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La journée nationale d’action anti-CPE du 28 mars a été décidée unanimement par les syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens et comportera "manifestation, grèves et arrêts de travail", a indiqué lundi à l’AFP Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.
Selon M. Aschieri, la décision a été prise par l’ensemble des organisations qui ont aussi décidé d’apporter leur soutien aux manifestations étudiantes du 23 mars.
Les représentants des syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens, engagés dans le mouvement pour obtenir le retrait du contrat première embauche, ont arrêté la date du mardi 28 mars pour l’organisation d’une nouvelle journée d’action nationale.
Dans une déclaration commune, les organisations signataires unanimes souligne qu’"après la formidable ampleur de la manifestation du samedi 18 mars, qui a vu descendre dans la rue plus de 1,5 million de personnes pour obtenir le retrait du CPE, et devant l’obstination du gouvernement", les organisations syndicales "appellent à amplifier la mobilisation".
"Les organisations syndicales de salariés soutiennent la mobilisation du 23 mars initiée par les étudiants et lycéens, et appellent à contribuer à sa réussite. L’ensemble des organisations syndicales appellent le 28 mars à une journée d’action interprofessionnelle avec arrêts de travail, grèves et manifestation", poursuit la déclaration.
"Suite à l’appel solennel lancé dès samedi par l’ensemble des organisations syndicales, le gouvernement doit avoir la sagesse de sortir de l’impasse dans laquelle il s’est mis : il doit retirer le CPE", ajoutent les signataires.
Selon eux, "ce retrait lèverait l’hypothèque à l’ouverture des négociations pour l’emploi et l’avenir des jeunes".
L’Unef, la Confédération étudiante, l’UNL la Fidl, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, la FSU, Solidaires et l’Unsa ont signé le texte.