Accueil > Vrai ou intox

Vrai ou intox

Publie le dimanche 18 janvier 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Paroles : recueil de citations...

de Doky

A l’origine :

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives en Palestine, ni aux droits dont les juifs jouissent dans tout autre pays.
Déclaration de Balfour au Baron Rothschild, le 2 novembre 1917.


« Parmi les phénomène politique les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres ».
Albert Einstein.

Hana Arendt et d’autres juifs américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.

« Nous devons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion, nous les juifs avons créé ce dont nous avons souffert historiquement : une population de réfugiés dans une diaspora ».
Martin Buber, philosophe juif, s’adressant au premier ministre Ben Gurion, sur le caractère moral de l’Etat d’Israël en faisant référence aux réfugiés arabes en mars 1949.

« Quand nous (disciples du judaïsme prophétique) nous sommes retournés en Palestine … la majorité des juifs, ont préféré apprendre d’Hitler plutôt que de nous ».
Martin Buber, au public de New York. Jewish Newletter, 2 juin 1958.

« Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne ».
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967.
Palestine, vol. 12, décembre 1983.


Citations provenant des principales personnalités historiques sionistes...

« Nous devons tuer tous les Palestiniens jusqu’à ce qu’ils soient résignés à vivre ici comme des esclaves « 
Le président Heilbrun du comité pour la réélection au poste de maire de Tel Aviv du Général Shlomo Lahat en octobre 1983.

« Il y a un immense trou entre nous et nos ennemis, pas seulement dans la capacité, mais aussi dans la moralité, la culture, la sainteté de la vie, et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à une distance éloignée de quelques centaines de mètres, il y a une population qui n’appartient pas à notre continent, à notre monde, mais en fin de compte à une autre galaxie. »
le Président Israélien Moshe Katsav. The Jérusalem Post, 10 mai 2001.

 » Les Palestiniens sont comme des crocodiles, le plus tu leur donnes de la viande, le plus ils en veulent « 
Ehud Barak, ancien premier Ministre d’Israel. 28 août 2000. Rapporté dans The Jérusalem Post le 30 août 2000.

« Tout le monde doit bouger, courir, et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous..tout ce que nous ne prendront pas par la force, ira à eux « .
Ariel Sharon, premier Ministre Israélien lors d’un meeting de militants du parti d’extrême droite Tsomet. AFP, 15 novembre 1998.

 » Je jure que si j’étais juste un civil Israélien et que je rencontre un Palestinien, je le brûlerais et le ferais souffrir avant de le tuer. J’ai tué 750 Palestiniens d’un seul coup (à Rafah en 1956). Je voulais encourager mes soldats à violer les filles Arabes comme la femme Palestinienne est une esclave pour les Juifs, et nous leur faisons de toute façon ce que nous voulons et personne nous dit ce que devons faire, mais nous disons aux autres ce qu’ils doivent faire « .
Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham, 1956.

 » Je ne connais pas cette chose appelée règle internationale. Je jure que je brûlerais tout enfant Palestinien qui sera né dans ce quartier. La femme Palestinienne et son enfant est plus dangereuse que l’homme , parce que l’existence des enfants Palestiniens signifie que des générations continueront, mais l’homme cause un danger plus limité « . _ Ariel Sharon, dans une interview avec le Général Ouze Merham en 1956.

« Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela …
Je vais vous dire quelque chose de très clair :
Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique, et les américains le savent ».
Le premier ministre israélien Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael.

« Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire d’eux (prisonniers de guerre Egyptiens en 1956). Il n’y avait pas d’autre choix que de les tuer. Ce n’était pas une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après avoir échappé aux fours crématoires d’Auschwitz » _ l’ex Brigadier Chef Israélien Arieh Biro, The New York Times, 21 août 1995.

 » Les Palestiniens devraient être écrasés comme des sauterelles…leurs têtes fracassées contre des rochers et des murs. »
le premier Ministre Israélien Yitzhak Shamir s’adressant aux colons Juifs New York Times 1 avril 1988.

« Nous déclarons ouvertement que les Arabes n’ont pas le droit de s’installer sur même un cm d’Eretz Israel..la force est le seul langage qu’ils comprennent. Nous devrons utiliser la force ultime jusqu’à ce que les Palestiniens viennent en rampant vers nous à quatre pattes. »
Rafael Eitan, Chef d’Etat Major des forces israéliennes. New York Times le 14 avril 1983.

« Lorsque nous aurons colonisé le pays, tout ce que les Arabes seront capables de faire, sera de détaler tout autour comme des cafards drogués dans une bouteille « 
Rafael Eitan, Chef d’Etat Major des forces israéliennes New York Times le 14 avril 1998.

« Les Palestiniens sont comme des bêtes marchant sur deux pattes ".
Menahim Begin, discours à la Knesset, cité par Amnon Kapeliouk, " Begin et les bêtes ». New Statesman le 25 juin 1982

« Nous marchions dehors, Ben Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est ce qu’on doit faire de la population Palestinienne ? Ben Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire ‘conduisez les en dehors’ ! »
Yitzhak Rabin, la version censurée des Mémoires de Rabin divulguée, publié dans le New York Times le 23 octobre 1979.

« Nous marchions dehors, Ben Gourion nous accompagnant. Allon répéta cette question, qu’est ce qu’on doit faire de la population Palestinienne ? Ben Gourion agita sa main dans un geste qui voulait dire ‘conduisez les en dehors’ ! »
Yitzhak Rabin, la version censurée des Mémoires de Rabin divulguée, publié dans le New York Times le 23 octobre 1979.

« Il n’y a pas semblable chose que les Palestiniens, ils n’ont jamais existé.
Golda Meir premier Ministre Israélien le 15 juin 1969

« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ».
Golda Meir, premier ministre d’Israël, 8 mars 1969.

 » Nous devons tout faire pour nous assurer que les Palestiniens ne reviendront jamais, les vieux mourront et les jeunes oublieront. »
David Ben Gurion dans ses mémoires le 18 juillet 1948 (page 157)

« Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ».
David Ben Gurion 1937, futur premier ministre d’Israël.

« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ?
David Ben Gurion, le premier ministre israélien, cité par Nahum Goldman dans le paradoxe juif, p. 121.

« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : celle du Nil à l’Euphrate ».
Ben Gurion.

Description par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du plan Dalet. « Nous réduirons la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs ».
Uri Lubrani, conseiller spécial aux Affaires arabes de Ben Gurion, 1960, tiré de « The Arabs in Israel » par Sabri Jiryias.

« Entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuple dans ce pays..Il n’y a pas d’autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, les transférer tous, pas un village, pas une tribu ne doit être laissée « 
Yosef Weitz du Fonds National Juif, journal de bord en 1940.

Paroles : recueil de citations

« « Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe ».
Israël Koenig, « The Koenig memorandum ».

« La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu ».
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973.

« Entre nous soit dit, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas notre but si les arabes sont dans ce pays. Il n’y a pas d’autres possibilités que de transférer les arabes d’ici vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester.
Joseph Weitz, chef du département colonisation de l’Agence juive en 1940, tiré de « A solution to the refugee problem ».

« Une terre sans peuple avec un peuple sans terre »,
Israel Zangwill (propagandiste sioniste), il y a environ cent ans.

Après avoir visité la Palestine en 1891, l’essayiste hébreu Achad Ha-Am a commenté : « A l’étranger nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit déjà cultivée ».

« Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes ».
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989.

« Chasser la population pauvre (les arabes) au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection ».
Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, note du 12 juin 1895.

« Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes ».
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » « (Begin et les bêtes), New Statesman, 25 juin 1982.

« Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille ».
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril 1983.

« Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël …
La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les palestiniens viennent ramper devant nous ».
Raphael Eitan, chef d’Etat-major des forces de la défense israéliennes. Gad Becker, Yediot Aharonot, 13 avril 1983, New York Times, le 14 avril 1983.

« La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israêl se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre ».
Général Matityaha Pelet, Ha’aretz, 19 mars 1972.

« C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation ou d’Etat juif, sans l’éviction des arabes et l’expropriation de leurs terres ».
Yoram Bar Poreht, Yediot Aahronot, 12 juillet 1972.

« La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif ultime qui est la création de l’Empire israélien ».
Moshe Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires étrangères, 12 février 1952 Radio Israel.

« Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n’existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n’existent plus. Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jubta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua celle de tel Shaman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’a pas une ancienne population arabe ».
Moshe Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Ha’aretz, 4 avril 1969.

« … si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous seront confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu’il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre … sinon ».
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du ministère des affaires étrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après Benny Morris, « Naissance du problème des réfugiés palestiniens 1947-49 », p. 297.

« Une réconciliation volontaire avec les arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela qu’elle est dépendante d’une force armée. Il est important … de parler hébreu, mais malheureusement, il est encore plus important d’être capable de tirer, ou bien je termine le jeu de la colonisation.
Vladimir Jabotinsky, fondateur du sionisme révisioniste (précurseur du likoud), Le Mur de fer, 1923.

« La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone.
C’est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une puissance indépendante de la population locale, tel un mur de fer capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l’égard des arabes.
Vladimir Jabotinsky, Le Mur de fer, 1923.

« A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence ».
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson dans « Peuple juif ou problème juif » (Jewish people or jewish problem).

« Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les arabes des territoires ».
Benyamin Netanyahu, alors député israélien au ministère des affaires étrangères, ancien premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’université de Bar Ilan, tiré du journal israélien « Hotam », du 24 novembre 1989.

« Si l’assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l’armistice (frontière d’avant juin 1967), Israël refuserait de se plier à cette décision ».
Aba Aban, ministre israélien des affaires étrangères. New York Times, 9 juin 1967.

Messages

  • Tres interressant ! On comprend pourquoi la paix tarde a venir. Ce n’est pas le but d’Israel ! Hana Arendt a eu raison, et bien d’autres, d’insister sur le caractere expansioniste. Ironie de l’histoire, ce sont les palestiniens qui forment une diaspora, qui se font massacrer periodiquement, qu’on qualifie de terroristes, de sous-humains, et j’en passe tellement ils subissent la violence quotidienne des colons.Les medias ne rapportent pas cette violence, de meme que lors du massacre de la prison a ciel ouvert qu’est GAZA les medias et les representants politiques ont eu une attitude complices et en decalage avec les peuples qui etaient dans les rues.

  • très bonne mise au point sur certaines personalité que les médias occidentaux nous présentent comme acteur de la paix

    steph et tout ce qui l’entoure et l’environne.