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Ils ne vont donc pas foutre la paix à Salah Hamouri

par De la part de Jean-Claude Lefort

Publie le mardi 20 décembre 2011 par De la part de Jean-Claude Lefort - Open-Publishing
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Alerte jaune !

Nous avons bien inspirés, en écrivant dans le dernier communiqué publié saluant la libération de Salah, que désormais nous le mettions « sous la protection de son Comité de soutien et aussi de l’opinion publique. »

En effet, voici qu’aujourd’hui mardi, deux jours après sa libération, certains médias israéliens – aussitôt repris sans la moindre vérification par Richard Prasquier, le président du CRIF – affirment dans un « tam-tam » assourdissant que Salah aurait déclaré à des journalistes de l’agence Reuters que « Le rabbin Yossef Ovadia mérite la mort. »

Naturellement Salah n’a jamais dit ni pensé cela. Il a fait d’ailleurs une mise au point immédiatement en ce sens. Mais non seulement lui, mais les journalistes de l’agence « Reuters » qui l’ont interviewé, démentent aussi, enregistrement à l’appui, les propos attribués à Salah.

N’empêche : voici que la haine se répand immédiatement contre Salah et contre sa famille. Un site publie un pamphlet odieux où il est indiqué : « Denise Hamouri peu être fière d’avoir mis au monde un assassin. » Il continue en écrivant : « Pour bien des Israéliens c’est Hamouri qui mérite de mourir. » Et Richard Prasquier, une nouvelle fois, apporte de l’eau sale à ce moulin…

Nous en appelons donc aux autorités françaises car ces campagnes de haine sont dangereuses. Elles peuvent atteindre gravement à l’intégrité de Salah et de sa famille. Nous leur demandons formellement de prendre toutes les mesures qui s’imposent en pareilles circonstances. Nous demandons aussi solennellement à Richard Prasquier de démentir immédiatement et en personne les propos qu’il a repris à son compte et de s’excuser, sous peine d’encourir les rigueurs de la loi qui sont particulièrement nettes et fermes en matière d’incitation…

Salah est libéré mais ce n’est pas du goût de tous.

Contre ces fauteurs de haine et de troubles, sinon plus, restons unis et vigilants.

Le combat pour la vérité est de même nature que celui pour la liberté. C’est le combat pour la vie.

Paris, le 20 décembre 2011. 15h30

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