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Pas une semaine sans un reportage dans les châteaux, les villas, les stations de ski, balnéaires, les yatchs, les autos, les joailleries, les boutiques de luxe, chez les plus riches. Cela sur toutes les chaines.
Pas une semaine sans un reportage dans la légion, le GIGN, la BAC, le GIPN, les pompiers de Paris, de Marseille, les urgences des hôpitaux.
Jamais un jour de reportage chez les ouvriers, les pauvres, les simples salariés, pour connaitre leur vie (à moins qu’ils aient une tare quelconque), la vie de leur syndicat .
Dans les hommages rendus très respectueusement par ces "journalistes" à la botte qui nous parlent aussi de tous les crimes commis et de leurs circonstances ; jamais vous ne saurez rien de ces trois ouvriers tombés d’un pont en Corse, de ces deux dockers ensevelis dans le charbon à Dunkerque, de cet ouvrier des ascenseurs tombé lui aussi, des innombrables morts et blessés de la classe ouvrière qui n’auront jamais droit à un hommage national avec remise de la médaille du courage par le ministre.
Et pourtant.
Mais est-ce que ça compte un ouvrier ? Oui, plus qu’un riche et il faut le faire savoir et les en convaincre, pour que tous nous votions différemment, MGB par exemple...
Messages
1. selon que vous serez..., 28 février 2007, 16:09
Tout à fait exact que les grands médias se fourvoient il vaut mieux être du côté du manche et pour se faire certains journalistes se couchent devant leur patron. Un seul réalisateur a osé dans les années 70 montrer le monde du travail, un grand bonhomme : Maurice Dugowson. Tenez je les mets au défi d’aller questionner les élus CGT du technocentre Renault à Guyancourt pour connaître les causes exactes du décés de 4 et non 3 salariés de cet établissement. Ils mériteraient bien 1h30 d’information ces morts pour que soit conneu la vérité sur les nouvelles méthodes de management du personnel chez Renault.Albert
1. selon que vous serez..., 1er mars 2007, 09:00
Tu peux ajouter Marcel Trillat à Dugauson. EU
2. selon que vous serez..., 28 février 2007, 17:09
Bravo Etienne ! C’est bien envoyé ça.
En effet, on attend toujours un reportage sur les 3 employés de Renault qui se sont donné la mort...
On attend... On attend tellement de choses de la part des médias...
Fraternellement
Osémy, La Louve
3. selon que vous serez..., 28 février 2007, 18:00
Oui Etienne !
Et rappelons nous comment on nous a quasi imposé en drame national la noyade D’Edouard Michelin .....
Jips
4. selon que vous serez..., 28 février 2007, 19:07
C’est exactement la réfléxion que je me suis faite hier soir , devant le N ième reportage sur le GIGN ...
Marjo
5. et le marlou Patrick Balakany ? vous avez dit "justice" ?, 28 février 2007, 19:26
Quelques précédents intolérables (une mère s’était faite condamner à deux mois ferme... pour avoir volé des steack hachés pour nourrir ses gosses, ses gosses mis... à la DASS)
plus de 100.000 familles jetées à la rue chaque année pour quelques dettes de loyer
et on nous met en scène médiatique avec des Comédiens un soit-disant droit au logement opposable .... les pauvres, il faut qu’ils courbent la tête, qu’ils sentent la main des puissants !
et un exemple exemplaire , d’indulgence, de presque impunité pour Patrick Balkany, qui a volé la collectivité : 15 mois de prison avec sursis pour avoir volé 524.000 euros ! C’est révoltant : ce marlou se voit accorder 230.865,57 euros de remise d’intérêts par les satrapes de sa municipalité.
Ca fait combien de sandwiches et de steaks hachés ?
Combien de familles seront jetées à la rue le 15 mars quelquefois pour quelques dizaines d’euros de dette ?
j’ai une envie de vomir ce système mafieux, cette société, cette "justice" qui condamne les pauvres et protège les puissants. Pas vous ?
Si un vote MGB peut aider à changer cette société de merde de nantis, alors il n’y a pas à hésiter !
et avant et après le vote : REVOLTE, ENSEMBLE !!! : le 15 mars, pas une femme, pas un homme, pas un gosse, pas une famille à la rue !
SOLIDARITES et RESISTANCES
Patrice Bardet
Coup de sang
Un homme de vingt-huit ans a été condamné à un mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Roanne (Loire) pour avoir bloqué son compteur électrique. Certes, ce consommateur peu regardant sur les méthodes a un présent judiciaire déjà lourd puisqu’il purge actuellement une peine d’emprisonnement. Certes, la loi est la loi, et l’acte incriminé mérite punition. Mais quand même...
Le manque à gagner a été estimé à 22,55 francs par EDF, qui ne lésine pas avec la précision des chiffres. À partir de l’équation selon laquelle 22,55 francs de dettes égalent un mois de prison, on peut en conclure qu’une dette de 270,60 francs mérite un an de prison, et qu’à 2 706 francs, on est bon pour dix ans. En somme, si, par hypothèse plausible, notre réfractaire avait fait perdre 2 706 francs à EDF, il aurait pris l’équivalent de la peine que purge Maurice Papon pour complicité de crime contre l’humanité.
D’où cette question, qui fait froid dans le dos des personnes bien chauffées et en règle avec EDF : à combien la justice a-t-elle bloqué le compteur de sa balance ?
Jack Dion
http://www.humanite.fr/journal/1999-10-28/1999-10-28-298426
JUSTICE. Détenu en isolement total pour ses idées politiques, un militant non-violent à Paris est accusé de s’être transformé en casseur à Strasbourg.
Trois mois de prison ferme
pour Ahmed Meguini
Malgré des zones d’ombre dans le dossier et sur la base automatique de son identification formelle par deux officiers de police, le porte-parole du Mouvement spontané, devenu célèbre lors des manifestations contre Le Pen après le 21 avril, a été lourdement condamné, mercredi, par le tribunal correctionnel de Strasbourg. Il continue de clamer son innocence.
Strasbourg
envoyé spécial.
Il entre dans la salle d’audience menotté, encadré par deux agents. Un " dangereux délinquant ", un " émeutier violent ", on ne vous le dit pas encore, on vous le prouve par l’image. Doucement, il se tourne alors vers l’assistance. En un instant, un sourire énorme, proprement gigantesque, de toutes ses dents, ce sourire si caractéristique, vu à la télé lors des débats politiques des derniers mois, irradie son visage. Une poignée de copains se trouvent dans les rangées de la salle d’audience ; les autres, une grosse cinquantaine, attendent à l’extérieur dans le calme. Ahmed Meguini a l’oil qui frise. Arrêté à Strasbourg le 24 juillet dernier lors d’une manifestation, le jeune homme de vingt-cinq ans, porte-parole - gouailleur et charismatique - du Mouvement spontané, croupit, en isolement total, depuis lors en détention provisoire, vingt-deux heures sur vingt-quatre seul dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg ; les deux dernières heures de ses journées, il a le droit de les tuer en promenade dans une cour totalement vide. Alors, mercredi, quand, pour la première fois depuis un mois - toutes les demandes de parloir effectuées par ses proches ayant par ailleurs été rejetées -, Ahmed Meguini retrouve des gueules amies, il ne réprime pas l’envie, un besoin naturel, d’échanger un morceau de phrase. " Ça va ? " articule-t-il à l’adresse de ses proches. " Et toi ? " répondent-ils. Lui, il va, assure-t-il, dodelinant de la tête, il va bien. Cela ne dure pas : l’audience de comparution immédiate, reportée le 26 juillet à la demande de l’accusé afin de préparer sa défense, s’ouvre, la mécanique qui va conduire à sa condamnation à huit mois de prison (trois ferme et cinq avec sursis) se met en branle.
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE,
PARIS EN AVRIL, STRASBOURG EN JUILLET
Le 24 juillet dernier, sur la place de la République, à Strasbourg, Ahmed Meguini s’est rendu coupable, détaille la présidente du tribunal, d’une agression violente à l’encontre d’un capitaine de CRS, ayant entraîné une interruption temporaire de travail de plus de 8 jours - 10, en l’occurrence -, des violences commises sur un fonctionnaire de la police nationale dans l’exercice de ses fonctions. Un peu plus tôt, le même a, poursuit la présidente du tribunal, copieusement insulté un autre officier de police : " Enculé de flic, salopard ", a-t-il crié, agrémentant ses insultes d’un doigt d’honneur. Dans ses interventions devant la cour, de façon constante et conformément à ses précédentes dépositions, Ahmed Meguini nie ces faits, clame son innocence et revient sur les raisons de sa présence dans la capitale alsacienne. Arrivé le dimanche 21 juillet à Strasbourg pour participer au campement du réseau européen No Border/Pas de frontière avec quelques amis du Mouvement spontané, le jeune homme vient " réfléchir à des alternatives au capitalisme ", " défendre des idées de justice sociale, de respect des droits de l’homme " et " prendre part à des manifestations festives ".
" Après le 21 avril, j’ai organisé des manifestations à Paris, fait valoir Ahmed Meguini qui, en avril et en mai, arpentait, chaque jour, la place parisienne de la République pour appeler à battre Le Pen. On peut témoigner à la préfecture de police que ces manifestations n’ont jamais dérapé, que tout s’est toujours passé dans le calme. J’ai toujours été contre les militants cagoulés et masqués ; je suis un militant politique qui agit à visage découvert, je ne suis pas un délinquant. Chaque fois que nous avons été amené à désobéir, nous l’avons fait au grand jour, je pense notamment à une occupation de la Bourse. Notre comportement vis-à-vis des forces de police a toujours été celui-là ". En écho, dans Télérama de cette semaine - on ne pourra pas confondre avec un brûlot d’ultra-gauche -, le journaliste Christian Sorg, qui a côtoyé il y a quelques mois le Mouvement spontané au cours d’un reportage, témoigne : " Nous n’étions pas à Strasbourg lors des faits, mais d’après les quelques témoignages que nous avons pu recueillir, ce chef d’accusation semble parfaitement fantaisiste. D’autre part, pour l’avoir suivi pendant deux semaines, jour après jour, sur le pavé parisien, nous pouvons attester qu’Ahmed non seulement se proclame non-violent, mais qu’il le prouve : il passait son temps, alors, à calmer les plus excités, évitant les débordements que l’on pouvait craindre. "
Au bout d’un moment, la présidente du tribunal s’impatiente : " Mais comment expliquez-vous qu’on n’a arrêté que vous ce jour-là à Strasbourg, sinon parce que vous étiez bel et bien identifié ? " Or, ce jour-là, contrairement à cette affirmation pour le moins hasardeuse, la police a procédé à une bonne vingtaine d’interpellations qui n’ont, dans leur écrasante majorité, pas débouché sur des inculpations : l’avocat de la défense, Me Frédéric Massiot, de permanence le soir du 24 juillet, racontera plus tard dans l’après-midi que les geôles du commissariat " étaient pleines à craquer ". Mais Ahmed Meguini répond à la question du tribunal sans barguigner : " La seule chose que je dis, c’est que c’est une erreur. "
DES HISTOIRES DE VÒTEMENTS
RAPIDEMENT ÉVACUÉES
" Pas d’erreur possible ", répond le capitaine de police. Poignet bandé, bras en écharpe, il arrive à la barre pour le marteler. " Je reconnais formellement M. Meguini ", affirme-t-il. Le commissaire de police insulté fera plus théâtral encore, tourné vers l’accusé, les yeux dans les yeux : " Le visage de M. Meguini, il est f-i-x-é... " Or, l’évidence ne s’impose pas autant qu’on veut le dire devant le tribunal. Dans le feu de l’action, alors que les policiers s’apprêtent à défendre le monument au morts menacé, d’après lui, d’être tagué - il n’est pas anodin de noter que, jusque-là, lors de cette manifestation les seuls délits reprochés aux manifestants sont le peinturlurage d’un commissariat, du palais de justice et d’un centre des impôts -, le capitaine CRS est agressé par deux individus. Le capitaine de police s’emmêle un brin les pinceaux en expliquant au tribunal qu’on l’a frappé avec un bâton à une distance d’un mètre cinquante, alors qu’un gardien de la paix, témoin de la scène, a fait une déposition parlant d’un morceau de bois lancé en direction de l’officier de police. Mais c’est sans importance aux yeux de la cour car, coup de pot, l’officier de police reconnaît l’un de ses deux agresseurs qui attaque des policiers avec un rondin de bois à visage découvert : c’est Ahmed Meguini, déjà repéré deux jours plus tôt alors qu’il tentait, selon lui, de s’emparer d’un drapeau. Son signalement est diffusé : il est jeune, autour de vingt-cinq, porte un t-shirt noir, un pantalon noir et une veste saharienne beige.
" Nous ne devions pas le quitter des yeux, raconte l’officier de police qui, malgré sa blessure si grave qu’il restera en congé maladie jusqu’au mois de septembre, continue le 24 juillet à commander les opérations. Mais M. Meguini disparaissait parfois dans la foule ; il se tenait loin de nous. " Quand Ahmed Meguini est arrêté au cours d’une charge policière avec le renfort de grenades lacrymogènes et de Flash-Ball, il porte un t-shirt rayé de marin bleu et blanc. L’explication des policiers est on ne peut plus simple, affirmée sur le ton de l’évidence : il s’est changé comme le stipule d’ailleurs, soulignera l’avocat du capitaine de police, ce " manuel de guérilla urbaine " qu’est le guide du manifestant distribué aux participants du campement No Border. Plusieurs témoins cités par la défense affirment qu’Ahmed Meguini portait son t-shirt de marin depuis le début de la manifestation. Mais pour le tribunal, cela ne fait visiblement pas le poids face à l’hypothèse - le t-shirt noir et la saharienne n’ont pas été retrouvés - formulée par les policiers.
Autre détail qui, curieusement, ne sème guère le doute : au moment des faits, Ahmed Meguini se trouve, d’après le capitaine qu’il aurait blessé, en queue de cortège et en tête de manif, selon la déposition du commissaire de police qu’il aurait insulté. Identifié par le commissaire André Goepp, le soir au commissariat après son arrestation, comme l’homme qui a proféré des insultes dans sa direction et fait des gestes obscènes avec des gants blancs, Ahmed Meguini nie avoir porté ce singulier accessoire en plein mois de juillet. Par ailleurs, ni le capitaine CRS, ni les amis d’Ahmed cités par la défense ne l’ont vu avec ces gants blancs. Un des témoins affirme qu’Ahmed Meguini aurait effectivement pu trouver des gants blancs en latex dans une trousse de secours de l’équipe médicale encadrant la manif, mais qu’il ne l’a pas vu en enfiler, alors qu’ils sont restés ensemble en permanence.
De toute façon, qu’importe cette grosse poignée de doutes, semblera dire le vice-procureur Philippe Vannier lors de son réquisitoire : " Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Ce monsieur n’est pas là par hasard ; il a été reconnu formellement par deux policiers. Les circonstances sont limpides ; elles n’ont pas à vous laisser perplexes. " Il requiert 8 mois de prison et, au bout d’une demi-heure de délibérations, le tribunal le suit : Ahmed Meguini, jeune homme de petite corpulence, pas bien costaud, est reconnu coupable sur toute la ligne. Huit mois d’emprisonnement, trois ferme, cinq avec sursis, 457 euros à régler au capitaine qui s’est porté partie civile pour l’expertise médicale, 380 euros au même pour ses frais de procédure et 350 euros au commissaire insulté qui en demandait 500 " pour le principe ". En quittant la salle, Ahmed Meguini a jeté un coup d’oil de plus à ses amis, plus de sourire sur son visage, juste un rictus, et un poil avant qu’on lui passe les menottes, il a levé un poing fermé.
Thomas Lemahieu
http://www.humanite.fr/journal/2002-08-23/2002-08-23-38845
Une élue au banc des accusés
DANIELE COCHEZ est une élue communiste, adjointe aux affaires sociales à Villeneuve-d’Ascq dont le maire est socialiste. Le 25 octobre 1995, en compagnie de Christine Eme et Patrice Bardet, deux militants d’un « comité anti-expulsion », elle s’est opposée pacifiquement à la mise à la porte d’une jeune locataire, logée dans un immeuble appartenant aux HLM de Lille.
Etudiante, la locataire percevait régulièrement des mandats de son père. Une interruption temporaire de ce financement intervenue en 1995 a conduit à une accumulation de loyers en retard de l’ordre de 20.000 francs. Au moment de l’exécution de l’expulsion, la locataire pouvait tenir un échéancier de remboursement et se proposait de verser 4.000 francs d’un coup. Les HLM de Lille n’ont pas accepté cette conciliation et lui ont envoyé l’huissier qui s’est heurté à un comité d’accueil.
Estimant qu’il ne pouvait accomplir son sale boulot, l’expulseur a porté plainte pour « intimidation et entrave à la justice ». Du coup, Danièle Cochez et les deux militants qui l’accompagnaient vont être jugés comme de vulgaires malfaiteurs le 10 septembre prochain devant le tribunal correctionnel de Lille. Ces poursuites ont provoqué beaucoup d’indignation à Villeneuve-d’Ascq et dans l’agglomération Lilloise. Car, comme l’écrivent les camarades de Danièle Cochez, « une telle action est à l’honneur des élus communistes et républicains, qui, au coeur de la crise ne se contentent pas de vagues discours apitoyés, mais luttent pied à pied pour les droits élémentaires, comme ceux de l’accès à un logement et à un emploi ».
Un comité de soutien à Danièle, Christine et Patrice a été créé. Il est présidé par Yvan Renar, sénateur du Nord, et Gilbert Avril, ancien président du Secours populaire français dans ce même département. Il rassemble des militants locaux du PCF, du Mouvement des citoyens, des sympathisants du PS, des responsables d’associations. Il a déjà recueilli plusieurs centaines de signatures demandant un non-lieu car une initiative humanitaire de ce type n’a pas sa place devant un tribunal.
D’ailleurs, les HLM de Lille n’ont procédé qu’à une seule expulsion à Villeneuve-d’Ascq en 1996 contre 24 en 1995. C’est bien la preuve que l’opposition du 25 octobre dernier a eu des retombées heureuses pour les locataires en difficulté. Sans doute, est-ce aussi pour cela que certains voudraient faire un exemple en sanctionnant trois personnes pour tenter d’en intimider beaucoup d’autres.
G. L. P.
Lille : après la relaxe,
le procureur fait appel
Après la relaxe de Danièle Cochez, maire adjoint de Villeneuve-d’Ascq, de Christine Eme et de Patrice Bardet, mardi par le tribunal correctionnel de Lille (voir « l’Humanité » du 26 septembre), le ministère public va faire appel de la décision rendue en première instance. L’élue communiste et les deux militants associatifs étaient poursuivis par un huissier, qui, agissant pour le compte des HLM de Lille, entendait expulser une étudiante qui comptait des retards de loyers à hauteur de 20.000 francs. A quelques jours de la présentation par le gouvernement d’un « projet de loi de cohésion sociale », le procureur de Lille estime que les trois personnes relaxées doivent être rejugées pour « des actes d’intimidation » à l’encontre de l’huissier, reprenant ainsi en termes identiques la plainte formulée par ce dernier.
6. selon que vous serez..., 28 février 2007, 19:27
Venons en à Balkany
Demande de remise gracieuse d’intérêts consécutifs à un débet - Avis du conseil municipal
LE CONSEIL,
VU le Code Général des Collectivités Territoriales,
VU le IX de l’article 60 de la loi n°63-156 du 23 février 1963 modifiée,
VU le décret n°64-1022 du 29 septembre 1964 modifié relatif à la constatation et apurement des débets des comptables publics et assimilés, et notamment son article 8,
CONSIDERANT que la Chambre Régionale des Comptes a déclaré Monsieur Patrick Balkany débiteur envers la Ville de Levallois de la somme de 523 897,96 €, augmentée des intérêts légaux à compter du 31 mai 1995,
CONSIDERANT que ce jugement a été confirmé par la Cour des Comptes et par le Conseil d’Etat,
CONSIDERANT que Monsieur Patrick Balkany a réglé à la Commune l’intégralité de la somme de 523 897,96 € dont il avait été déclaré débiteur,
CONSIDERANT que l’intéressé souhaite dès lors, conformément aux dispositions légales et réglementaires susvisées, déposer auprès de Monsieur le Ministre des Finances une demande de remise gracieuse des intérêts, dont le montant s’élevait, au 22 décembre 2006, à 230 865,57 €
CONSIDERANT que la décision sur cette demande est subordonnée à un avis conforme du Conseil municipal,
La Commission des Finances, des Affaires Générales et du Personnel entendue,
DECIDE
ARTICLE UNIQUE : D’émettre un avis favorable à la remise gracieuse à Monsieur Patrick Balkany des intérêts de la somme dont il avait été déclaré débiteur envers la Commune par la Chambre régionale des Comptes.
Fait et délibéré, les jour, mois et an que dessus,
Et ont signé au registre les membres présents.
Pour extrait conforme,
L’Adjoint au Maire
Jean-Yves CAVALLINI
* En 1997, sa maîtresse l’accuse publiquement de l’avoir forcé à faire une fellation sous la menace d’une arme, en l’occurrence un 357 Magnum. Aucune suite judiciaire ne sera cependant donnée à cette accusation non étayéeréf. nécessaire.
* En 2001, il effectue son retour sur la scène politique de Levallois à l’occasion des élections municipales. Sans étiquette, il défait le Maire sortant soutenu par le RPR et l’UDF, Olivier de Chazeaux, et la liste de la gauche plurielle. Le préfet des Hauts-de-Seine saisit alors le tribunal administratif de Paris pour contester l’élection de Patrick Balkany au conseil municipal de Levallois-Perret, ce dernier étant selon lui inéligible. Dans un communiqué, la préfecture relève que la Cour des comptes a en effet jugé M. Balkany "comptable de fait des deniers de la commune". En application de l’article L-231, alinéa 2 du Code électoral : " ne peuvent être élus conseillers municipaux (...) les comptables des deniers communaux. Les comptables, de fait, sont assimilés à des comptables des deniers publics et à ce titre ils sont inéligibles, selon la jurisprudence du Conseil d’État ". Patrick Balkany avait été déclaré comptable de fait par un arrêt de la Cour des comptes du 26 octobre 2000, consécutif à sa condamnation de 1996.
* Lors des législatives de juin 2002, il retrouve son siège de député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine en battant notamment le sortant Olivier de Chazeaux.
* A la suite du recours préfectoral, le lundi 29 juillet 2002, le Conseil d’État confirmant un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 octobre 2001, a considéré que Patrick Balkany était inéligible au moment du scrutin et annule son élection à la mairie de Levallois-Perret.
* De nouveau éligible lors de l’élection municipale partielle qui suit, le Dimanche 22 septembre 2002, il est réélu Maire de Levallois-Perret dès le 1er tour avec 54,4% des suffrages exprimés, améliorant de la sorte son score de 2001
* Après les élections cantonales de 2004 sa femme Isabelle, première adjointe à Levallois, retrouve son siège de conseiller général et redevient vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine.
* En novembre 2005, il se fait piéger par Karl Zéro et les Yes Men pensant donner une interview à une chaîne américaine. Il affirme alors qu’il n’y a pas de misère en France et que les pauvres vivent très bien [1]. Cet entretien n’a toutefois jamais été diffusé dans son intégralité à la télévision, même s’il a fait le tour du Web.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Balkany
Usage particulier de personnel municipal
En mai 1996, Patrick Balkany a été condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilité. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Givernyréf. nécessaire.
Le 28 juillet 1999, la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France a condamné Patrick Balkany pour avoir employé, pendant plusieurs années, trois agents municipaux de Levallois à son usage personnel. Au terme de ce jugement, le maire a été contraint de rembourser à la ville le montant des salaires : 523 897,96 euros. Son épouse Isabelle (avec qui il est alors en instance de divorce) -qui est vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseiller municipal à Levallois-Perret- a été condamnée à la même peine d’emprisonnement pour "prise illégale d’intérêts"[2].
Ayant interjeté l’appel devant le Conseil d’État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006.
Patrick Balkany est aussi redevable à la municipalité de Levallois des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 euros. En février 2007, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, Thierry Breton, a été saisi par Patrick Balkany d’une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois a donné son accord préalable à la requête de Patrick Balkany
REVOLTE, SOLIDARITE et RESISTANCES
Patrice Bardet
7. selon que vous serez... Balkany ou pauvre, 28 février 2007, 20:28
Balkany et les pauvres, la vidéo
Quand Balkany explique à un Yes Men déguisé en journaliste américain que les pauvres vivent très bien en France, ça donne... une splendide image de la France. Et ça prouve (en vidéo) l’excellence de la pensée politique dans ce beau pays.
Extrait de la retranscription proposée par le Nouvel Obs :
Balkany sera-t-il Ministre de l’intégration et des affaires sociales dans le futur gouvernement Sarkozy ? A suivre... Merci, Antoine de nous avoir (re)suggéré cette affligeante vidéo. Pas toute récente (novembre 2005), mais elle va circuler un bout de temps, c’est sûr !
voir la vidéo d’un des sans scrupule qui nous gouverne
http://www.fluctuat.net/blog/2598-Balkany-la-video
Patrice Bardet
1. selon que vous serez... Balkany ou pauvre, 28 février 2007, 21:08
MEME SI UN SONDAGE RESTE UN SONDAGE,POURQUOI NE PAS EN FAIRE UN AVEC UNE SIMPLE QUESTION : "CROYEZ VOUS A LA JUSTICE POUR LES PAUVRES ? NE ME DITES PAS QUE VOUS DOUTEZ DE LA REPONSE......BM(20000)