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Violence scolaire : suis-je un infâme réactionnaire ?
Publie le mercredi 1er octobre 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Un nombre croissant d’élèves insultent ou même agressent les enseignants, quand ils n’empechent pas tout simplement les cours de se dérouler.
Les statistiques d’incidents sont désormais inconnues car les chefs d’établissemnt ont, voici deux ans, refusé de communiquer les données repertoriées par le logiciel SIGNA !
Punir les élèves pertubateurs ?
Le travail d’intéret général peut conduire à un risque : celui de faire faire à des élèves certains travaux des personnels ouvriers et techniciens, recrutés en nombre insuffisant.
Ce n’est sans doute pas la bonne solution.
En revanche, certains chefs d’établissements prétendent interdire aux enseignants d’exclure les élèves pertubateurs de leur classe.
Les "colles" sont impossibles faute de surveillants en nombre suffisant dans les établissements.
Ces élèves sont donc impunis, et les cours ne sont pas profitables aux élèves qui souhaiteraient les écouter. Ces élèves sérieux sont traités d’intellos par les pertubateurs, parfois menacés sinon agressés.
Est-ce être un "autoritaire" que dénoncer l’autorité de petits caids de 13 ans sur un classe ou sur un établissement ?
Est-ce être "réactionnaire" que de dire qu’un enseignant doit pouvoir sanctionner un élève ?
Qu’un chef d’établissement n’a pas à prendre des décisions qui relèvent de la conduite de la classe par l’enseignant ?
Messages
1. violence scoalaire : suisje un infâme réactionnaire ?, 1er octobre 2008, 17:34
Ce n’est pas faux, il est effectivement pas simple, pas bien vu par l’administration, de sanctionner réellement un élève.
Il est vrai aussi qu’il y a un problème de valeurs, mais qui dépasse largement le cadre de l’école, je ne vous fais pas un dessin.
Cela étant, le problème qui me semble induire en partie tous les autres, une (la ?) cause essentielle de la difficulté à traîter ces problèmes, c’est la surcharge des classes compte tenu de la réalité des gosses d’aujourd’hui.
En d’autres termes, en tant que praticien, si j’ai à choisir entre le développement d’un système de sanctions efficace et la division des effectifs par deux, je n’hésite pas une seconde.
Très concrètement, il y a en gros (ça varie selon les secteurs et les collèges, bien sûr ; c’est très schématique) 4 élèves difficiles à gérer par classe de 28 à 30 élèves. Dans une classe de 15, ils ne seront plus que deux, et surtout j’aurai plus de facilité à trouver des solutions : plus de temps pour chaque élève, d’autres relations avec le groupe, un autre rapport de force adulte/groupe, et surtout tout bêtement de l’espace, des places vides, pour déplacer un perturbateur, séparer deux élèves qui posent problème...
L’UMP est en train de démolir l’école, d’achever ce que tous les gouvernements précédents avaient commencé (depuis 1984)...
Chico, prof