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procés de la rumeur non a la censure sécuritaire
Publie le dimanche 14 novembre 2004 par Open-Publishing1 commentaire
Nouvelles attaques contre la liberté d’expression , désormais critiquer les répressifs villepistes ou les lois liberticides de Sarkozy , les abus de pouvoir de ceux et celles-ci , la stigmatisation des plus pauvres , plus prosaïquement le racisme et particulièrement le racisme anti jeunes et le dire même et y compris a visages découverts comme le font nombres d’artistes , de chanteurs ou de groupes et cela depuis des années , sont désormais considérés par cette parodie de " république " qu’est le deuxiéme septennat de chirak 1 er comme des délits passibles d’amendes ou de prison
Cela en dis encore long sur le désir de " contrôle social " total et de mise au pas par la répression voulue des plus contestataires , et des plus remuants , dans notre société par les chantres et autres applicateurs zélés de l’idéologie sécuritaire .
Idéologie sécuritaire qui pour nous tous(tes) ici n’est rien d’autre que la mise en place d’un véritable libéralisme - fascisme , cette nouvelle barbarie " moderne " a soit disant visage " humain " qui se pare des atours de sa soit disante " modernité " mais qui n’est la , que pour mieux asservir au dictats des " marchés " des oligarchies financières , de celle de l’entreprise tant vantée par les chantres du Medef et des " syndicats " collabos , celles des dictats de l’individualisme forcené et du repli identitaire ou communautariste sur soi érigés en " valeurs " suprêmes , de pans entiers de la population que ce système considère comme des populations " jetables " , " non récupérables " ou " non rentables "
Procès du rappeur Hamé : la dénonciation des violences policières remises en question
Une illustration de plus de la volonté du pouvoir chiraquien et de ses sbires de l’ump de vouloir juguler toute forme de contestations non poliment " encadrées "
La prochaine fois a qui le tour
Le procès du rappeur du groupe parisien "La Rumeur", Hamé, poursuivi
vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris par le ministère de
l’Intérieur, a tourné au débat sur la légitimité d’une dénonciation, même
outrancière, des violences commises par la police.
Hamé, 29 ans, comparaissait sur plainte du ministère pour avoir, dans un
fanzine diffusé parallèlement à la sortie d’un album du groupe en avril
2002, dénoncé "les humiliations policières régulières" infligées aux jeunes
de banlieue.
Il est également prévenu de diffamation à l’égard des forces de l’ordre pour
avoir écrit que "les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais
état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans
qu’aucun des assassins n’ait été inquiété".
Devant le tribunal, Hamé, calme et posé, a expliqué n’avoir pas voulu "faire
de la police un bouc-émissaire".
"Je dis juste qu’elle est l’un des éléments parmi d’autres qui empoisonnent
la vie des quartiers populaires", a-t-il dit dans un salle d’audience
archi-comble."
La question des abus policiers doit être posée", a-t-il affirmé, assurant
s’être référé aux expériences subies par "trois générations de populations
immigrées encore vivantes" qui, du 17 octobre 1961 (manifestation
d’Algériens violemment réprimée à Paris, ndlr) en passant par le décès
emblématique de Malik Oussékine jusqu’à des bavures plus récentes,
"ensanglantent la mémoire collective des quartiers populaires".
L’historien Maurice Rafjus, cité à la barre par la défense, a souligné que
"175 décès des suites d’une intervention policière étaient survenus entre
1977 et 2002".
Parmi ces décès, "on trouve une majorité de jeunes d’origine maghrébine",
a-t-il relevé.
Pour un autre témoin de la défense, Fabien Jobard, chercheur en sociologie
au CNRS, le débat doit se focaliser sur "l’opacité de l’institution
policière" concernant les bavures.
"Comment s’étonner de l’outrance (du propos du rappeur, ndlr) lorsque de
l’autre côté, on ne trouve que le déni ?", s’est-il interrogé.
L’avocat du prévenu, Maître Dominique Tricaud, a quant à lui vivement
attaqué l’ancien ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, en poste lors du
dépôt de la plainte.
M. Sarkozy s’en moque, des policiers, il a déposé cette plainte pour deux
raisons : d’abord parce qu’il subissait la forte pression de syndicats de
police d’extrême droite et d’autre part, parce qu’il voulait interdire que
l’on parle des bavures parce que c’est un problème pour son plan de
carrière", a-t-il estimé. Plaintes qui en disent long sur le clientélisme douteux et le carriérisme de ce ministre Nda
Rappelant le contexte dans lequel ont été rédigés les propos du rappeur -
"une campagne électorale pour la présidentielle hystérique contre ceux qu’on
appelle les jeunes à casquette" - Me Tricaud a demandé au tribunal la relaxe
pour son client car "ce n’était plus l’outrance contre le déni, mais
l’outrance contre l’outrance".
Le ministère public représenté par la procureur Sandrine Alimi-Uzan a
implicitement requis la relaxe.
S’agissant du passage évoquant des "centaines de nos frères abattus par les
forces de police", elle estimé que la diffamation était constituée,
notamment en raison du caractère "globalisant" du propos mais que la bonne
foi du prévenu "pourrait être retenue" car ses écrits se situaient dans le
cadre d’un débat "pas illégitime".
S’agissant des "humiliations policières régulières", la diffamation n’est
pas constituée, a-t-elle déclarée.
prochain Jugement le 17 décembre nous appelons déjà tout le monde à venir soutenir le groupe et leur fanzine le plus largement possible lors de leurs procès
Nous nous déclarons bien sur entièrement solidaire avec le groupe la rumeur , comme nous nous déclarons très vigilant(es) sur toutes les futures dérives sécuritaires de ce régime corrompu , liberticide , anti démocratique et ultra autoritaire qu’est le pouvoir actuels des Chirac , Raffarin Sarkozy et de leurs ministres
Anarcho Punks paris
Messages
1. > procés de la rumeur non a la censure sécuritaire, 14 novembre 2004, 16:56
Procès de La rumeur
Beaucoup de monde, surtout des jeunes au procès, on ne laisse pas
entrer tout le monde, malgré le fait qu’il y a quelques places vides. Les
gens attendent dans le hall pendant des heures. Je n’ai pu rentrer qu’à la
suspension de l’audience. Avant il y avait, m’a-t-on dit, des très bonnes
interventions de Hamé, Maurice Rajfus, Pierre Tévanian ..
Après la
suspension, bonne surprise l’avocat du ministre de l’intérieur n’est pas
là, la proc, relativement modérée, :maintient du délit de diffamation, mais
en admettant la bonne foi pour « nos frères tués », pour les deux autres
points de l’accusation : critique de SOS racisme pour nos frères abattus
par la police et humiliation régulière par la police, elle admet qu’il n’y
a pas eu diffamation.
Après les plaidoiries, mise en délibéré, jugement le17
décembre.
Restons mobilisés !.