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Voilà les exemples à suivre...
Total : La grève se poursuit dans cinq raffineries
Les salariés de cinq raffineries de Total, sur les six que compte le groupe pétrolier en France, ont voté vendredi la reconduction pour 24 heures d’un mouvement de grève débuté la veille pour protester contre la réforme des retraites, ont indiqué les syndicats. Seuls les salariés de Feyzin (Rhône) ont repris le travail vendredi matin, a précisé la CGT, syndicat majoritaire. Les installations fonctionnent au débit minimum et les expéditions de produits pétroliers ont été interrompues, selon la CGT, qui a par ailleurs indiqué qu’à ce stade, il ne pourrait y avoir d’impact sur l’approvisionnement des stations-service. Sud Chimie a également annoncé, dans un communiqué, que des assemblées générales se tiendraient samedi pour décider de la reconduction éventuelle du mouvement.
Dans l’Hérault un centre d’appel France Télécom vote pour reconduire la grève
Ce 24 septembre 2010, les salarié(e)s du centre d’appel France Télécom de Montpellier (Rabelais, St Lazare) ont été appelé(e)s à se prononcer, lors d’une consultation du personnel organisée par Sud Solidaires et la CGT, sur la poursuite du mouvement et les revendication à porter.
Sur la proposition d’une reconduite du mouvement pour obtenir le maintien de la retraite à 60 ans, les votes se sont ainsi répartis :
Pour : 48
Contre : 39
Abstentions : 13
A Pau (64) l’AG interpro prépare la grève reconducrible pour le 27 septembre !
A Pau (Pyrénées Atlantiques), manifestation de 18 000 personnes, 20mn de cortège en plus, soit 1000 à 2000 manifestant(e)s de plus que le 7 septembre (et manif plus bruyante !).
AG à 14h30 à l’appel du collectif Exigences citoyennes Retraites (soutenu par FSU + Solidaires + CNT) : 130 personnes, essentiellement syndicalistes et militants
Appel militant à l’élargissement du mouvement : AG dans les entreprises par secteurs et actions de blocage dès lundi 27/09 puis toute la semaine, et généralisation de la grève si possible.
La proposition d’une manifestation centrale nationale à Paris n’a été évoquée qu’à la condition d’un seul mot d’ordre central : "retrait du projet : pas 1 an de + pas 1 € de -"
Dans l’Hérault, le collectif interprofessionnel reconduit la grève
RETRAITE à 60 ANS : ON PEUT GAGNER !
L’A.G interprofessionnelle réunie le 23 septembre à Montpellier a voté pour le retrait total du projet de loi sur les retraites.
Une grève reconductible a débuté dans plusieurs secteurs depuis vendredi 24 septembre dans l’Hérault.
Seul un mouvement de grève générale soutenu par l’ensemble de la population nous fera gagner.
Chacun doit prendre ses responsabilités pour défendre sa retraite, celle de tous les travailleurs, et celle de ses enfants et des générations à venir !
Tout le monde peut participer à sa manière :
– Que ceux qui peuvent faire grève le fassent !
La grève est un droit pour tous les salariés quel que soit leur statut : salarié dans le privé en CDI ou en CDD ; dans le public que l’on soit fonctionnaire, contractuel, vacataire...
Les préavis, qui ne sont nécessaires que pour le public, ont été déposés pour tous les secteurs.
– Que ceux qui ne le peuvent pas comme ceux qui n’ont plus ou pas encore de travail (chômeurs, étudiants) soutiennent les grévistes par exemple en mettant en place des caisses de solidarité.
– Que ceux qui ne sont pas salariés mais ont des conditions de travail et de retraite aussi dures (paysans, artisans, petits commerçants) participent à la lutte.
Collectif interprofessionnel de grévistes
Réunion interprofessionnelle lundi 27 septembre 10h maison des syndicats de Montpellier
Prochaine A.G interprofessionnelle lundi 27 septembre à 19h salle Pétrarque
Marseille : la moitié des cantines encore en grève aujourd’hui
Le mouvement, entamé hier, est reconductible jusqu’au 5 octobre
Comme l’indiqueront des affiches, l’accueil des enfants munis d’un pique-nique sera assuré dans 64 cantines
Une grève en cache souvent une autre à Marseille. Ainsi, après la journée d’action d’hier contre la réforme des retraites, un certain nombre d’agents municipaux pourraient jouer les prolongations. Un préavis national de la FSU, auquel est venu s’ajouter un préavis déposé par une intersyndicale locale composée de la CGT, du SDU 13 FSU, de l’Unsa et de la CFTC, appelle les agents territoriaux à la grève aujourd’hui.
Ce mouvement affectera principalement les cantines. Hier soir, la Ville annonçait la fermeture de 215 restaurants scolaires (sur 450 écoles). Dans 64 de ces établissements, un service d’accueil sera toutefois assuré pour les enfants munis d’un panier-repas remis par leur famille, "sous réserve que le personnel non gréviste soit en nombre suffisant sur le site" (1).
"Un malaise général" Nouvelle journée de galère pour les parents donc, d’autant que certaines crèches pourraient elles aussi garder leurs portes closes ce matin. Et ce mouvement, reconductible, a des chances de se poursuivre jusqu’au 5 octobre ! "La question de la retraite des femmes mobilise fortement à la Ville, où 60% du personnel est féminin", explique le SDU 13 FSU, qui compte bien faire monter la mayonnaise à Marseille autour d’"un malaise général des territoriaux qui se cumule avec l’affaire des retraites".
Ainsi, d’après ce syndicat (le 2e à MPM après FO), "il n’est pas exclu que des débrayages affectent dès demain (ndlr aujourd’hui) la collecte des ordures". À la suite de la mobilisation d’hier, jugée "plus jeune, plus contestataire, plus politique" que la précédente, l’intersyndicale a décidé dans la soirée de "poursuivre le mouvement jusqu’à la fin du préavis".
Bizarrement, cette action locale se fera sans FO-territoriaux, alors qu’au niveau national, la fédération FO appelle à la grève générale et illimitée. Incohérence ? Patrice Ayache, secrétaire général adjoint de FO-territoriaux s’en défend : "Ce n’est pas à un syndicat local de donner le mot d’ordre mais aux fédérations nationales".
http://www.laprovence.com/article/region/marseille-la-moitie-des-cantines-encore-en-greve-aujourdhui
Deux AG éducation nationale votent la grève reconductible dans le 34
Ce jeudi 23 septembre, deux Assemblées Générales des personnels de l’Education nationale se sont réunies dans l’Hérault.
La première qui réunissait plus de 50 personnes à Béziers à voté la grève jusqu’au retrait de la réforme à partir de lundi 27 septembre ;
La seconde réunissait plus de 60 personnes et votait la reconduction immédiate de la grève jusqu’au retrait de projet de réforme.
DEUX CENT PERSONNES SE SONT RETROUVEES EN AG INTERPROFESSIONNELLE SALLE PETRARQUE APRES LA MANIFESTATION MONTPELLIERAINE
A suivre...C’est pêle-mêle telle que je ai reçu ces infos
Messages
1. greve reconduite, 24 septembre 2010, 18:22
http://www.saintnazaire-infos.fr/retraites-saint-nazaire-reste-mobilisee-et-menace-de-recourir-a-la-greve-reconductible-23-48-443.html
2. greve reconduite, 24 septembre 2010, 18:24
http://www.youtube.com/watch?v=j6g6QngTkp4
3. greve reconduite, 24 septembre 2010, 18:30
Excellente nouvelle que cette reconduction dans les raffineries, si les cheminots pouvaient si mettre aussi ça serait parfait, car les salariés sont convaincus qu’il faut aller au carton mais il est nécessaire que les professions ayant un pouvoir de blocage tirent le mouvement ça donne de l’assurance à celles qui ont peur qu’on les laisse pourir faute de moyens d’actions vraiment efficaces. Mais celles-ci doivent aller voir les premières et les assurer de leur soutien INDEFECTIBLE dans la lutte. Les querelles issues des luttes passées doivent cesser, l’enjeu est trop important. Alors enseignants,postiers, salariés du privé... aller rencontrer les chimistes,les cheminots mais aussi les agriculteurs, je pense à ceux de la confédération paysanne bien sûr pas à la FNSEA et organiser-vous, si la bureaucratie syndicale ne suis pas virer la. Il n’y a pas d’autre solution que l’organisation A LA BASE.
1. greve reconduite, 24 septembre 2010, 18:40
il me parait important de faire tourner ces infos , en en inondant les boites mail de tous ceux que l’on connait, et qui doute encore.
boycotte des merdias
4. greve reconduite, 24 septembre 2010, 19:20, par Mengneau Michel
Suite...
En Vendée, les manifestations se succèdent, la mobilisation ne faiblit pas
La manifestation du 7 septembre contre la réforme des retraites avait surpris par son ampleur en Vendée. Plus de 15 000 manifestants avaient défilé dans les rues du chef-lieu vendéen. De mémoire syndicale, on n’avait pas vu pareille mobilisation depuis des lustres. Les organisations syndicales attendaient donc avec une certaine curiosité la manifestation de jeudi. Elles n’ont pas été déçues. "C’est du costaud", insistait Jean-Marc Jolly, patron de la CGT, deuxième force syndicale du département derrière la CFDT.
http://pubs.lemonde.fr/5/LEMONDE-POLITIQUE/articles/187396975/Middle/OasDefault/lm_sfr_business_pab09_m/lm_sfr_business_pab09_m.html/35313338663333313463396261303130?&_RM_EMPTY_Pour les syndicats (CFDT, CGT, FO, UNSA, Solidaires, FSU, CFTC, CGC), près de 15 000 personnes ont piétiné les larges boulevards de la cité napoléonienne. Tout juste 10 000 selon la police. Auxquelles il faut rajouter les 2 000 à 3 000 manifestants qui ont défilé le matin à Fontenay-le-Comte, un secteur terriblement secoué par la crise économique. Derrière la traditionnelle bataille de chiffres, un bulletin de victoire pour les syndicats qui ont su mettre leur mouchoir sur leurs divergences pour lancer un appel unitaire. "Les salariés apprécient qu’on soit capable de se mettre d’accord", pense le "patron" de la CGT vendéenne.
"MARRE D’ÊTRE PAUVRE"
Cette concorde syndicale suffit-elle à expliquer le succès de cette journée en Vendée . La mobilisation semble en effet déborder les limites du champ syndical. Les manifestants aperçus dans les rues apparaissent très loin des appareils syndicaux ou des partis politiques : "Je ne suis encarté nulle part mais je pense que je vais m’inscrire au Parti socialiste, témoigne Tarik Chtibi, sans emploi, mais qui veut "défendre les acquis sociaux" de ses grands-parents. Lamya Bounaas, 35 ans, Alsacienne venue en Vendée "par amour", qui n’avait pas manifesté "depuis le collège", se trouve "en sympathie" avec la CGT, dont elle arborait l’autocollant sur le pantalon. Elle est là pour sa fille de 4 ans, handicapée, qui a besoin d’"une assistante de vie scolaire". Elle l’a écrit en grosses lettres sur un petit panneau bricolé à la hâte. La revendication semble décalée par rapport à la réforme des retraites. Mais qu’importe.
La manifestation apparaît comme une sorte de réceptacle anti-sarkoziste. "A la limite, j’en suis à me demander si les gens ont besoin d’un motif pour descendre dans la rue aujourd’hui", s’interroge Véronique Raimbault, qui travaille dans la communication. David, ouvrier-monteur, est venu manifester avec son fils. A 42 ans, c’est son baptême du feu. "Je suis là parce que j’en ai marre d’être pauvre, marre des interdits", s’agace-t-il, fier de pouvoir dire qu’il a une feuille de cannabis tatouée sur l’épaule. Mais il trouve la manif trop tendre. "Il faudrait que ce soit plus radical et qu’on monte tous à l’Assemblée."
Comme en écho à ses propos, une large banderole ("Travaillons tous moins et vivons mieux") a fait son apparition depuis quelques semaines dans les manifestations, celle de la Confédération nationale du travail (CNT). Le mouvement anarcho-syndicaliste n’avait jamais pu prendre racine dans un département longtemps considéré comme un "désert" syndical.
Dans le cortège de ce jeudi, les aînés n’ont pas non plus raté le rendez-vous. "Par solidarité avec les plus jeunes", clame Jacques Marquois, 77 ans, ancien directeur d’école, à la retraite depuis vingt-deux ans, qui brandit son drapeau de la Fédération générale des retraités de la fonction publique. Il touche 1 700 euros par mois, "mais c’est insuffisant si je veux aller en maison de retraite".
J’ajouterai, pour la CFDT, elle n’était pas présente dans la manif de Fontenay-le-Comte, ni lors de l’intersyndicale du 15, est-ce un signe ?
Dans le sud Vendée, plus à gauche, elle est moins représentative que la CGT, donc je ne suis pas sûr de l’équité du journaliste, c’est comme le coup du PS qui sent la manipulation, il n’ont pas choisi un qui voudrait s’inscrire au PCF, étonnant, non !
5. greve reconduite, 24 septembre 2010, 19:50, par Mengneau Michel
Grève reconductible sur le secteur d’Ambérieu
vendredi 24 septembre 2010
Une AG de secteur s’est tenue jeudi 23 septembre au lycée Solaire d’Ambérieu. Une dizaine de personnels du secteur (lycée, collèges d’Ambérieu et de Leyment) reconduisent la grève vendredi 24 ainsi que mardi 28 septembre.
En pièce jointe, un tract que nous distribuons pour convaincre de reconduire. A adapter à vos secteurs si nécessaire.
Compte-rendu de l’AG départementale du 23 septembre 2010 à Bourg-en-Bresse
Une trentaine de personnes, à l’appel de Solidaires Ain, de la CNT 01 et du collectif départemental pour la gréve générale.
Secteurs représentés : Education Nationale, Conseil Général, Mairie d’Oyonnax, Télécom, culture, secteur social, sécurité sociale, retraité-e-s, chômeuses et chômeurs, étudiant.
Non-syndiqué-e-s, Sud éducation, Sud commerce et Services, Sud PTT, Sud Collectivités territoriales, CGT et NPA.
Bilan de la journée : la mobilisation semble aussi forte que le 7 septembre. Les participant-e-s reconnaissent qu’il faut agir à la base, rapidement, sans se faire trop d’illusions sur ce qui sera proposé par l’intersyndicale nationale. Dans le secteur d’Ambérieu, un lycée et deux collèges (lycée solaire, collège d’Ambérieu, collège de Leyment) entament une grève reconductible minoritaire. Le but est de faire tâche d’huile et de construire la convergence des luttes vers une grève générale.
L’AG soutient cette démarche et adopte la déclaration suivante :
L’assemblée générale départementale de grévistes réunie le 23 septembre à Bourg en Bresse soutient le mouvement de grève reconductible qui a été initié dans l’Éducation Nationale dans la région d’Ambérieu et appelle à son extension à d’autres secteurs .
Le collectif départemental pour la grève générale reste en alerte et soutiendra les actions visant à construire une convergence des luttes.
L’AG envisage de mettre en place une caisse de solidarité dans le cadre de grèves reconductibles.
Tous ensemble !
Enseignants dans le nord des Hauts de Seine, nous sommes en grève
reconductible.
La mobilisation contre la réforme des retraites a été d’ores et déjà
exceptionnelle : près de 4 millions de grévistes le 7 septembre et autant le 23.
Ces journées montrent la détermination des salariés à ne pas laisser
détruire le système des retraites par répartition gagné en 1945. Mais ce n’est
pas par des journées d’action que l’on peut gagner ; il est temps désormais de
durcir le mouvement.
Le seul moyen de faire reculer les patrons, les actionnaires et le
gouvernement qui est à leur botte c’est de bloquer le pays par la grève. Le
seul moyen d’obtenir le retrait de ce projet destructeur, c’est la grève générale.
Comme les salariés des raffineries de pétrole, comme ceux de Renault Cléon,
nous nous appliquons à la construire.
Il est de la responsabilité des directions syndicales confédérales d’appeler
dès aujourd’hui à la grève interprofessionnelle jusqu’au retrait. Sans attendre,
lançons-nous dans la bataille, ce qui peut les pousser à nous emboîter le pas.
Comme nous, rejoignez la grève reconductible pour faire échec à la casse des
retraites, pour empêcher la création d’une caisse de retraite des fonctionnaires,
pour obtenir le maintien de la retraite à 60 ans à taux plein, le retour à 37 ½
annuités pour tous et une pension au moins égale à 75 % du meilleur salaire.
Tous en grève jusqu’au retrait du projet de
loi.
AG de grévistes le lundi 27 septembre à l’Espace des Grésillons à Gennevilliers
8 h 30.
Les enseignants grévistes du 92 nord syndiqués à SUD, FO, CGT, FSU et non syndiqués
6. greve reconduite, 25 septembre 2010, 07:19, par Mengneau Michel
Tract de l’AG commune enseignants cheminots du 24 septembre à Paris
Enseignants et cheminots donnent rendez-vous mardi 28 septembre, gare de l’Est au bout de la voie 2 à 18h, pour construire la suite du mouvement...
AG commune enseignants-cheminots
Gare de l’Est le 24 sept. 2010
Nous avons été des millions de travailleurs à manifester les 24 juin, 7 et 23 septembre. Malgré cela, le gouvernement ne recule pas. Manifester tous les 15 jours dans la rue ne suffit pas, même à des millions.
On veut nous faire croire qu’on ne peut rien y changer. Pourtant, toutes les avancées sociales en terme de santé, d’éducation, de retraites et de salaires sont le résultat des grandes luttes : les travailleurs, quand ils ont su se faire craindre en 36, 68, ou 95, ont pu faire reculer les gouvernements et imposer leurs revendications.
Actuellement, 600 000 retraités gagnent moins de 708 euros par mois. Avec leurs attaques nous serons de plus en plus nombreux dans la misère. De cela, on n’en veut pas !
Revenir sur toutes les attaques depuis Balladur, c’est possible !
Financer nos retraites, c’est possible :
– réduire le chômage en imposant l’arrêt des licenciements et des suppressions de postes, dans le public comme dans le privé. Des emplois en plus, ce sont des cotisations supplémentaires, augmenter les salaires aussi.
– arrêter les exonérations de charges.
De l’argent pour les retraites, il y en a ! Sur les 6 premiers mois de l’année 2010, les profits du CAC 40 ont augmenté de 80%, soit 41,6 milliards d’euros…
Les 10% les plus riches captent 25% des salaires. 5 800 personnes ont un revenu compris entre 688 000 et 13 millions d’euros et bénéficient du bouclier fiscal. Pendant ce temps, le gouvernement nous fait les poches en augmentant le taux de cotisation.
Pour réussir à imposer de telles revendications, il faut construire un mouvement capable de les faire reculer. C’est possible en nous organisant et en ne comptant que sur nos propres forces !
Pour cela, il faut se réunir pour débattre et décider nous-mêmes des échéances et des moyens à mettre en œuvre.
Rendez-vous mardi 28 septembre gare de l’est au bout de la voie 2 à 18h.
1. Rectifications et mise au point quant à l’AG du 24 Septembre Et au tract cheminot-enseignant, 27 septembre 2010, 21:56, par iskra
Rectifications et mise au point quant à l’AG du 24 Septembre
Et au tract cheminot-enseignant
Nous sommes venus à quelques cheminots de la Gare de l’Est à l’interpro du 24/09. Nous n’avions pas de mandat pour représenter nos collègues. C’est en notre nom propre que nous sommes venus et intervenus à cette AG.
Avant toute chose, il a été expliqué en AG IDF que le RDV du tract n’appelait pas à une AG puisque nous n’étions plus en grève sur la Gare de l’Est. C’est plus une invitation à une réunion à ceux qui souhaitent conserver des liens de discussion et afin de faire un bilan et discuter des perspectives.
C’est dans cet état d’esprit que nous avons fait circuler ce tract lors de l’AG IDF.
Sur les cheminots de la Gare de l’Est présents, certains avaient participé à l’écriture du tract, diffusé depuis sur différents sites. Nous avons apporté des précisions qui n’ont pas été reprise dans le CR de l’AG IDF. D’où cette mise au point.
Lors de l’AG IDF, une de nos intervention a fait remarquer qu’à l’image de bien d’autres endroits, malgré des taux de grévistes plutôt bon (45% à la production sur la région de gare de l’est et 74% chez les conducteurs à titre d’exemple), nous n’étions pas nombreux en AG.
Le 23, nous étions entres 60 à 70. Le lendemain, nous avons tournées dans différents services pour inviter à l’AG. Malgré cela, nous avons été moins nombreux à nous réunir : 45 cheminots. Une délégation d’enseignants (une dizaine d’instits du 18ème et de Gennevilliers) est venue discuter à notre AG. La discussion a notamment porté sur les raisons d’un si faible nombre de grévistes, sur la nature du mouvement nécessaire à faire reculer les classes dirigeantes et imposer nos revendications.
Ces débats ont été rapportés le soir même à l’AG IDF. Nous sommes intervenus pour dire que le tract était le fait de quelques uns d’entres nous qui avaient tenus à se réunir ensemble dans la suite l’AG de la Gare de l’Est.
Ce tract est un compromis parmi ceux, qui au sein de l’AG, se sont réunis parce qu’ils voulaient discuter ensemble. Nous voulions continuer au delà de la grève (sur la gare l’AG votait la reprise) à maintenir des liens et à discuter avec le plus grand nombre de travailleurs de la situation, des revendications à mettre en avant et des moyens pour avancer vers la construction d’un mouvement capable de faire reculer le gouvernement et les classes dirigeantes indépendamment des échéances de l’intersyndicale. Nous avons discuté trois heures avant de nous mettre d’accord.
Aussi avons nous rapporté à l’AG du 24 la discussion qui a permis l’élaboration de ce tract. Nous n’avons pas caché à l’AG les désaccords qui ont eu lieu tout au long de sa rédaction et nous les avons exposés.
Nous avons constaté que, partout, malgré des bons chiffres de grévistes, les AG réunissaient peu de personnes. Mais pourquoi en serait il autrement, quand de toute part (syndicats et partis) nous explique depuis des mois qu’il suffit d’être nombreux dans la rue à manifester.
Pourtant, depuis janvier 2009, nous avons été appelés à de nombreuses journées et été des millions à battre le pavé. Force est de constater que cela n’a empêché ni les fermetures d’usines dans le privé, ni les suppressions de postes dans les services publics. Et on nous demande encore aujourd’hui de recommencer ce qui a échoué.
Si nous ne voulons pas subir de nouvelles défaites, les travailleurs doivent cesser de faire confiance dans les syndicats et commencer à ne compter que sur leur propre force. Et cela commence par se réunir pour débattre de la situation.
Aussi, comment convaincre les travailleurs de venir en AG se réunir (au-delà de ceux qui sont résignés) quand l’immense majorité des organisations politiques et même d’extrême gauche défendent auprès des travailleurs que c’est aux syndicats d’organiser la grève générale.
C’est donner des illusions quant à la politique que peuvent mener les syndicats et de ce qui peut ressortir de ces journées Mais ce n’est pas la seule tactique utilisée.
Depuis le début de la crise, d’ailleurs les syndicats dans leur ensemble, ont alternés des journées d’action sans lendemain avec des grèves sectorielles comme à Total, la SNCF, les Hôpitaux sur des mots d’ordres catégoriels éparpillant les réactions et démobilisant les travailleurs face aux attaques du patronat et du gouvernement.
Ces expériences récentes montrent donc clairement qu’ils ne veulent pas d’une grève générale. C’est une politique consciente de leur part. Ne pas le dire et le défendre devant les travailleurs comme les organisations d’extrême gauche, c’est nous mettre à la remorque des bureaucraties syndicales.
En fait ce qu’il manquait dans le tract, c’est une dénonciation claire de la politique des syndicats. Et c’est dans ce sens qu’il y a eu une intervention à l’AG IDF. Mais cet aspect n’apparait dans le compte rendu.
Certains d’entre nous, bien qu’ils aient été syndiqués et le sont toujours (UNEF, CGT spectacle, CGT Poste, Sud-Rail), défendent auprès des travailleurs qu’ils n’ont aucune confiance dans les syndicats pour mener les luttes et organiser les travailleurs.
Voilà pourquoi, tous ceux et celles qui veulent vraiment défendre les intérêts des travailleurs ne doivent pas craindre de défendre autour d’eux que si nous ne voulons pas subir de nouveaux reculs, les travailleurs ne doivent pas faire confiances à ces faux amis et s’attellent eux mêmes à construire le mouvement qui fait défaut. Et ça commence par se réunir entre nous dès que l’occasion se présente pour débattre et s’organiser. C’est à nous travailleurs quelques soit le secteur (hôpitaux, éducation nationale, la poste, agent de la propreté, Sncf, automobile, …), précaires, chômeurs de décider des revendications, des échéances et des moyens pour imposer nos revendications.
Et c’est dans ce sens qu’a été défendue la nécessité de contrôler nos luttes et de les coordonner à tous les niveaux au travers des comités de grève, comités de lutte, de quartier. Sur ce point, aussi rien n’apparaît dans le compte-rendu de l’AG IDF.
Mais la politique des syndicats n’est pas le seul écueil. Car l’autre obstacle que les travailleurs devront surmonter ce sont les tromperies de la gauche. Cette dernière fait semblant aujourd’hui d’être pour le maintien de la retraite à 60 ans. Mais elle a déjà voté les 42 ans. Quand elle a été au pouvoir, elle a pratiqué les suppressions de postes. Elle ne s’est jamais opposée aux licenciements dans le privé comme à Renault Vilvorde en 1997.
Une chose qui n’a pas été défendu mais que nous tenons à faire ici est la raison pour laquelle la gauche verse dans l’anti sarkosysme. C’est pour mieux masquer la responsabilité de la bourgeoisie. Car derrière sarko, les vrais maîtres ce sont Parisot et le grand capital. En gros, la gauche est en train de prendre la tête d’un nouveau front populaire en voie de construction pour désarmer politiquement les travailleurs et les empêcher dans le cadre d’une radicalisation (ce qui est plus que probable avec la grave crise que nous connaissons) de remettre en cause le pouvoir de la bourgeoisie.
Cette mise au point est envoyée à l’ensemble de ceux qui ont collaboré à l’écriture du tract. Ainsi pourront-ils rectifier à leur tour mes propos si j’ai mal retranscrit les discussions ou les oublis éventuels.
Des cheminots de la Gare de l’Est.
7. greve reconduite, 25 septembre 2010, 10:06, par Mengneau Michel
AG DES SYNDICATS GREVISTES DU 23/09 à CHAMBERY (Savoie) le 24/09
Plus de 80 personnes, grévistes du 23/09,
19 syndicats se sont retrouvés en Assemblée Générale vendredi 24 à 12 heures à Chambéry pour constater la non -poursuite du mouvement d’ hier qui a réuni 17000 personnes en Savoie dans 3 manifestations (Chambéry, Albertville en Tarentaise et St Jean de Maurienne)
Ils et elles constatent la non volonté des Confédérations de continuer le mouvement.
Ils et elles ont décidé d’actions dès le début de la semaine prochaine sous formes de blocages de l’ économie.
Seul Solidaires et les SUD avaient appelé à la grève reconductible avec certains syndicats de base de la CGT (Union Locale)
Le scandale d’Antenne 2 hier soir a été d’accorder 20 minutes à WOERTH "le magouilleur financier du Gouvernement" pour mentir une nouvelle fois sur la participation (qu’ il a vu d’ on ne sait où ? les RG) et 30 secondes à THIBAULT, rien pour les autres organisations !
PUJADAS au service du Pouvoir, ce n’ est pas nouveau, rappelons-nous son interview à SARKOZY, seul, cet été.
N’attendons pas le 2 octobre, continuons à agir partout dans l’ Unité partout où c’ est possible
Le FSC Savoie est pour la continuation du mouvement partout où il y a mobilisation.
de la part de Gérard ETELLIN, adhérent au FSC, Sud Rail et Solidaires Savoie
8. greve reconduite, 25 septembre 2010, 14:46, par Mengneau Michel
Dans la Creuse (23) grève reconduite et action d’envergure lundi 27 !
Par Rédaction le samedi 25 septembre 2010, 13:38 - Les initiatives locales - Lien permanent
· 27 septembre
· Creuse
· Grève reconductible
Grève reconduite à partir du 24 septembre
Lundi 27 septembre, une action d’envergure sera proposée. Consultez tous vos mails perso et professionnel pour vous tenir au courant...
Creuse : Grève reconduite à partir du 24 septembre
Grève reconduite à partir du 24 septembre
RETRAITES : Tous en grève Le SNUipp23 avait déposé un préavis de grève reconductible à partir du 23 septembre.
A l’Assemblée Générale de grévistes, les enseignants du 1er degré ont voté pour la reconduction de la grève le vendredi 24 et les jours suivants.
Le SNUipp23 appelle tous les enseignants à se mettre en grève dès maintenant pour obtenir le retrait de la réforme des retraites. Dès demain, nous vous indiquerons les modalités pour les suites après vendredi.
Important : Rappel du cadre légal : Vous pouvez être en grève ce vendredi sans aucune autre formalité si vous aviez déclaré votre intention de faire "grève à partir du 23 septembre" et ce que vous ayez fait grève ou non le 23.
Pour les autres, envoyez par mail à votre inspectrice dès maintenant le modèle du site 23.snuipp.fr pour déclarer votre intention de faire grève. Dans tous les cas, appeler le SNUipp23 au 05.55.41.04.81 pour nous tenir au courant de votre position.
Lundi 27 septembre, une action d’envergure sera proposée. Consultez tous vos mails perso et professionnel pour vous tenir au courant et n’hésitez pas à nous appeler.
Plus nous serons nombreux, plus nous donnons la chance au mouvement de se généraliser pour gagner !
9. greve reconduite, 25 septembre 2010, 17:40, par Mengneau Michel
Communiqué CGT - FO - SUPAP/FSU - UNSA, personnels Ville de Paris ;
L’appel à la grève interprofessionnelle au niveau national nous apparaît incontournable...
Assemblée générale des personnels de la Ville de Paris - retraites
Après le succès des grèves et des manifestations du 23 septembre Pour débattre des moyens de poursuivre l’action pour le retrait du texte de loi sur les retraites et de la reconduction de la grève
Nous vous appelons à une Assemblée Générale des personnels de la Ville de Paris
Lundi 27 septembre à 9 heures
salle Hénaff Bourse du Travail
27 boulevard du temple, Métro République
Un préavis de grève a été déposé
Le gouvernement doit entendre la protestation des millions de grévistes et de manifestants dans les rues de France hier.
Refusons
· L’allongement de la durée de cotisation, recul de 2 ans de l’âge légal de départ,
· L augmentation des cotisations,
· Les atteintes aux droits des femmes
· Les retraites de misère.
D’autres solutions auraient doivent retenues par le gouvernement, imposons le débat sur
· L’augmentation générale des salaires,
· L’arrêt du démantèlement des services publics,
· La création de vrais emplois statutaires, visant à réduire le chômage et la précarité,
· Une véritable reconnaissance et prise en compte de la pénibilité au travail,
· L’arrêt des exonérations patronales.
Le gouvernement s’obstine à maintenir son texte. L’appel à la grève interprofessionnelle au niveau national nous apparaît incontournable.
Vos organisations syndicales sont prêtes à s’engager dans cette voie. Débattons en ensemble lundi.
10. greve reconduite, ou pas : qu’est-ce que la corruption ?, 9 novembre 2010, 20:17, par Espartaco
c’est intéressant de voir qu’à Marseille la grève reconductible exemplaire des personnels des cantines a été lâchée, et même dénoncée par affiches par FO !
Le principal dirigeant de FO Marseille, Claude Argy, est devenu directeur de la grande salle de spectacles Le Dôme, belle promotion, et le maire Gaudin (UMP) a déjà annoncé que ce même Argy serait le prochain patron du Stade Vélodrome. Elle est pas belle la vie ?
Pendant ce temps-là Madame Argy a été récemment bombardée directement de la catégorie C à la catégorie A de la Fonction Publique, une décision jamais vue, pour devenir chef de la "police de la propreté" à l’agglomération MPM (direction PS) : elle est pas belle la vie ?
Ah, au fait, le chef de FO municipaux à Marseille, Patrick Ayache, est un lambertiste, membre dirigeant du POI (au bureau national depuis la fondation du parti). Elles sont pas belles les proclamations de "grève générale" ?