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dilemne pour les collectivités locales

Publie le jeudi 23 octobre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Ces derniers jours, les nouvelles fusent de toutes parts concernant les difficultés financières auxquelles vont devoir se confronter les collectivités locales.

La crise financière actuelle va en effet avoir des rétombées très concrètes sur les villes, les départements et les régions. Les milliards que vient de débourser le gouvernement à partir des caisses de l’Etat vont être ponctionnés sur les crédits que l’Etat doit aux collectivités locales. Au milieu de la tourmente, on ne peut être qu’en désaccord avec le rôle de la banque Dexia qui est la banque de quasiment toutes les collectivités locales. Cette banque a joué sur les marchés financiers spéculatifs avec l’argent des collectivités locales. Tout cela derrière une façade de banque tout ce qu’il y a de plus sérieux.

Le résultat est consternant. La capacité de recours à l’emprunt de la part des collectivités locales va être considérablement réduite. Du coup, ce sont de nombreux investissements, qui étaient prévus, qui vont être retardés voire annulés. Cela aura pour conséquence de réduire les carnets de commande des entreprises. Et au bout, ce sera le chômage pour les salariés de ces entreprises.

En effet, les collectivités locales assurent environ 70% du montant total des investissements civils dans notre pays. L’Etat ouvre ses caisses pour sauver les entreprises qui chutent. Très bien. Il est en effet urgent de boucher les trous de la crise financière. Mais cet argent, comment va t’il être dépensé ? La banque Dexia va t’elle continuer à se contenter de proposer aux villes des "emprunts pourris" pour financer les investissements (écoles, bâtiments, routes, etc.) publics ? Il faut changer cette façon de faire au plus vite.
Car les villes n’auront plus comme seul choix que d’augmenter les impôts (Paris annonce ainsi +9%), ou de retarder ou d’annuler des programmes d’investissements, ou encore de réduire les activités réalisées jusqu’à aujourd’hui.

Ces choix cornéliens et douloureux vont devoirs être faits par les élus, comme s’ils étaient responsables des choix faits par le monde de la finance et par le gouvernement. L’Etat et le patronat cherchent en fait à se défausser et à faire reposer le coût et la responsabilité de la crise sur les collectivités locales. L’Etat et le patronat se comportent comme des bulldozers agressifs qui saquagent tout sur leur passage au nom de la sacro-sainte rentabilité financière des entreprises et ensuite ils demandent aux maires de jouer ensuite aux ambulanciers ou aux pompiers sociaux pour éteindre le feu et mettre des pansements sur les dégâts sociaux qu’ils ont créés.

C’est scandaleux. Les collectivités locales et leurs élus sont ainsi pris en otage. Les semaines qui viennent vont être celles, dans notre ville, du débat budgétaire. Les données de Bagnolet sont les mêmes que dans toutes les villes.

Nous allons devoir affronter ces difficultés. Une bonne occasion pour se rassembler et exiger de l’Etat qu’il assume sa responsabilité envers les collectivités locales et la population.

 http://www.everbecq.com/article-240...

Messages

  • Est-ce que lesdits élus ont été responsables quand ils ont accepté l’aubaine des taux variables sans se poser les vraies questions du comment ça pouvait marcher ? On me dit que ces petits élus n’étaient pas dans le secret des des dieux, et ne savaient pas comment ça fonctionnait ! Bien, mais il ya des juristes, des avocats d’affaires qui auraient pu être mandatés et surtout depuis l’abandon de la souveraineté monétaire des nations (Masstricht) il y a toujours le bon sens populaire : à qui profite le crime ? Inutile de vous dire que je suis très en colère de voir que le 9-3 à direction communiste n’a pas eu de gestion différente que celle des sociaux lib au mieux et au pire celle des capitalos ? Cetes ce cher président (Hervé Bramy) ne peut endosser à lui seul la responsabilité car il y a eu une commission des finances regroupant tous les élus de tous bords à travailler et à prendre cette funeste décison puis la soumettre au vote à l’assemblée du conseil général et puis il y a eu la Préfecture (tutelle) qui n’a rien dit. Cependant, je suis attérée qu’un communiste soit tombé dans la panneau de la surenchère qui va conduire les administrés à des lendemains qui déchantent : il faut le renvoyer à l’école et lui (ré)apprendre à lire la doctrine du capital du fameux philosophe qui ne voit pas son succès posthume se démentir.
    Je suis en colère parce que j’ai fait la campagne des cantonnales sur ce thème, je combattais et dénonsçais ce système mafieux, mon slogan était : "L’humain au coeur pas la finance" et ce pitre (qui d’ailleurs voulait nous transformer en abeilles lors de l’AG de décembre 2007) remet en cause ma crédibilité de communiste parce que je fais partie de cette entité collective et que je vais devoir assumer ses conneries.
    Eh bien, je n’ai plus envie de jouer !
    Il faut un véritable contrôle démocratique des militants communistes sur leurs élus et ils ne doivent pas faire ce qu’ils veulent sous les ors des coupoles.
    Pour l’agglo bordelaise, les emprunts toxiques représentent 10 % c’est déjà trop mais il y a bien eu un choix politique avisé pour faire différement.
    Alors ce courageux pas de nom, qui essaye d’ouvrir le parapluie pour nous faire avaler la pilule en faisant passer ces pauvres élus commes des vistimes innocentes, je lui dis, je suis prête à endosser la faute collectivement à condition que l’on reconnaisse la FAUTE et surtout que l’on nous donne les moyens d’y remédier et pas en nous disant qu’ils ont été atteints de surdité !
    Travaillons au mandat impératif car non seulement les élus communistes représentent tous leurs concitoyens une fois en fonction, mais ils ont aussi la responsabilité de NOUS représenter dans nos actions de militants communistes.
    joelledagen militante communiste très en colère !

  • LES 5 pages du Parisien hier sur la crise en France,avec en titre d’Ou vient l’argent ?, montrent bien la castagne en preparation pour nous piquer le max de blé pour sauver le systeme....

    La chute continue des bourses mondiales ce matin a a voir avec :

    Jeudi 23 octobre 2008

    dette titrisée

    Les CDO pourraient provoquer de nouvelles dépréciations

    Beaucoup de ces titres étaient liés à Lehman Brothers et aux banques islandaises, tombés en faillite.

    christian affolter

    à lausanne

    Lehman Brothers et trois banques islandaises tombées en faillite. Washington Mutual, Fannie Mae et de Freddie Mac sauvés en dernière minute.......

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