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16 Janvier : le jour de tous les dangers pour RFI

par RFIENACTION/ GIOVANNI LOMBARDO

Publie le dimanche 15 janvier 2012 par RFIENACTION/ GIOVANNI LOMBARDO - Open-Publishing

Par Giovanni Lombardo

La cour d’appel de Paris se prononcera demain sur le projet de fusion entre RFI et France 24, que les représentants des salariés de la radio mondiale lui ont demandé de suspendre dans l’attente d’éléments d’information supplémentaires.

Cette décision coïncide avec une nouvelle grève à RFI, l’ensemble des syndicats de la radio c’est-à-dire la CFDT,FO,SNJ- SNRT/CGT-SNJ/CGT -SUD ayant voté un arrêt de travail démarrant lundi "zéro heure, pour une durée indéterminée". Les salariés de Radio France Internationale se sont déclarés aussi hostiles au déménagement de la station à Issy-les-Moulineaux à cote de France24 tout en dénonçant le mauvais état des locaux,ils ont qualifie de " bâtiment-épave" cette ancien siège de Hewlett Packard
aujourd’hui de proprieté du groupe Allianz.

Par ailleurs plus de 120 personnalités, ont signé une pétition pour s’opposer à cette fusion,parmi eux, quatre candidats à la présidentielle, François Hollande (PS), Eva Joly (EELV), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Corinne Lepage (Cap21), ainsi que le président tunisien Moncef Marzouki.

Le 1er décembre, la directrice déléguée de la radio, Geneviève Goëtzinger, avait précisé que juste après la décision de justice, la fusion juridique entre RFI et la chaîne d’information serait définitivement entérinée en assemblée générale, "soit le 16, soit le 17 janvier".

Le projet prévoit la dissolution des societés Radio France Internationale et France 24 et leur absorption dans la holding Audiovisuel extérieur de la France en conséquence les societés seront rayée du registre de la Chambre de commerce de Paris, ce project préconise ansi le départ de près de 130 salariés supplémentaires chez RFI, après 206 suppressions de postes, imposées en 2009.

La cour d’appel doit rendre quatre décisions relatives à des jugements rendus en première instance entre mai et novembre 2011, a précisé à l’AFP l’avocate de RFI, Me Elisabeth Laherre.

Dans une des procédures, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de RFI lui demande de suspendre le projet de fusion tant que des éléments d’information complémentaires (organisation du travail, plan de formation, plan de reclassement et de reconversion) n’ont pas été fournis à son expert.

Le CHSTC avait été débouté de cette demande lors d’un jugement en référé (procédure d’urgence) le 10 novembre, et avait fait appel.

Le comité d’entreprise avait également fait appel d’un jugement en référé du 12 mai, qui avait rejeté sa demande de suspension des projets de réorganisation des services, du projet de rédaction unique, de nouvelles grilles des programmes et de fusion RFI-France 24, tant que le cahier des charges ne lui avait pas été communiqué.