afin de surmonter cet évènement douloureux. Je suis optimiste pour vous comme vous l’avez toujours été pour moi, et je crois en votre force. Je pense que cette tragédie n’affectera pas votre détermination à vous engager en faveur des plus démunis, et qu’au contraire, elle ne fera que renforcer votre énergie à lutter contre cette misère sociale, qui parfois mène à des actes dramatiques.
    Je pense également que Véronique et vous, avez su assurer la transmission de votre bienfaisance à vos enfants, au regard de leur comportement exemplaire face à ce bouleversement. Le Bien que vous avez transmis à David, Joseph et Sarah, ils le transmettront à leur tour à leurs enfants, et de générations en générations le Bien se transmettra et ainsi sera transmis au monde pour toujours, je le souhaite. Merci Georges de votre action pour les générations futures, merci Georges de vos combats, merci Georges d’être toujours là, merci Georges d’exister, merci Georges de soigner le monde, merci Georges de votre respect envers l’humanité.
    Je remercie Dieu de vous avoir épargné de la mort, ce qui est miraculeux étant donné les circonstances de votre agression. Vous êtes pour moi un bienfaiteur sur cette terre et je suis impressionné par votre capacité d’amour de votre prochain.
    Je vous souhaite un prompt rétablissement moral et physique, ainsi qu’à toute votre famille et vos proches.
    Avec tout mon amour et ma compassion.
    Fidèlement, Johan CHARPENTIER, citoyen Strasbourgeois, né souffrant, devenu heureux grâce à vous Georges Yoram FEDERMANN.