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marches du printemps contre la précarité premiére réunion
Publie le mercredi 29 décembre 2004 par Open-Publishingmarches du printemps contre la précarité
information a faire largement circuler
Contre la précarisations de nos vie résistons , luttons Marchons
En France, comme dans toute l’Europe, depuis une vingtaine d’années, les droits sociaux fondamentaux et l’essentiel des biens publics sont la cible d’une offensive néo-libérale sans précédent.
Tous les droits y passent : les droits à la santé, à la liberté d’installation et de circulation, au logement et à la terre, à l’éducation, à un emploi, à un revenu, à une alimentation et à un environnement sain
Le droit des peuples à la Paix et à leur état. L’égalité et la justice sont bafoués : guerre en Irak, en Palestine, en Tchétchènie, en Amérique latine, en Afrique... La guerre et la misère sont globales et permanentes contre les peuples du monde.
Les nouvelles technologies de surveillance et de contrôle nous mettent sous tutelle et marchandisent nos vies au mépris des libertés. La Loi Perben II et la Loi Sécurité Quotidienne suppriment les droits à une vie privée, syndicale et rejettent toute solidarité.
Le RMA, les "contrats d’avenir" et autres emplois forcés, ainsi que la directive européenne Bolkestein, vont détruire les droits du travail : c’est toujours davantage de travailleurs pauvres.
Criminalisation de la pauvreté comme du mouvement social et des "sans", notamment des sans papiers, la guerre aux pauvres ne cesse de se durcir. Les discriminations et les inégalités s’aggravent. Les droits de celles et ceux que le système jette à la rue sont en permanence revus à la baisse.
Sur de nombreux fronts, des résistances maintiennent une combativité précieuse : parmi d’autres, la victoire arrachée lors des derniers procès sur les OGM, en terme de reconnaissance de l’action collective, ou celle de plus d’un million de " recalculés " de l’Unedic, rétablis dans leurs droits.
Résister c’est créer. Créer, c’est résister.
Aujourd’hui, dans chaque ville, dans chaque région, il est urgent de s’unir pour une convergence des luttes riche de nos diversités. Partons des lieux de luttes, marchons pour le respect de nos droits et pour en conquérir de nouveaux.
PREMIERE ASSEMBLEE CONSTITUTIVE DES MARCHES DIMANCHE 9 JANVIER 2005 9 H 30 à 17 H 00
Au CICP, 21 ter RUE VOLTAIRE à PARIS (métro Nation ou Rue des Boulets) (Apporter à manger et à boire pour partager le repas de midi)
Liste provisoire des organisations signataires de l’appel pour des marches de printemps et contre la précarisation de nos vies :
AC ! (Agir ensemble contre le chômage) - La Confédération paysanne - DAL (Droit au logement) - union syndicale Solidaires - NO VOX - CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien) - Construire un monde solidaire Millau - AC ! Calais - AC ! Lille - DAL Calais - DAL Lille - Comité Salam "Csur" Calais (soutien aux réfugiés) - ATTAC Montpellier - Le collectif CROAC de Montpellier - le collectif "Halte à la précarisation de Millau" - Coordination des Intermittents des Précaires et Ile de France - Marches Européennes - Amis de la Terre. Cnt , Sud
En attente de décision ou sous réserve : FSU - MNCP (Mouvement National des Chômeurs et Précaires) - ATTAC-France
PROGRAMME DE LA JOURNEE :
9 H 30 à 12 H 30 : But et objectifs des Marches contre la précarisation de nos vies : Débat et décisions :
Cible(s) finale(s) des marches : Lieu (Paris, Strasbourg ?) Date d’arrivée et type d’actions ou de manifestation ce jour là.
Nos analyses convergentes de la situation (voir texte d’appel à améliorer)
Nos propositions et nos moyens d’action pour les mettre en œuvre En débat :
L’affirmation de l’indépendance du mouvement social, la non-hégémonie d’une ou d’un groupe d’organisations sur les marches.
L’expérimentation et la mise en application de la désobéissance civique pendant les marches.
La précarité (et précarisation) ne devrait-elle pas être plus associée à la pauvreté, terme immédiatement compris par tou(te)s, et réalité vécue par nombre de celles et ceux qui participeront aux marches ?
Est-il possible d’ intégrer dans le projet un départ anticipé souhaité actuellement par AC ! ? Rappel de ce qui est déjà validé : Sens des Marches :
Face à une politique nationale, européenne et internationale pensée et planifiée pour faire régresser nos droits et précariser nos vies, nous nous unissons et faisons un front commun.
3 Objectifs :
Renforcer les luttes locales
Créer et rendre visible les luttes communes
Créer et consolider les convergences locales Dates pour les marches :
Départ le 1er mai 2005 sur les lieux de luttes. Ces marches convergentes pourraient durer 3 semaines.
12 H 30 : Repas : N’oubliez pas de venir avec votre pique nique : Nous ferons " auberge espagnole ", chacun pouvant amener des spécialités régionales
14 H 00 à 17 H 00 : Mise en Œuvre des Marches
Les Formes possibles : 4 marches principales sont envisagées mais la multiplicité de petites marches est souhaitée. Les marches partent de lieux de luttes A chaque étape : 1 action et/ou 1 débat et/ou 1 temps festif. Une coordination nationale des marches : Articulation de l’autonomie de chacune des marches dans le cadre d’un projet (buts et moyens), défini collectivement et nécessité d’une coordination nationale des marches. Proposition : Chaque organisation délègue les personnes nécessaires et propose les moyens techniques qu’elle peut mettre à disposition : local, outils de communication, financement.
Dès le 9 janvier, le collectif national de coordination doit se créer avec des sous groupes (commencement du travail sur place en 4 ateliers) : Communication (rendre visible les marches - porte-parole ) fixation d’une prochaine AG avec conférence de presse. Mais aussi logo, affiches, tracts, dépliant de présentation, autocollants, journal etc...
Technique (suivi des marches et final) recensement des villes " étapes " comité d’accueil locaux, parcours, Juridique (conseiller et assurer la défense des militants sur les actions) Finances Création d’une structure comptable de gestion transparente des financements.
Une association doit être créée à cet effet avec un compte bancaire. Un budget national est à constituer pour assurer les défaillances locales sur les marches (accidents, dépannage : ex : accueil mal assuré ou défaillance du comité d’accueil) et pour organiser la dernière journée d’aboutissement des marches.
Les comités d’accueil qui doivent se créer sur chaque ville étape dès janvier/février
Proposition :Sur le même principe que nationalement, chaque organisation délègue les personnes localement pour constituer un comité local et propose les moyens techniques qu’elle peut mettre à disposition : local, outils de communication, financement.
Pour réussir cette journée : inscrivez-vous : tel : 06 87 61 48 10 ou Caronlamblin@aol.com Merci d’avance.