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Voile à l’école : affaire close, enfin !

Publie le lundi 8 décembre 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Le MRAP 40 se félicite de la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a débouté deux jeunes françaises qui se plaignaient d’avoir été exclues de leur établissement scolaire au motif qu’elles avaient porté le foulard pendant un cours de sport.

Cela met fin à un sujet de polémique qui contribuait à stigmatiser les musulmans assimilés aux minorités pro-voile et portait atteinte à la laïcité de l’école.

Seule une minorité activiste islamique entend imposer ce signe religieux à l’école assistée en cela par une mouvance tiers-mondiste de gauche pro-voile.

La cour précise que la loi avait pour finalité : voir journal le Monde du 04/12/2008 :"de préserver les impératifs de laïcité dans l’espace scolaire". "En France, comme en Turquie ou en Suisse, la laïcité est un principe constitutionnel, fondateur de la République, auquel l’ensemble de la population adhère et dont la défense paraît primordiale, notamment à l’école", ajoute la Cour. La juridiction du Conseil de l’Europe rappelle sa jurisprudence notamment établie dans deux arrêts, l’un de 2004, l’autre de 2005. Cette année là, saisie par une jeune musulmane turque exclue de la faculté de médecine d’Istanbul, la Cour avait reconnu le droit de la Turquie d’interdire le port du voile à l’université.

Cette décision est conforme tant à la laïcité qu’à la réalité de la société française.

En effet l’écrasante majorité des musulmans de France respectent la loi de la République qui interdit les signes religieux à l’école, seule une infime minorité refuse de se soumettre.

La fédération des Landes se félicite que le président du MRAP se prononce enfin explicitement contre le voile à l’école, sachant qu’il fut sur les plateaux télévisés l’assistant des Sœurs Levy qui entendaient imposer le voile dans leurs salles de classe. (Sœur Lévy qui dans un ouvrage ultérieur justifiaient le recours à la lapidation).

Cette déclaration de principe du président du MRAP national s’accompagne malheureusement d’une pratique qui va à l’encontre de ce refus.

En effet Mouloud Aounit se prononce contre le voile à l’école, alors que la direction nationale du mouvement qu’il préside confie, dans le cadre de son secteur éducation, la réflexion sur l’identité exclusivement à des "indigènes de la république" ou "militantes islamiques" qui militent activement pour le voile à l’école.

C’est là un grand écart que ne pratique pas la fédération des Landes.

Mouloud Aounit ajoute « même si je suis contre le port du voile à l’école, il faut tout de même envisager toutes les possibilités et les voies de dialogue possibles avant d’en arriver à l’exclusion »

C’est exactement ce que font les enseignants et les chefs d’établissements qui par le dialogue entendent amener les élèves concernées à se soumettre à la loi.

C’est en cas d’échec du dialogue et du refus de la règle commune que les élèves font l’objet d’exclusions fort heureusement très marginales.

Dans une époque où les groupes fascistes et nazis profanent la mémoire des musulmans qui reposent dans les cimetières, il existe des combats autrement plus fondamentaux que les préoccupations des secteurs islamiques pro-voile.

=== >voir l’article du journal LE MONDE

Messages

  • Quand plus d’une bonne centaine d’élèves ont été exclues, notamment de très jeunes, d’une dizaine d’années, le mot MARGINAL est déplacé.

    • Le monde Enseignant est un monde de négociations et certainement pas de radicalisme, ça se saurait ;
      Le voile n’a effectivement rien à faire dans les écoles ou les lycées ou les facs de la république laïque et encore moins à mon sens sur les beaux cheveux des filles ou des femmes dont je suis .

    • On peut rappeler que ces exclusions ont commencé dix ans avant la loi, qu’elles ont été ignorées de l’opinion publique, voire même d’une grande partie du corps enseignant, quand il n’était pas directement confronté au problème.

      Que cette loi s’est donc appliquée avec anticipation et carrément dans l’ignorance, ce qui est anticonstitutionnel.

    • Le voile n’a peut-être rien à faire dans les écoles, mais le corps enseignant qui est l’ensemble professionnel le plus nombreux de notre Etat, n’est pas exempt de radicalisme dans certaines de ses parties, comme tout professionnalisme.

    • Et comme en aucun cas, il n’y a délit, il faudrait au moins ce niveau-là pour exclure, je lis que les uns ajoutent un ouvrage ultérieur de l’une des jeunes filles, que les autres ajoutent la beauté des cheveux.

      Eh bien, s’il faut ajouter d’autres raisons, c’est que la raison essentielle n’était pas suffisante.

    • Je me souviens de mon lycée dans les années 50/60, qui se trouvait placé à côté de la Grande Synagogue de Marseille. De nombreux élèves étaient israélites.
      Mais jamais l’un d’eux n’aurait osé pénétrer dans l’établissement le crâne couvert de la "kippa" traditionnelle.
      Le proviseur tolérait au maximum le port de la casquette afin de la cacher aux regards. Et on ne l’a jamais taxé d’antisémitisme

      D’autres étaient Cathos tendance intégriste, mais le port de l’uniforme des Louveteaux et Scouts de France, même les ceinturons, de même que les Croix maurassiennes, étaient aussi interdits.

      Moi j’étais "Vaillant", ("Pionnier"), communiste. Et on était trois dans le lycée. Et on s’est pris un avertissement pour être venus en cours, par défi, avec notre insigne du groupe. Et c’est moi que mon paternel a jeté. Pas le proviseur.

      Et en "EPS" PERSONNE ne portait quoi que ça soit. Par mesure de sécurité.

      C’est vrai que le problème du "Hijab" ne se posait pas alors, du moins dans les écoles de filles. Les cours n’étaient pas mixtes à cette époque, mais on ne gueulait pas au racisme antiféministe.

      Pour les Musulmans de l’époque, les "immigrés" du Maghreb n’en étaient pas réellement, et la laïcité faisait encore partie intégrante des ex-départements et ex-protectorats du Maghreb.

      Alors tout ça c’est encore un moyen de diversion pour cacher la forêt.

      G.L.

    • Moins d’une centaine d’élèves semble t’il !

      C’est marginal en regard du nombre d’élèves musulmanes scolarisées
      et marginal aussi en regard du nombre d’élèves exclus chaque année pour une raison ou pour une autre. (violence, produits illicites, vols etc )

      De plus sachant que celles qui ont porté plainte auprès de la cour européenne étaient en 6ième à l’époque ! ce sont sans doute des parents fondamentalistes qui poussaient à l’affrontement.

      Il est donc normal de ne pas céder aux pressions rétrogrades sur l’école de la République.

      Ce sont les fondamentalistes qui sont responsables de l’exclusion de leurs enfants.

  • Mrap des landes ou les infiltrés du MRAP qui veulent transformé l’assoc en un sos racisme bis au service de qui déjà ? ah oui au service des ...

    Qui est l’auteru Delarue ou Kerforn ? pourquoi vous cachez-vous derrière le MRAP DES Landes ?