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Violences à la prison de Liancourt :deux surveillants suspendus

Publie le mardi 23 janvier 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

Violences à la prison de Liancourt :
deux surveillants suspendus

NOUVELOBS.COM | 23.01.2007 | 09:41

L’Administration pénitentiaire a suspendu deux surveillants de cette prison de l’Oise, récemment condamnés pour des violences sur un détenu. Une enquête sur la direction a été lancée.

L’Administration pénitentiaire (AP) a indiqué lundi 22 janvier avoir suspendu de leurs fonctions deux surveillants de la prison de Liancourt (Oise), récemment condamnés pour des violences sur un détenu, et a décidé une enquête sur le travail de la direction de cet établissement.
Ces mesures font suite à la publication la semaine dernière des avis de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) sur des saisines relatives à cinq cas de placements au mitard abusifs, brimades ou violences contre des détenus de ce centre pénitentiaire.
Dans l’une des saisines, datant de novembre, la sénatrice communiste Nicole Borvo dénonçait les violences commises par deux surveillants à l’encontre d’un détenu de 21 ans d’origine sénégalaise.
Ces deux surveillants, déjà condamnés par la justice pour ces mêmes faits fin 2006 et qui avaient alors été "déplacés" par leur administration, sont suspendus à compter de lundi jusqu’à leur comparution en conseil de discipline "à la fin février", a annoncé lundi l’AP.
"Compte tenu de la gravité de l’événement" le directeur de l’AP Claude d’Harcourt présidera lui-même ce conseil, a-t-on ajouté de même source.

Faire régner "la terreur et l’ordre"

Les deux hommes visés, dont l’un faisait partie de la hiérarchie avec le statut de "premier surveillant", avaient été condamnés à la mi-décembre à 4 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Beauvais.
Par ailleurs, "l’inspection des services pénitentiaires va se rendre à Liancourt pour expertiser le fonctionnement de l’équipe de direction actuelle composée d’un directeur, deux adjoints, une attachée et un chef de détention", a-t-on poursuivi à l’AP.
La CNDS, saisie d’un total de cinq plaintes entre mai et novembre 2006, a longuement enquêté à Liancourt, visité le quartier disciplinaire (QD), interrogé détenus et surveillants, car elle était "inquiète de la convergence et de la gravité des dossiers".
La Commission y pointe "des dysfonctionnements et des manquements divers, notamment concernant les procédures disciplinaires instrumentalisées pour faire régner ’la terreur et l’ordre’", cette dernière expression émanant de surveillants qui ont accepté de "briser la loi du silence" et mis en cause leurs collègues.

Les professionnels de santé tenus à l’écart

Les recommandations de la CNDS vont, selon les cas, d’un rappel au nécessaire respect de la déontologie par les personnels à la saisine des instances disciplinaires dans les dossiers les plus graves, comme celui d’un détenu retrouvé pendu avec un drap dans sa cellule en mars 2006 trois semaines avant la date prévue de sa libération.
Ce dernier avait été placé la veille de son décès en quartier disciplinaire, à la suite d’une bagarre avec un surveillant. Il avait réclamé plusieurs fois, en vain, de voir un médecin en raison des violences subies, raconte la CNDS.
Selon la CNDS, "il est fortement probable que c’est délibérément que les professionnels de santé et la direction, à même d’évaluer la situation et de sortir ce détenu en détresse du QD, ont été tenus à l’écart" par les surveillants auteurs des violences.

Messages

  • Il serait intéressant de connaître à quel syndicat appartiennent ces 2 individus ?

  • Les mesures prises seront elles à la hauteur des actes honteux commis ? car à ce jour mon ami est décédé à cette prison de la honte LE 24/03/06

    • Voilà ta réponse, dans un communiqué de presse de janvier 2007 l’administration pénitentiaire par l’intermédiaire de l’illustre Claude D’HARCOURT avait annocé que :"Ces deux surveillants, déjà condamnés par la justice pour ces mêmes faits fin 2006 et qui avaient alors été "déplacés" par leur administration, sont suspendus à compter de lundi 22 jusqu’à leur comparution en conseil de discipline "à la fin février", a annoncé lundi l’AP.
      "Compte tenu de la gravité de l’événement" le directeur de l’AP Claude d’Harcourt présidera lui-même ce conseil, a-t-on ajouté de même source » . "

      Hors, entre temps, ce même directeur a négocié avec ces 2 surveillants leurs réintégrations sans conditions à la maison d’arrêt d’Amiens.
      Ils ne sont pas passés en commission de discipline fin février comme précisé, mais seulement le 15 Mai 2007 au matin.

      les deux surveillants Maxime C et Bruno C passent devant cette même commission présidée par D’HARCOURT.
      Résultat des votes, leurs déplacements d’office sont confirmés à la M.A d’Amiens, sans perte d’échelon ni de grade, alors même que plusieurs mentions disciplinaire figuraient déjà à leurs dossiers disciplinaires ( blâme, affaire de 2006 pour avoir arosé à la lance à incendie les détenus du QD)
      "Compte tenu de la gravité de l’événement" le directeur de l’AP Claude d’Harcourt présidera lui-même ce conseil, a-t-on ajouté de même source » alors au vu de cette phrase, heureusement que la sanction a suivi la gravité des faits, Merci à l’illustre D’HARCOURT qui a de plus placé l’ancien directeur de Liancourt Monsieur F.A au siège de la direction de l’administration pénitentiaire, et son adjoint de l’époque à la direction régionale des services pénitentiaires de Paris, quelle punition exemplaire.

      Tout ceci pour mettre en évidence que les recours et enquêtes formés par des parlementaires, en l’espèce des sénateurs pour défendre des actes illégitimes et non respectueux des droit fondamentaux ; ainsi qu’ une instruction bien menés de la Commission Nationale de Déontologie et de Sécurité, n’abouti à rien, si ce n’est que de belles paroles mensongères de surcroit, et d’injustice totale au sein même d’un ministère qui devrait défendre ces même valeurs.

      Il est à noter également que le 15 mai 2007 passait avant eux un autre surveillant qui a frappé deux détenus lors d’une nuit à Fresnes. Lui a été révoqué de ces fonctions alors même que sont dossier disciplinaire était vierge de toute mention. BELLE JUSTICE VU PAR D’HARCOURT.

  • pourrai-je savoir ou se situe la prison de liancourt
    car je dois m’y rendre mais je ne connait pas du tout cette ville et encors moins ou se situe la prison

  • c est toujours d actualitée ce jours. ils y a toujours des détenus frappés et maltraités.depuis quelques jours ont leur a meme mis des grilles aux fenetres pour les isolés de la lumière du jours ce sont vraiment des bettes en cages.ou sont passés les droits de l homme, ainsi que leur réinserssion n existe pas.

    • Tu dis vraiment n’importe quoi en ceux qui concerne les violences encore aujourd’hui.
      Et les grilles aux fênetres c’est pour empêcher les projections récupéré de l’extérieur et ou de jeter leurs détritus par la fênetre.
      Quand à ce qu’il s’est passé il y a quelques années, j’y était et je persiste et signe que tout a été gonflé et que les surveillants qui ont parlé ferai mieux de se regarder dans 1 glace et bien sûr ce sont des balances il faut pas le nier.
      Merci et bon courage aux collégues il en faut avec certains.